EPB Podologie Equine

11/10/2025

Communiqué de l’Union Professionnelle des Podologues Équins (UPPE)

L’UPPE est engagée depuis 14 ans comme syndicat professionnel dans la défense et l’amélioration de la podologie équine en France.
Cette activité qui était qualifiée de « mode passagère » depuis les années 2000 s’est transformée en un métier à part entière au fil du temps, partout en Europe.
Les branches professionnelles, les filières et les législateurs s’en sont saisis avec intelligence et ont encadré la situation dans de nombreux pays européens.
La France fait exception en accordant un monopole aux maréchaux-ferrants, ce qui a permis à l’UFM d’engager plusieurs procès contre des podologues, avec des résultats très contrastés indiquant bien la complexité du problème.

Mise au point concernant le dernier procès en date, à la suite d'une nouvelle plainte de l’Union Française des Maréchaux-Ferrants contre un podologue, en
l’occurrence contre Mme Aurélie Matern :
- Au tribunal correctionnel et en appel, les deux premiers jugements ont été favorables à la podologue.
- Le 7 octobre dernier, la Cour de cassation a cassé le jugement en appel, sur la forme mais pas sur le fond, et a renvoyé toute décision au tribunal de Poitiers.
L’affaire est donc toujours en cours.

La Cour de cassation rappelle ainsi que conformément à l’article 30 de la directive 2018/958 du parlement européen appliqué par extension à la santé animale :
« 15. En effet, l'exigence d'une qualification professionnelle pour
exécuter le parage, qui est un acte de soin, est justifiée par l'objectif d'intérêt
général que constitue le maintien de la santé des animaux. » Cass. crim., 7 octobre 2025, n°23-86.573

L’UPPE représentant plusieurs centaines de professionnels en France, pleinement investis dans leur mission de santé publique et de bien-être animal, se félicite de ce rappel qui témoigne de l’importance de formations professionnelles de qualité et d’un haut niveau d’exigence.

L’UPPE réitère son soutien à Mme Aurélie Matern. La mise en place d’un diplôme de podologie équine, afin d’encadrer la profession permettrait de garantir
une formation solide, pour le bien-être des équidés.
C’est l’objectif de l’UPPE depuis sa création.

29/09/2025

La violence pendant les soins, refusons-la ❗️

« Petit coup de g***** 😬 »

Le parage est indispensable pour la santé du cheval.

Malheureusement, celui-ci peut parfois donner lieu à des comportements violents, souvent issus de la peur, de la douleur, de la fatigue ou d’un manque de communication entre l’homme et l’animal.

Le parage est censé être un soin pour les chevaux.

Mais dans certaines pratiques, c’est tout le contraire : douleurs, contraintes, peur et parfois coups reçus.

Lors du parage, certains chevaux réagissent en bougeant, en tirant leur pied ou en cherchant à se défendre.

📣 Je ne parle pas ici d’éducation, de désensibilisation, etc., qui doivent être faites en amont du parage. 📣

Mais bien de la peur, voir même de l’angoisse de certains chevaux à la vue du tablier du podologue ou du maréchal.

Face à ces réactions, certains professionnels ou propriétaires utilisent la force : immobilisation brutale de l’animal, contention excessive, coups pour « faire céder », cris, menaces, etc.

Ces méthodes, au lieu de résoudre le problème, augmentent le stress du cheval et rendent la séance difficile pour tous ❗️

Et pourtant, elles sont toujours présentes 😔

Un cheval qui se défend lors du parage ne le fait pas pour nous nuire, il ne le fait jamais contre nous❗️

Attention à l’anthropomorphisme 😉

Le cheval, n’ayant pas la parole, ne cherche qu’à communiquer avec nous.
Mais, en étant peu ou pas écouté, il « monte le ton ».
Ces comportements sont la plupart du temps incompris et donnent lieu à des actes violents.

⁉️ Et si nous écoutions le cheval ⁉️

❓Peut-être ressent-il une douleur, peut-être est-il mal à l’aise de garder longtemps une posture statique ou inhabituelle, surtout s’il a des problèmes d’arthrose, de dos, de hanches ou autre.

❓Peut-être a-t-il eu un passé de soins violents et associe-t-il le professionnel à une menace ❓

La brutalité dans ces moments crée un cercle vicieux : le cheval, ayant de plus en plus peur, devient de plus en plus difficile à manipuler.

➡️ Le professionnel s’expose donc à davantage de risques d’accidents liés aux fuites du cheval.

➡️ Le cheval, lui, développe une méfiance durable envers les manipulations humaines.

Pourtant, des choses simples peuvent être mises en place (en plus de l’éducation et de la désensibilisation du cheval au soin).

✅ Faire appel à l’ostéopathe, le/la vétérinaire, dentiste ou autre professionnel afin d’écarter la piste douleur.

✅ Prendre le temps de laisser le cheval se détendre avant d’intervenir, lui « dire bonjour », se présenter à lui.

