Léa Grappe - Ostéopathe Animalier OA775

Léa Grappe - Ostéopathe Animalier OA775 Ostéopathe animalier (OA775), je dessers le 38, 26, 69, 73, 74 et 05

Équin, bovin, canin, félin, NAC
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28/11/2025
📅 Planning du mois de décembre :🎄🐾 En décembre, offrez à vos animaux le cadeau du bien-être ! ✨C’est le moment idéal pou...
28/11/2025

📅 Planning du mois de décembre :

🎄🐾 En décembre, offrez à vos animaux le cadeau du bien-être ! ✨

C’est le moment idéal pour un bilan ostéopathique et permettre à vos compagnons de terminer l’année en pleine forme.

Un suivi adapté aide à :
❄️ Soulager les tensions accumulées sur l’année
❄️ Prévenir les raideurs hivernales
❄️ Maintenir confort, mobilité et sérénité

🎄🎆🎁 Les fêtes remplissent vite l’agenda : pensez à réserver votre créneau dès maintenant pour préparer votre animal à aborder l’hiver en douceur.

Léa Grappe - Ostéopathe animalier
📞 06.35.16.88.72 (privilégiez les SMS)
📧 [email protected]

Bonnes fêtes de fin d'année et à bientôt 😁

Post très intéressant, à lire 😉Je partage les mots de F***y, l'école d'ostéopathie nous apprend à former nos mains, à re...
24/11/2025

Post très intéressant, à lire 😉

Je partage les mots de F***y, l'école d'ostéopathie nous apprend à former nos mains, à ressentir, à palper, à tester, etc ...

Une fois cette formation acquise, j'ai choisi d'approfondir mes connaissances en nutrition, en biomécanique, en podologie, en dentisterie, en comportement, en physiopathologie de la douleur, etc ... Pour avoir la vision la plus globale possible !
Et je continue au quotidien grâce à des études, des formations complémentaires, des lectures ...

Qu’est-ce que j’ai réellement appris en école d’ostéopathie animale ?
Pour celles et ceux qui me connaissent et m’amènent leurs animaux, vous le savez :ma pratique n’a rien de classique.Avec vous, on parle nutrition, locomotion, comportement, douleur, performance et même de son c**a .… Je n’utilise pas le terme « ostéopathie », mais celui de thérapie manuelle, tant ma façon de travailler s’est éloignée de certaines approches et tant je ne me reconnais pas dans ces dernières. Et je ne me vois pas prendre en charge vos animaux autrement.
Est-ce que j’ai appris tout cela en école ?Non.

Ce que l’école m’a apporté : la main
L’école m’a transmis une chose essentielle : une main.
La capacité de palper, tester, sentir des structures que je n’avais jusque-là étudiées que dans les livres. Elle m’a appris la finesse : laisser les tissus “parler”, comprendre ce qu’ils racontent lorsqu’on les met en lien avec l’anatomie, la physiologie, la physiopathologie, la pathologie, la biomécanique…
C’est cela qui m’a réellement fascinée.
Et même si j’ai laissé certains éléments sur le côté de la route, je resterai toujours reconnaissante de cette formation qui m’a appris à sentir, à percevoir, à lire le corps autrement.

Aujourd’hui, je peux évaluer les structures d’un chien en quelques minutes, reconnaître à la palpation une chienne stérilisée, une peau d’hypothyroïdie, une hyperlaxité, une modification du tissus osseux, des triggers points si douloureux… Une fois cette base acquise, j’ai ressenti la nécessité de compléter ma pratique auprès de vétérinaires et de kinésithérapeutes, avec des formations concrètes, objectives et reproductibles.
J’ai besoin de cohérence, d’objectivation, de rigueur.Naturellement, cela m’a éloignée de certaines approches que je qualifierais simplement d’infondées.

Quand je prend en charge un animal, je réalise un diagnostic d’état :une évaluation précise, raisonnée et argumentée, basée sur mes mains, mes connaissances et l’observation globale du corps.
Ce diagnostic d’état me permet d’identifier :

-ce qui fonctionne,
-ce qui ne fonctionne pas,
-ce qui est incohérent,
-ce qui est suspect,
-ce qui doit être pris en charge médicalement.

Mais ce n’est en aucun cas un diagnostic médical.Et il faut le rappeler :même l’avis d’un vétérinaire, seul, ne suffit pas à établir un diagnostic sans examens complémentaires.
Un diagnostic fiable repose toujours sur des outils tels que :radiographies, échographies, analyses sanguines, scanner, IRM…Et pas sur un avis (aussi expérimenté soit il !).
Mes mains peuvent orienter, alerter, prioriser.Elles peuvent révéler des masses, des tensions anormales, des zones douloureuses, des asymétries.Mais ce sont les examens qui valident.D’où ma règle : sans examens, pas de diagnostic et ceci quelque soit le professionnel.

Sur le plan physiologique, ma prise en charge prend tout son sens. Une séance ne « remet » pas un animal à neuf, mais elle permet d’évaluer finement son état général et son fonctionnement réel. Chez un chiot en croissance, par exemple, je peux identifier des fragilités articulaires, une répartition musculaire incohérente ou des tensions qui, si elles persistent, pourront devenir problématiques...

Chez l’adulte, mes mains me permettent de percevoir des modifications tissulaires, une perte de propulsion, une zone de protection, une tension viscérale inhabituelle ou encore des adhérences silencieuses qui témoignent d’une adaptation du corps... Tout cela m’aide à comprendre comment l’animal s’organise, comment il compense, ce qui l’inquiète, ce qu’il protège, ce qu’il évite.

