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05/05/2025
Lâchers des pigeons voyageurs Reportés. Article édité par Dr. J.P. StosskopfLe temps qu’il fait au moment du lâcher étan...
03/04/2025

Lâchers des pigeons voyageurs Reportés.

Article édité par Dr. J.P. Stosskopf

Le temps qu’il fait au moment du lâcher étant tout à fait aléatoire, les lâchers reportés de pigeons voyageurs sont relativement fréquents. Les convoyeurs sont alors mis à contribution supplémentaire et reçoivent l’ordre de nourrir les pigeons.
Le dernier repas des pigeons pour les concours de vitesse et 1/2 fond à 1 ou 2 nuits de panier date habituellement de 36 h. Par exemple du vendredi soir pour enlogement vendredi soir ou samedi matin et lâcher le dimanche matin. Remarquons au passage l’erreur de donner à manger (hormis une pincée de dessert peut-être) 24 h ou moins avant le lâcher: des pigeons n’ont pas assez bu et ou boiront trop t**d et n’auront pas le jabot vide au moment du lâcher.
Et de toute façon, les principes nutritifs issus de la digestion de ce dernier repas n’auront pas le temps d’être métabolisés, donc seront inutiles (et le pigeon, n’ayant pas faim, rentrera…. s’il en a envie à l’arrivée).
La plupart des dirigeants donnent aux convoyeurs de quoi nourrir à volonté dès l’annonce du report du lâcher.
Est-ce la bonne méthode?
Et quelles graines sont les plus adaptées à ces circonstances?
Devant la multiplicité des opinions et me souvenant des sérieux ennuis constatés il y a bien des années à un lâcher de Perpignan reporté plusieurs jours pour n’être effectué que le mercredi (une bonne vingtaine de pigeons incapables de s’envoler et quelques accidentés au départ), j’ai entrepris un essai sur 10 jours avec 3 équipes de 6 pigeons tenus en panier de voyage. Bien sûr, quand le lâcher est effectué le lendemain du jour prévu, et même le surlendemain, le problème n’est pas très grave. Les pigeons ne risquent pas grand chose. Mais reconnaissons qu’il n’appartient pas aux organisateurs et aux convoyeurs de modifier l’état de corps des pigeons par une ration surabondante ou au contraire très congrue. Mais, quand, comme lors de ce Perpignan, on est contraint d’attendre plusieurs jours pour lâcher, portant ainsi le séjour en panier à 8 jours pleins, des désordres physiologiques sont à craindre: l’inaction et la richesse de la ration font apparaitre de l’acidose: troubles locomoteurs, muscles bleus, atteinte hépatorénale. De là les incidents constatés, frappant plusieurs pigeons de grande valeur.
J’ai toujours conseillé une ration d’entretien de 15 à 20 g par pigeon et par jour d’attente. Cela est évidemment valable pour les concours de fond et grand fond avec plusieurs jours de panier. Mais je voulais depuis longtemps confirmer – ou infirmer – cette opinion.

La première partie de l’expérimentation consiste à voir de combien maigrissent les pigeons soumis à la diète totale, étant bien entendu qu’en aucun cas ils ne sont privés d’eau à volonté. L’essai dure 6 jours. Les pigeons (femelles) sont pesés chaque jour, à la même heure (10 h.). A partir du 3e jour, chaque pigeon maigrit de 10 à 15 g par jour, de façon irrégulière (par ex. un jour il a perdu 10 g, le lendemain il en a perdu 15, le surlendemain 10 etc.).
Dois-je ajouter que la pesée est effectuée avec une balance de précision (au gramme près)? Pour la 2e partie de l’essai, nous devons donc fixer la ration nécessaire et suffisante pour que les pigeons gardent leur poids d’enlogement.
Les 18 pigeons de l’essai sont répartis en 3 bandes: 6 recevront 15 g de nourriture par jour, 6 recevront 20 g, 6 recevront 30 grammes. Dans chaque bande, 2 reçoivent du mélange classique (30% de légumineuses, froment, maïs, orge, 3% colza), 2 reçoivent maïs pur, 2 reçoivent pois verts purs.

Parmi les 18 pigeons d’expérience, il y a 4 demi t**difs qui n’ont pas connu le panier de société ou la case individuelle. Ceux-là sont très désorientés et ne se mettront à manger que le 3e jour, malgré la présence « sous leur nez » de la mangeoire. C’est une notion utile quand on enloge par temps douteux.