🚫 Pas besoin de lui mettre le bout du nez contre un mur et d’attaquer directement le parage.

✅ Travailler avec de petites pauses régulières, adaptées à la condition physique et mentale de l’animal.

✅ Écouter le langage non verbal de notre patient, qui est un allié de taille !

✅ Prendre le temps d’observer le cheval dans son entièreté, ses postures, ses comportements durant le soin.

Cela peut paraître bête, mais pris dans le tourbillon de nos vies, nous oublions parfois l’essentiel…

😤 Et certains me diront peut-être : « Ouais, mais moi je n’ai pas que ça à faire, j’ai pas le temps, il n’a qu’à être plus sage, mieux éduqué et ne pas bouger, etc. »

Pour ma part je pense qu’il faut prendre ce temps; qu’il est précieux 💎

Cela fait partie de la prestation, c’en est même un devoir : soigner, c’est bien, mais le faire consciemment, c’est mieux 🤗

Et grâce à cela, nous y gagnons toujours ❗️

Car notre mystérieux cheval, bougeant toujours au soin, ne bouge plus et apprécie même nos venues ❗️
Il prend confiance 😍
Et c’est, selon moi, un INDISPENSABLE ‼️

Jamais un cheval ne refuse un soin, un parage ou autre, si cela est fait de façon éthique.

⚠️ Ce post ne vise personne en particulier et heureusement que tous ne sont pas brutal mais je la vois parfois et on me raconte régulièrement cette violence autour du cheval.
Et beaucoup me disent, je n’ai pas osé dire non/stop …

💡Aujourd’hui, nous avons largement assez de connaissances pour prouver la sensibilité de l’animal.

Cette violence, qu’elle soit physique ou émotionnelle ne fera jamais avancer les choses et ne peut être tolérée…

🚫 La résilience de l’animal ne veut pas dire qu’il est d’accord 🥺

Osez, en tant que gardien, dire NON‼️

Non à la violence faite à votre animal par un professionnel ou autre.

♥️ Un bon professionnel saura faire AVEC votre cheval, pas CONTRE lui. ♥️

Les chevaux nous parlent, écoutons-les 🥰

25/09/2025

📣 Ouverture d’une nouvelle tournée parage —> La Pacaudière 🐴

⚠️ Il ne reste que 2 places ⚠️

✅ Passage maximum à 8 semaines

Si vous vous trouvez approximativement sur l’itinéraire indiqué sur la photo et que vous êtes intéressés, n'hésitez pas à me contacter au 06.49.46.11.58 ou en MP 😉

01/09/2025

✨ Pose de semelles roses réussie ! ✨

Un grand bravo à notre cliente qui a posé elle-même, en toute autonomie, les semelles roses sur sa jument 🐴💖

Une belle démonstration qu’avec un peu de méthode et le bon matériel, le collage devient accessible et pratique pour offrir confort et protection aux pieds des chevaux.

Merci pour sa confiance et pour ce joli partage 🙏

👉 Et vous, prêts à tester la pose par collage ?

04/08/2025

Aujourd’hui c’était pose de semelles sur mesure avec Le sabot français

Parfait 👌

Et ce rose, juste wahou 😍😍!!

03/07/2025

📝 Petite réflexion du jour… j’aimerais votre avis. ☝🏻

Je vois souvent passer des photos avant/après parage.
C’est un peu devenu la norme : montrer un pied avant, puis après, pour illustrer un « travail bien fait », comme on pourrait le faire en montrant la rénovation de sa cuisine.

A mes yeux, c’est surtout une pratique artisanale, qui met l’accent sur le visuel, la forme, l’apparence. Mais le parage n’est-il pas avant tout une démarche de santé, centrée sur le bien-être et le fonctionnement du cheval? Ah ça, ça ne se capture pas toujours en image c’est vrai...
Par exemple, je n’ai jamais vu de avant après assainissement d’une fourmilière, le travail est pourtant minutieux et digne de reconnaissance.

En réalité :
• 📌 Une photo ne montrera jamais comment les pressions internes se répartissent, ni si les structures profondes sont enfin soulagées ou toujours sous contrainte.
• 📌 Elle ne dira que peu de choses de la qualité de la corne, de sa souplesse, de sa résistance, ni des micro-lésions ou hématomes dissimulés.
• 📌 Elle ne racontera pas comment le cheval se déplace, si sa foulée est fluide, s’il pose son pied sans sensibilité malgré le côté esthétique.
• 📌 Elle ne montrera pas ce que révèle la palpation : un tendon un peu plus chaud, un ligament plus tendu, une zone sensible qui fait réagir le cheval. Ce sont pourtant des signaux précieux qui guident le travail et mettent en alerte.

💭 Alors je me posais la question, est-ce que ça fait vraiment la différence dans le choix d’un professionnel ?

