
04/08/2025
Avec Didi, rien n’est jamais automatique.
Chaque jour, il me rappelle que chaque cheval est unique, avec son histoire, ses réactions, ses limites.
Il n’a jamais supporté le stick.
Son corps le dit avant ses gestes : les oreilles qui se couchent, la tension qui monte, l’envie de fuir… ou de se défendre.
Alors j’ai rangé mes outils, mes automatismes, mes habitudes.
Et j’ai commencé à l’observer et à l’écouter vraiment.
Avec lui, chaque jour est un nouveau langage à apprendre.
Pas de recette, pas de vérité unique. Juste deux êtres vivants qui cherchent à se comprendre.
On avance à tâtons, avec le clicker training, avec des silences, avec la patience.
Tout ça pour qu’il puisse reprendre confiance et repartir sur un rapport plus sain.
Je ne veux pas d’un cheval qui obéit les yeux vides.
Je veux un cheval qui prend plaisir d’être là, avec moi.
Même si c’est imparfait, je souhaite qu’il puisse s’exprimer.
Parce que c’est là que naît la vraie relation. Si j’observe que je lui demande trop, je revoie mes attentes.
Oui, il sait faire plusieurs figures de spectacle, mais l’émotionnel est extrêmement mauvais. Alors on revient aux bases.
L’observation du langage corporel du cheval est essentielle, surtout si l’on souhaite créer une relation et trouver une harmonie avec lui.
Alors je prendrai le temps qu’il faut, afin de pouvoir partager ces moments de complicité avec lui.
Tu es sur la bonne voie mon Didi 🥰
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