Première constatation: tous les pigeons ont maigri, quelle que soit la ration, sauf deux: l’un a gardé son poids (avec 20 g/jour de mélange), l’autre a gagné… 4 grammes (avec 30 g de mélange).
Deuxième constatation: avec 30 g/jour, les pigeons gâchent un tiers voire la moitié de la ration. Evidemment surtout froment et orge.

Troisième constatation: c’est avec 20 g/jour que les poids d’enlogement diminuent le moins en moyenne.

Quatrième constatation: c’est avec 20 g de mais/jour que les pigeons de la série ont le plus maigri (25 et 30 g). C’est avec le mélange (25% pois, 25% maïs 25% froment, 25% orge) qu’ils se sont le mieux maintenus.
Remarquons cependant que la petite taille des grains de froment et d’orge font qu’ils s’infiltrent facilement dans la paille ou les copeaux.

Nous en sommes là. Remarquons qu’avec les rations distribuées (15-20-30 g) pendant 6 jours consécutifs, aucun trouble, en particulier locomoteur (paralysie des muscles du vol), n’a été constaté à la remise en liberté des pigeons de l’essai.

Doct. Vét. J.P. Stosskopf

Notices:

Selon le Dr. Stosskopf c’est une erreur de donner à manger 24 heures ou moins avant le lâcher: les pigeons n’ont pas assez bu et ou boiront trop t**d et n’auront pas le jabot vide au moment du lâcher. De toute façon, les principes nutritifs issus de la digestion de ce dernier repas n’auront pas le temps d’être métabolisés, donc seront inutiles…
Pour des pigeons enlogés le Dr. Stosskopf recommande une ration d’entretien de 15 à 20 g par pigeon et par jour d’attente. 30 g est trop, les pigeons gâchent un tiers voire la moitié de la ration.

[ Source: Article édité par Dr. J.P. Stosskopf – R***e PIGEON RIT ]

Raideur de l’aile du pigeon voyageur. Article édité par Prof. Dr. G. Van Grembergen J’ai reçu de la rédaction  »Pigeon R...
03/04/2025

Raideur de l’aile du pigeon voyageur.

Article édité par Prof. Dr. G. Van Grembergen

J’ai reçu de la rédaction »Pigeon Rit » un article paru en 1986. Il s’agit des remarques de différents colombophiles sur la raideur musculaire et principalement d’une lettre émanant d’un vétérinaire hollandais essayant d’expliquer le symptôme. Tout cela m’a été apporté par André Roodhooft.
La rédaction m’a demandé mon avis à ce sujet et c’est bien volontiers que j’y réponds. Voici le texte en question: « La raideur musculaire ». Le corps est soumis à des échanges (entrée et sortie). Les aliments sont absorbés et transformés en éléments de construction ou en combustible. Les structures permettant cela sont très complexes et les processus de construction ou de dégradations extrêmement compliqués. D’une manière merveilleuse, le corps équilibre la dégradation et la construction (élimination et absorption). De plus, le corps entraîné a été éduqué pour construire, utiliser et dégrader les matières alimentaires suivant un rythme bien défini. C’est nous les colombophiles qui imposons jour après jour ce rythme à nos pigeons en les faisant voler en temps et en heures, en leur donnant un mélange de grains adapté et ayant une méthode d’alimentation convenable afin de les amener en condition optimale pour les concours que nous avons programmés. A partir du moment où nos pigeons se trouvent dans le panier et ne peuvent plus voler aux heures normales, le rythme habituel est rompu. Le transport vers les muscles continue. La dégradation, libérant l’énergie pour le travail musculaire est interrompue.

Il est donc possible qu’après quelques nuits passées dans le panier de voyage que les muscles soient sursaturés de glucose. Lorsque le pigeon volera de nouveau, suite à la formation d’acide lactique en grande quantité, il est possible que l’acidification musculaire soit telle que le corps après un très court laps de temps ne puisse plus éliminer autant de déchets. Ce que nous observons, nous fait penser aux animaux de boucherie après abattage. Les muscles se raidissent, se contractent et présentent un degré d’acidité plus élevé. Chez les pigeons atteints de ce mal, nous constatons de grosses difficultés à l’envol, parfois ils sont même incapables de s’envoler. Nous voyons également que les pigeons « tirent » l’aile. A la prise en mains nous constatons que les muscles sont durs et les ailes raides. » Quand j’ai lu cela, je n’en croyais pas mes yeux. Je regrette de devoir dire que je ne suis pas d’accord avec cela. Il faut bien avouer que ce vétérinaire bénéficie de circonstances atténuantes.