15/02/2025

« Echanger, apprendre les uns des autres et respecter les choix éclairés des propriétaires devraient être nos priorités.
Après tout, le véritable juge de nos pratiques... c'est le cheval. »

Convaincue comme ML BioParage que ce n’est pas en se faisant la guerre que nous arriverons à faire avancer les choses quant à la légitimité de notre métier…

📣 ALERTE DÉFOULOIR
PARTAGE SI TU EN AS ENVIE !

🐴 Maréchalerie vs. Podologie : La polémique du moment 🦄

PARLONS EN! 💩

Je suis prête à la vague de haine ! 💀 Cela me donnera simplement une raison de plus de me tourner vers les chevaux!

Dans le monde du soin aux pieds des chevaux, une tension existe entre maréchaux-ferrants et podologues équins. Parfois, cette opposition se transforme en véritable guerre, où critiques, jugements et même haine prennent le dessus sur l’essentiel : le bien-être du cheval.

MAIS POURQUOI ?
Historiquement, la ferrure a dominé l’entretien des sabots. Avec l’émergence du parage physiologique et de la podologie équine, une approche différente s’est développée, parfois perçue comme une remise en question des pratiques traditionnelles. Malheureusement, au lieu de favoriser des échanges constructifs, cela a souvent mené à des affrontements.

❌ Une dérive inacceptable
Les débats techniques sont normaux et nécessaires. Mais sur les réseaux sociaux, certains vont bien plus loin : insultes, propos diffamatoires, attaques personnelles sur le parcours ou la légitimité des professionnels… C’est honteux. Ces dérapages n’apportent rien, si ce n’est un climat de haine totalement contraire aux valeurs du soin et du respect du cheval.

POV :
Je ne perdrai JAMAIS mon temps, que je considère précieux, à porter des propos orduriers sur les réseaux sociaux. Mon énergie, je la consacre aux chevaux, à leur bien-être, et à transmettre des connaissances utiles à ceux qui veulent apprendre. Je préfère avancer avec des échanges constructifs plutôt que me perdre dans des conflits stériles.

📎 La situation légale en France : un vide juridique

En France, la pratique du parage est strictement encadrée par la loi. Selon l’article L.243-3 du Code rural et de la pêche maritime, seuls les vétérinaires et les maréchaux-ferrants titulaires d’un diplôme reconnu sont autorisés à réaliser des actes de parage et à traiter les maladies du pied des équidés. Cependant, cette réglementation est en contradiction avec le droit européen, qui reconnaît la liberté d’établissement et l’exercice des professions non réglementées dans certains pays membres. Ce vide juridique crée une situation où des professionnels compétents formés à l’étranger se retrouvent dans l’illégalité en France, alors même que leur travail est légal et encadré ailleurs en Europe.

📎 Le contexte au Québec : un encadrement flou

Au Québec, l’encadrement des professionnels du soin des sabots, tels que les maréchaux-ferrants et les podologues équins, présente également des zones d’ombre. Bien que des formations soient disponibles, notamment via l’Association des maréchaux-ferrants du Québec (AMFQ), la profession n’est pas strictement réglementée par un ordre professionnel. Cela signifie qu’il n’existe pas de cadre légal clair définissant les qualifications requises pour exercer en tant que maréchal-ferrant ou podologue équin, ni de protection légale spécifique pour ces titres professionnels. Cette absence de réglementation précise peut entraîner des variations dans la qualité des services offerts et pose des questions quant à la reconnaissance officielle de ces métiers.

📣 ET SI ON FAISAIT UN TRI ?

Parce que même si cela peut paraître surprenant pour certains, je suis d’avis qu’il sera très prochainement nécessaire de déterminer qui possède les RÉELLES compétences plutôt que de se baser uniquement sur un parcours de formation. Parce que, comme dans tous les domaines, il y aura toujours de très bons et de très mauvais. Un diplôme ou une formation ne garantit pas nécessairement la qualité d’un professionnel, et c’est le savoir-faire, l’expérience et les résultats sur le terrain qui devraient primer. Il est temps de mettre en avant la compétence réelle plutôt que le simple titre (!!!)

FINALEMENT CE QUE JE TIENS A PRÉCISER :

Les pieds des chevaux ne sont pas une bataille d’ego ou de traditions. Chaque cheval est unique, et chaque situation mérite une approche adaptée. Il ne s’agit pas de “pro-ferrure” contre “pro-pieds nus”, mais bien d’accompagner chaque cheval selon ses besoins réels.

À tous ceux et celles qui continuent d’entretenir la guerre, où trouvez vous le temps pour le faire ? 😅

BY THE WAY,
Echanger, apprendre les uns des autres et respecter les choix éclairés des propriétaires devraient être nos priorités. Après tout, le véritable juge de nos pratiques… c’est le cheval.

GLOIRE À CEUX QUI TRAVAILLENT POUR L’AMOUR DES CHEVAUX ! Honte à tous les autres !!!!

26/12/2024

La beauté est partout si l’on sait l’observer..