28/10/2025
4000 € pour un croisé…
Et pendant ce temps, les éleveurs sérieux peinent à vendre leurs chiots au prix juste.
C’est devenu banal.
Des chiots issus de croisements sans reconnaissance officielle vendus à prix d’or,
tandis que ceux qui travaillent depuis des années sur la santé, le caractère et la stabilité d’une race,
peinent à trouver preneur.
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D’un côté :
Des éleveurs passionnés.
Des gens qui testent leurs lignées, suivent leurs chiots, sélectionnent leurs mariages avec soin.
Ils dorment près des portées, se battent pour maintenir la qualité d’une race,
et défendent un savoir-faire souvent invisible.
Leur travail a un coût, oui — mais surtout une valeur.
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De l’autre :
Des croisements “tendance” qui surfent sur l’apparence, le marketing, les réseaux.
Des chiots vendus comme “uniques”, “rares” ou “hypoallergéniques”.
Et des acheteurs prêts à payer des milliers d’euros pour un look, sans se poser la question du fond.
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Ce n’est pas un jugement, c’est un constat.
Beaucoup de gens pensent bien faire, séduits par une belle histoire, une promesse ou une mode.
Mais derrière, il y a souvent des chiens sans suivi, sans repère génétique, sans garantie de santé ni de comportement.
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Le vrai débat :
Ce n’est pas “pure race contre croisé”.
C’est la cohérence entre le prix, le travail fourni et la responsabilité derrière chaque naissance.
Car un chiot bien né, c’est le fruit d’un vrai métier, pas d’un simple accouplement.
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En conclusion :
Acheter un chiot, c’est un acte réfléchi.
C’est soutenir un mode d’élevage, une éthique, une vision du chien.
Et moi, je suis triste.
Triste pour tous ces éleveurs passionnés qui tirent la langue,
pendant que d’autres surfent sur la mode et le paraître.
Triste de voir le vrai travail remplacé par des paillettes et des mensonges.
Alors avant de sortir 4000 € pour un croisé “original”,
posez-vous une seule question :
Est-ce que je paie pour un vrai travail… ou pour une tendance ?