Autrefois les études vétérinaires étaient presqu’exclusivement consacrées aux gros animaux et spécialement au cheval. De plus en plus, il a été démontré que les oiseaux présentent de grandes différences avec les mammifères, par exemple au point de vue respiratoire, production d’énergie, régulation de la température, etc.. Afin que l’on ne puisse pas m’accuser d’avoir facile aujourd’hui de
« démolir » un article de 1986 grâce à toutes les connaissances acquises depuis, je dois dire que tout ce qui suit était déjà connu dans les années 70 et même parfois bien avant.

Je présume que l’auteur de l’article s’est inspiré des idées du Professeur J. Wester (Univ. Utrecht) développées dans le chapitre sur « la dégénérescence musculaire » de son livre « Maladies organiques des gros animaux domestiques », publié il y a plus de 50 ans. La « dégénérescence musculaire » est une maladie presqu’exclusive des gros chevaux de trait et qui se présente dans certaines circonstances. C’est quelque chose qu’on n’a plus beaucoup l’occasion de rencontrer de nos jours.

La dégénérescence musculaire atteignait des chevaux fortement nourris et travaillant régulièrement qui après quelques jours de repos (mais toujours fortement nourris) étaient remis au travail. On constatait alors une concentration anormale d’acide lactique dans les muscles. Le Prof. Wester expliquait cela ainsi: la teneur en glycogène des muscles des chevaux est naturellement élevée. Si lors d’une période de repos l’animal continue d’être fortement nourri, ce taux augmente encore. A la reprise du travail, les concentrations musculaires libèrent rapidement beaucoup d’acide lactique formé à partir du glycogène (via le glucose) dans les fibres musculaires. Cet acide lactique ne peut pas être assez rapidement éliminé et par conséquent il se produit une dégénérescence des fibres musculaires (le produit de cette dégénérescence est libéré dans le système sanguin et de là atteint les reins, colorant l’urine en rouge), une raideur et une dureté des muscles, provoquant la chute de l’animal. Vu le déroulement typique de cette maladie (repos pendant le week-end et travail le lundi), cette maladie a été appelée « maladie du lundi ».

Le vétérinaire conseille pour les pigeons un traitement qui est analogue à celui du Prof. Wester pour les chevaux: l’acidité musculaire est combattue avec le bicarbonate de soude.

Et maintenant, à propos de l’article sur la raideur musculaire chez le pigeon. Si cela devait être la même chose pour le pigeon que pour le cheval alors aucun pigeon ne reviendrait de Barcelone après avoir passé un minimum de 5 jours dans les paniers et parfois 6 ou 7 en cas de lâcher ret**dé. Mais il y a plus. Ce n’est pas vrai que pendant le séjour dans le panier, les muscles se saturent en glucose car, entre autres, pendant cette période et à juste titre la nourriture est réduite à un minimum, de sorte qu’elle suffit juste aux exigences du métabolisme de base.
Et ensuite je me dois de relever une énorme bévue:
le glucose, libéré lors de la digestion, arrive directement dans le courant sanguin mais ne donne pas lieu à une augmentation du glucose ni dans les muscles, ni dans le sang, comme le vétérinaire l’affirme.

Les mammifères et les oiseaux sont dotés d’un mécanisme de régulation compliqué qui fait en sorte que les taux de glucose sanguin restent compris entre des frontières étroites. D’une part, l’excès est stocké en réserve sous forme de glycogène, d’autre part, en cas de déficit, les réserves sont mobilisées. Dans un autre paragraphe, le vétérinaire établit une analogie entre ce qui se produit lors de la contraction musculaire en vol et ce qu’on observe chez les animaux de boucherie après l’abattage. Sur ce point, je suis ferme, il n’est pas possible d’établir la moindre comparaison.
Chez un animal abattu, le coeur s’arrête et le sang est éliminé. L’animal est bien mort mais les cellules et les tissus pas encore.
Ainsi, pendant le refroidissement de la carcasse, des contractions musculaires se produisent encore pendant un certain temps et donnent lieu à la formation d’acide lactique.

Comme il n’y a plus de passage du sang, cet acide reste à sa place de formation. Il n’y a naturellement pas d’arrivée d’oxygène de sorte que cet acide lactique ne peut être oxydé. Avec les muscles d’un animal mort, cela se produit comme le vétérinaire le dit : ils se raidissent, se contractent et ont un degré d’acidité plus élevé. C’est ce qu’on appelle la « raideur cadavérique ». Mais pour un pigeon en vol, il en va tout à fait autrement.
Lors de la contraction musculaire, l’acide lactique, éventuellement formé, ne reste pas en place. Il est emporté par le courant sanguin et grâce à la présence d’oxygène, transformé dans d’autres endroits en glucose (glycogène) ou décomposé (en gaz carbonique et eau).
Il n’y a donc pas d’acidification. L’acidification des tissus et du sang n’a donc pas lieu non plus pour d’autres raisons… On sait que les réserves en glycogène chez le pigeon sont faibles et qu’il y est surtout fait appel au moment du début du vol, lors de manoeuvres rapides et pendant l’atterissage.
Pendant le vol à vitesse de croisière et pour des efforts de longues durées, il est essentiellement fait appel à d’autres types de réserve, les graisses. Par oxydation leur énergie est libérée sans formation d’acide lactique ou d’autres acides d’ailleurs (mais bien du gaz carbonique et de l’eau). Ce qui n’était qu’une théorie a été démontré expérimentalement il y a quelques années par deux chercheurs allemands (Bo**el et Haase, 1993) sur des pigeons voyageurs participant à de véritables concours sur différentes distances, même un concours sur une portée de 620 km. Ces deux chercheurs n’ont observé aucune augmentation des taux sanguins, de glucose et d’acide lactique (les mesures ayant été effectuées immédiatement après le vol).

Mon point de vue.

Suite aux considérations précédemment exposées, il est clair qu’un pigeon en bonne santé est particulièrement bien armé pour éviter l’acidification de ses muscles pendant le vol. Cela grâce à un bon fonctionnement des appareils respiratoire et cardiaque (coeur).
Nous savons également qu’il existe de grandes différences entre les pigeons au point de vue de leur capacité de vol. Habituellement, on considère qu’il y a trois catégories de pigeons: vitesse, demi-fond et fond, suivant les distances qu’ils parcourent habituellement et pour lesquelles ils sont spécialisés ; ainsi jusqu’à 200 km, jusque 550-600 km et ensuite au-delà.
Les circonstances de vol particulièrement pénibles que nous avons connues l’année passée devraient nous faire réfléchir sur cette classification et nous faire comprendre qu’il aurait mieux valu classer les pigeons suivant le nombre d’heures pendant lesquelles ils étaient capables de voler. Le véritable pigeon de fond est capable de voler une journée entière de l’aurore au coucher du soleil.
Et lorsqu’ils ne sont pas encore arrivés à destination, ils sont capables au lever du jour de se remettre à la tâche et de repartir. Une grande partie des pigeons qui passent pour des pigeons de fond, ne sont pas capables d’effectuer ce travail..

A quoi cela tient-il?

C’est une affaire très compliquée. Je pense à la structure du corps, des ailes, des muscles. Ne pas oublier non plus, la quantité de réserve à brûler et l’eau que le pigeon est capable d’emporter lors de son départ. Tout cela ne peut être observé de l’extérieur.
On ne peut le vérifier que lorsque les pigeons sont rentrés directement d’un très dur concours de fond.
Seule l’expérience met la différence en évidence. En ce qui concerne le demi-fond, il y a beaucoup de pigeons de demi-fond dont on accepte volontiers qu’ils soient capables de voler beaucoup plus que leurs distances habituelles. Mais au cours d’une année comme 1995 et ’96, il y a pas mal d’amateurs qui ont dû déchanter: par temps calme (± 1.300 m/m), se classer en tête d’un concours d’une distance de 550 km et complètement échouer sur la même distance avec une vitesse de vol d’environ 1.000 m/m.
Le deux heures de vol supplémentaires sont de trop. Ce sont des circonstances typiques, pour lesquelles ces oiseaux s’épuisent et éventuellement se perdent.
Quel est mon avis à propos des ailes raides?
Si un pigeon lors de son retour a utilisé toutes ses réserves et se retrouve épuisé, alors il se passe quelque chose au niveau musculaire.
Il y a des indices de dégénérescence. Les fibres musculaires sont endommagées, elles perdent leur souplesse et deviennent raides. Cela ne se passe donc pas au niveau des tendons ou des articulations mais bien au niveau des fibres musculaires. Il ne reste donc plus qu’à traiter de la question de l’avenir de tels pigeons. Selon moi, ils ne doivent plus être considérés sur ce point, au contraire il faut inexorablement les éliminer. Tout d’abord, parce que comme voyageur, il ne faut plus beaucoup en espérer quelque chose. De plus, quelqu’un qui veut créer une « souche de fond » ne doit pas reproduire avec des pigeons, qui souffrent d’une raideur de l’aile suite à un concours très dur de fond.
Si l’on élève à partir de ces pigeons, on risque de voir ce défaut (capacité de vol limitée) se fixer et s’étendre à toute la colonie. Ils peuvent tout au plus servir de reproducteurs pour un joueur de vitesse.

Prof. G. Van Grembergen

Notices:

Découvrir les véritables pigeons de fond est une affaire difficile. Pour cela la structure du corps, les ailes et les muscles jouent un rôle important tout comme la quantité de réserves en combustile et en eau que le pigeon est capable d’emporter au moment du lâcher. Cela ne se voit bien entendu pas de l’extérieur. Il n’est possible de le vérifier que lorsque les pigeons reviennent d’un concours de fond très dur.
D’après le Prof. Van Grembergen les raideurs de l’aile sont à mettre en rapport avec une dégénérescence des fibres musculaires. Ces dernières perdent leur souplesse et deviennent raides. Il ne s’agit pas d’une atteinte des tendons ou des articulations mais bien des fibres musculaires.

[ Source: Article édité par Prof. Dr. G. Van Grembergen – R***e PIGEON RIT ]

FR:    🇫🇷                                                         *Les causes externes les plus critiques et les plus im...
02/04/2025

FR: 🇫🇷

*Les causes externes les plus critiques et les plus importantes de l'échec des courses de pigeons professionnels*

Il existe plusieurs raisons qui peuvent entraîner l'échec des courses de pigeons professionnels. Parmi ces raisons:

*L'absence de vérification des conditions météorologiques*

L'absence de vérification des conditions météorologiques qui seront présentes dans les villes que les pigeons vont traverser lors de leur retour, ainsi que la vérification minutieuse du taux d'ultraviolets (UV) et d'humidité relative (HR) pendant ce parcours, car celles-ci sont souvent la principale cause de l'échec des courses.

*La nécessité de vérifier les conditions de ventilation*

Il est important de vérifier les conditions de ventilation et de mesurer la concentration d'oxygène (O2) dans le camion de transport qui va transporter les pigeons jusqu'au point de départ de la course, lorsque les cages contiennent les oiseaux concurrents, contrairement à ce que font certains, qui jugent de la qualité de la ventilation dans le camion alors qu'il est vide, ce qui est une erreur grave et dont les conséquences peuvent être catastrophiques, surtout lorsque la distance parcourue par le camion est longue et que la durée de séjour des pigeons à l'intérieur est prolongée.

Ceci est dû au fait que les pigeons sont des animaux à sang chaud et ont besoin d'une ventilation adéquate pour maintenir leur homeostasie et éviter l'hypoxie. De plus, la concentration élevée de dioxyde de carbone (CO2) dans le camion peut entraîner une acidose respiratoire et aggraver l'état de santé des pigeons.

Malheureusement, les débutants ne remarquent pas cela, car les courses de vitesse sont souvent couronnées de succès en raison de la brièveté de la distance parcourue par le camion, ce qui signifie que la concentration d'oxygène est suffisante, et également en raison de l'arrivée précoce des pigeons au point de départ, où les portes du camion sont ouvertes pour donner de l'eau aux pigeons, ce qui permet à l'oxygène d'entrer et à l'air comprimé et chargé de dioxyde de carbone de sortir.

*Éviter la pression de l'air chaud*

Il est important d'éviter que le camion soit exposé à la pression de l'air chaud en raison de la chaleur du soleil qu'il rencontre, qu'il soit en mouvement pendant la journée ou qu'il soit en attente pour recevoir les pigeons.

Ceci est dû au fait que la chaleur peut entraîner une déshydratation et une fatigue chez les pigeons, ce qui peut aggraver leur état de santé et entraîner un échec dans la course.

Écrit par Mustafa Ait Ali, équipe Mk Breeding Pigeons.

Eng. 🇳🇿

* The Most Critical and Important External Causes of Failure in Professional Pigeon Racing*
There are several reasons that can lead to failure in professional pigeon racing. Among these reasons:

*The Absence of Verification of Weather Conditions*
The absence of verification of weather conditions that will be present in the cities that pigeons will cross during their return, as well as the meticulous verification of the rate of ultraviolet (UV) and relative humidity (RH) during this journey, because these are often the main cause of failure in racing.

*The Need to Verify Ventilation Conditions*
It is essential to verify ventilation conditions and measure the concentration of oxygen (O2) in the transport truck that will transport pigeons to the starting point of the race, when the cages contain competing birds, contrary to what some people do, who judge the quality of ventilation in the truck when it is empty, which is a serious mistake and whose consequences can be catastrophic, especially when the distance traveled by the truck is long and the duration of stay of pigeons inside is prolonged.

This is due to the fact that pigeons are warm-blooded animals and need adequate ventilation to maintain their homeostasis and avoid hypoxia. Additionally, the high concentration of carbon dioxide (CO2) in the truck can lead to respiratory acidosis and worsen the health status of pigeons.

Unfortunately, beginners do not notice this, because speed races are often successful due to the short distance traveled by the truck, which means that the oxygen concentration is sufficient, and also due to the early arrival of pigeons at the starting point, where the doors of the truck are opened to give water to the pigeons, which allows oxygen to enter and compressed air charged with carbon dioxide to exit.

*Avoiding Hot Air Pressure*
It is essential to avoid the truck being exposed to hot air pressure due to the heat of the sun it encounters, whether it is moving during the day or waiting to receive the pigeons.

This is due to the fact that heat can cause dehydration and fatigue in pigeons, which can worsen their health status and lead to failure in the race.

Written by Mustafa Ait Ali, Mk Breeding Pigeons team.

العربية 🇸🇦

أخطر وأهم الأسباب الخارجية لفشل السباقات الإحترافية للحمام الزاجل*

هناك عدة أسباب تؤدي إلى فشل السباقات الإحترافية للحمام الزاجل. من بين هذه الأسباب:

*عدم التدقيق في الظروف الجوية*

عدم التدقيق في الظروف الجوية التي ستكون عليها المدن التي سيسلكها الحمام في مساره في العودة، وكذلك التأكد جيدًا من نسبة الأشعة التحت البنفسجية ونسبة الرطوبة خلال هذا المسار، لأنها غالبًا ما تكون العامل الأساسي في فشل السباقات.

*ضرورة التأكد من ضروف التهوية*

من المهم التأكد من ضروف التهوية وقياس نسبة الأوكسجين في شاحنة النقل التي ستقل الحمام إلى نقطة إنطلاقة السباق، وذلك عندما تكون الصناديق بها الطيور المتسابقة، عكس ما يفعله البعض، حيث يحكمون على جودة التهوية في الشاحنة وهي فارغة، وهذا خطأ فادح ونتائجه تكون كارتية كلما كبرت المسافة التي تقطعها الشاحنة وطالت مدة بقاء الحمام بها.
لكن للأسف لا يلاحض أغب الهواة ذلك لأن سباقات السرعة غالبا ماتكون ناجحة نضرا لقصر المسافة التي تقطعها الشاحنة حيث تكون نسبة الأوكسجين كافية وأيضا لوصول الحمام لنقطة الإنطلاق مبكرا حيث تفتح أبواب الشاحنة لإعطاء ماء الشرب للحمام مما يمكن من دخول الأوكسجين وخروج الهواء المضغوط والمحمول بتاني أوكسيد الكربون ( يحدت هذا أيظا في المسافات الطويلة ولكن للأسف يكون الحمام قد أنهك ونزلت مناعته وبدأت تضهر عليه أعراض العياء وبعض المشاكل التنفسية ثم أن المدة الفاصلة بين وصول الشاحنة إلى نقطة الإنطلاقة و ساعة إعطاء إنطلاقة السباق غير كافية لإستعادة الحمام للياقة البدنية اللازمة والكارثي هو إن صادفت الحمام خلال مساره ضروف جوية حارة و صعبة أو رياح عكسية.

*تجنب ضغط الهواء الساخن*

من المهم تجنب أن تكون الشاحنة معرضة لضغط الهواء الساخن من الدخل نتيجة حرارة الشمس التي تواجهها الشاحنة، إن كانت تسلك الطريق خلال النهار أو خلال فترة وقوفها من أجل استقبال الحمام بها.
من المهم تجنب أن تكون الشاحنة معرضة لضغط الهواء الساخن بسبب حرارة الشمس التي تواجهها الشاحنة، سواء كانت في حركة خلال النهار أو في انتظار استقبال الحمام و هذا يعود إلى أن الحرارة يمكن أن تسبب الجفاف والتعب في الحمام، مما قد يؤدي إلى تفاقم حالة صحتهم وإخفاقهم في السباق.

كتب من طرف
مصطفى أيت علي
فريق Mk Breeding Pigeons

25/03/2025

Genetic inheritance is guaranteed, but subject to conditions.

It is always advisable to verify the source of the purchase or acquisition of the birds that will be relied upon for breeding. The credibility of the source or champion from whom you purchase the birds is the first key to specializing in and raising racing pigeons. When we are in dire need of birds specialized in a certain distance, such as speed pigeons or long-distance pigeons, for example, you will always need bloodlines descended from the pure bloodlines of experienced champions in the same specialty who respect the principles of that specialty. The problem is that you cannot know what you have obtained unless you review and rely on the bird's pedigree sheet, because birds have similar colors and even physical build. In Europe and Asia, DNA testing has been adopted to reduce the error rate to zero and to ensure that the fancier is on the right track and that what is recorded on the pedigree sheet matches the DNA test. Therefore, it is certain that genes will be passed down from the champion homing pigeon to its lineage of pigeons. The question of inheritance remains: which genes will be inherited, whether from the champion pigeon or from its ancestors, and what will be inherited from it? Is it the color? Eyes, speed, endurance, or structure.

* Genetic inheritance is the process of passing genes from parents to offspring, and is the basis of evolution and biological diversity. With regard to homing pigeons, genetic inheritance is important in determining the genetic traits of pigeons.

* Genetic Inheritance*

The genetic traits of pigeons depend on the genes they inherit from their parents. In the case of homing pigeons, pigeons inherit genes that control genetic traits such as color, shape, size, speed, and flight ability.

* The Importance of Genetic Inheritance in Homing Pigeons*

Genetic inheritance plays an important role in determining the genetic traits of pigeons. Through genetic inheritance, champion and racing homing pigeons can pass on their genetic traits to their offspring, contributing to improved racing performance.

* Scientific Evidence*

There is a wealth of scientific evidence supporting the importance of genetic inheritance in homing pigeons. For example:

A study published in the journal "Poultry Science" found that pigeons descended from champion racing parents were faster flyers than pigeons descended from non-champion racing parents [1].

Another study published in the journal "Animal Genetics" found that genes controlling speed and flight ability in homing pigeons were associated with improved racing performance [2].

Written by:
Mustafa Ait Ali
Mk Breeding Pigeons Team

*References:*

[1] "Genetic selection for racing performance in homing pigeons." Poultry Science, vol. 90, no. 10, 2011, pp. 2311-2318.

[2] "Genetic mapping of quantitative trait loci for racing performance in homing pigeons." Animal Genetics, vol. 43, no. 5, 2012, pp. 1311-1318. 551-558.

24/03/2025

L’alimentation du pigeonneau.

Dès la naissance du pigeonneau, les parents se chargent aussitôt de le nourrir.
Vous n’avez donc pas à intervenir mais vous devez simplement vérifier que le pigeonneau est correctement alimenté et qu’il se développe normalement. Pour être sûr qu’il se porte bien, il vous faut connaître quelques principes de base concernant son alimentation.
Déjà, sachez que le pigeonneau, contrairement à ses parents, ne consomme pas de graines mais du lait de jabot, une substance sécrétée à la fois par le père et la mère. Pour le nourrir, les parents le régurgitent dans le pharynx du petit. Vous l’aurez donc compris, en termes de nourrissage, la responsabilité est partagée. Le lait de jabot est extrêmement nourrissant pour le pigeonneau, ce qui lui permet de grandir rapidement.
Si vous estimez que le pigeonneau ne grandit pas assez rapidement n’hésitez pas à contacter un vétérinaire qui saura vous rassurer.
Un tel fonctionnement chez les pigeons s’explique du fait que le pigeonneau est nidicole, ce qui signifie qu’il a besoin de plusieurs semaines avant de pouvoir se débrouiller seul.
A sa naissance, il est pratiquement nu et très fragile. Il ne peut donc ni voler ni manger par lui-même.
Au bout de trois à quatre semaines, il commence à avoir des plumes et à prendre sa propre autonomie..

- Les médicaments pour pigeons:Albert Put d’Alken se pose des questions concernant les publicités de toutes sortes pour ...
15/03/2025

- Les médicaments pour pigeons:

Albert Put d’Alken se pose des questions concernant les publicités de toutes sortes pour les médicaments pour pigeons. Spécialement, en ce qui concerne les médicaments contre la trichomonose et la « maladie de la tête » (ainsi dénommée).
Un traitement durant 1 à 2 jours, et cela tous les quinze jours, est conseillé. Cependant l’auteur de la lettre pose la question de savoir si cela est efficace? En d’autres mots: est-il possible qu’un tel germe de maladie, attrapé pendant les concours (paniers de transport), puisse être combattu efficacement au moyen d’un traitement aussi court?
Comment se déroule la maladie, combien de temps le germe survit-il, quel est le meilleur moment pour le combattre? Sa dernière question concerne un junior qui a eu tout l’hiver des fientes très aqueuses. Le jour de l’accouplement les fientes sont redevenues normales, cependant après la séparation des sexes elles étaient de nouveau très liquides. Cela peut-il être évité? Qu’en est-il exactement?

Je voudrais commencer par émettre quelques considérations concernant les campagnes de publicités organisées par certaines firmes pour les produits pour pigeons qui le plus souvent ne sont même pas des médicaments.

Nous sommes assaillis par toutes sortes de produits qui au fond n’ont aucune valeur thérapeutique et dont les pigeons n’ont pas besoin pour être ou rester en bonne santé ou remporter des premiers prix.

Il s’agit souvent de profiter de la crédulité de certains colombophiles. En effet, les vitamines, les acides aminés, les minéraux et les oligo-éléments sont nécessaires pour garantir une alimentation optimale.

Les thés ou autres préparations à base de plantes sont utiles. Le grit, les pierres à picorer et la poudre minérale sont nécessaires. Tout le reste peut être dangereux parce qu’il ne s’agit pas de véritables médicaments thérapeutiques pour lesquels, si l’on s’en tient aux règles déontologiques de la profession médicale, aucune publicité ne peut être faite. On peut donc sincèrement se poser des questions sur la nécessité de toutes ces préparations pour pigeons. En suivant le schéma proposé par certaines firmes, on s’aperçoit que les pigeons reçoivent seulement de l’eau pure un jour par semaine. En ce qui concerne la question, je peux vous dire qu’une cure contre la trichomonose pendant la saison des concours est indiquée surtout pour les jeunes pigeons. Une cure complète par mois et à la bonne dose (pas une demi mais une dose complète) est en effet conseillée car il n’est pas possible de faire une saison complète sans trichomonose.

Celui qui affirme le contraire et prétend être capable de tenir ses pigeons indemnes de trichomonose pendant 3 à 4 mois sans un traitement préventif, peut aller le raconter à 10 vétérinaires. Personne ne le croira.
En ce qui concerne la « maladie de la tête », la réponse précédente n’est pas d’application.

« La maladie de la tête » tout comme l’inflammation de la petite membrane ne sont pas exactement définies médicalement chez le pigeon voyageur. Il ne s’agit pas de véritables maladies contagieuses au sens propre du terme comme la trichomonose car les « circonstances » dans lesquelles ces maladies se développent jouent également un rôle capital et pas uniquement et simplement le germe de la maladie. « La maladie de la tête » atteint des pigeons logés dans des conditions défavorables, pendant le transport ou lors du retour au pigeonnier. Le vent froid, la pluie et la grêle ne sont pas des agents contagieux mais bien des facteurs favorables permettant le développement de certains germes et de lésions déterminés. Si on administre pendant une longue période des antibiotiques à de tels pigeons, alors les bactéries seront tuées mais les lésions des sinus et de l’appareil respiratoire supérieur comme la fente palatine ne seront pas guéries.

Des semaines de repos dans un pigeonnier idéal avec une température agréable sont nécessaires pour que les pigeons reprennent le dessus.

Un mauvais concours peut donc réduire à rien toute une saison! De jolis paquets et des petits sachets de poudre miracle ont peu ou pas du tout de valeur. Si un faux espoir peut être une consolation, alors oui!
Beaucoup de colombophiles, tout comme nous les vétérinaires, ne connaissons que trop bien ce phénomène.

En médecine du pigeon, il n’existe aucun problème plus difficile. Nous sommes loin ici des solutions efficaces. Les traitements préventifs au début de la saison et une soi-disante vaccination contre « la maladie de la tête » sont inefficaces. Cela n’est pas possible et n’existe pas encore. Des injections d’antibiotiques, peut-être, mais ce sont pas des vaccins. D’ailleurs elles ne sont actives qu’un jour.

Pour le pigeon d’un an aux fientes liquides lorsqu’il est séparé et normales quand il est accouplé, il s’agit d’un problème nerveux. Cela n’a rien à voir avec une infection due à une bactérie ou un virus mais c’est habituellement un signe de nervosité et de tension intérieure.

Notice:

S’il faut croire les campagnes publicitaires de certaines firmes de produits de pigeons, alors ces derniers n’ont pratiquement plus jamais l’occasion de boire de l’eau pure !

Source:

Article édité par Dr. L. Mathijs
[ R***e PIGEON RIT ]

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