Avec une anamnèse approfondie, je peux souvent orienter vers la région, la fonction ou l’organe qui semble en difficulté. Il ne s’agit jamais de poser un diagnostic médical, mais d’émettre des hypothèses cohérentes, fondées sur la palpation, la biomécanique et l’histoire du chien.

Si la situation dépasse mon champ, aucun conseil n’est donné. C’est comme donner des corticoïdes alors qu’il y a une infection bactérienne car on a pas poussé les examens … c’est une très mauvaise idée.Seuls les examens permettront de comprendre et d’agir. Il ne se passe pas une semaine (voir jour …) sans que je détecte une masse, une anomalie suspecte, un signe précurseur.Mon rôle est d’être le premier maillon de vigilance, rien de plus, rien de moins .Et j’avoue que je trouve cela incroyable.

Ma pratique ne remplace absolument pas celle du vétérinaire et ne le pourra jamais.
En revanche, la finesse de ma prise en charge repose sur un outil très spécifique :une main entraînée à percevoir des informations que la main d’un clinicien n’a pas été formée à rechercher.
Les vétérinaires ont une expertise médicale, diagnostique, pharmacologique, chirurgicale. De mon côté, j’ai développé une expertise sensorielle, précise, centrée sur les signaux faibles que le corps exprime bien avant l’apparition de symptômes visibles.
C'est ce travail complémentaire qui permet d’agir rapidement et parfois permet d’éviter des semaines d’errance clinique.

Je me définis souvent comme une gare de tri.C’est exactement ce que je suis : une praticienne dont les sens et les connaissances servent à orienter, filtrer, prioriser.
Je ne suis ni magicienne ni guérisseuse.Je suis un outil clinique supplémentaire, qui permet parfois à votre animal d’être pris en charge plus tôt.
C’est pour cela que je ne travaille plus que sur le chien et que je limite mes consultations : cette exigence demande rigueur et précision.
C’est aussi ce qui explique pourquoi tant de vétérinaires et même des médecins (je crois que j'ai toutes la collections des spécialistes dans ma clientèle !!) m’amènent leurs propres animaux.Car ma pratique repose sur :

-des faits,
-des sensations maîtrisées,
-des limites claires,
-une collaboration constante.

Mon objectif est simple : agir, à ma juste place, pour que votre animal soit pris en charge au meilleur moment et de la meilleure manière, comme s’il était le mien.

Photographie : Marie Gibert

Encore une catastrophe provoquée par les salons du chiot ...
19/11/2025

Encore une catastrophe provoquée par les salons du chiot ...

18/11/2025
17/11/2025
Pour vous c'est quelques mesures à mettre en place dans votre quotidien. Pour eux ce sont des mois/années de vie supplém...
15/11/2025

Pour vous c'est quelques mesures à mettre en place dans votre quotidien. Pour eux ce sont des mois/années de vie supplémentaires et surtout une meilleure qualité de vie !

"MAIS ON VA QUAND MÊME PAS L’EMBÊTER AVEC ÇA ?"

C’est une phrase que j’entends de plus en plus souvent, surtout quand il s’agit des vieux chiens.
Et à chaque fois, elle me serre un peu le cœur.

– On ne va pas l’embêter avec ses médicaments, il n’aime pas ça.
– On ne va pas l’embêter avec un manteau, il ne supporte pas.
– On ne va pas l’embêter avec une chirurgie, à son âge…
– On ne va pas l’embêter avec les promenades, il ne veut plus avancer.
– On ne va pas (s)’embêter à mettre des tapis, ça ne va pas avec le salon.

Etc.
Cette phrase, à force, me met en rogne.

Parce que le vieux chien, même si sa gestion n’est pas toujours simple, qu’elle demande du temps, de la patience et parfois de l’énergie… c’est un trésor.
Un diamant, une perle dans son huître, une pépite d’or au fond d’un tamis : un cadeau rare et précieux.

Peut-être que ma sensibilité vient de la perte de Toscane, ma première chienne, partie à seulement 6 ans et demi. Je l’avais toujours imaginée vieille, un peu aigrie, toute blanchie par le temps. Elle n’a pas eu cette chance — emportée en cinq semaines par un combo foudroyant : lymphome + leptospirose.

Alors aujourd’hui, les vieux chiens, je les regarde avec un respect infini.

Et puis, on a la chance d’avoir mille façons de les aider à bien vieillir. C’est à nous de les accompagner, de leur rendre un peu de tout ce qu’ils nous ont donné. C’est le minimum.

Quelques points essentiels à ne pas négliger (liste non exhaustive !) 👇

🐾 Une bonne alimentation.
Croquettes, ration ménagère ou cru, peu importe : choisissez le meilleur pour votre ancêtre. Un aliment complet, hautement digestible, c’est la base d’un vieux chien en forme.

💊 Les médicaments.
Non, les vétos ne cherchent pas à vous extorquer de l’argent 😅.
Avec l’âge, les fonctions locomotrices, cardiaques, respiratoires ou digestives s’altèrent : c’est normal. S’il a besoin d’un traitement et qu’il le tolère, donnez-le-lui. Il y a mille astuces pour faire avaler un comprimé : mousse de foie, vache qui rit, beurre de c**ahuète, fruits…

🌿 Les compléments.
Oméga 3, chondroprotecteurs, collagène, vitamines… Ces soutiens naturels ont des effets anti-inflammatoires, protecteurs du cartilage et améliorent la mobilité. On peut même les introduire bien avant la vieillesse.

🧣 Le couvrir en hiver.
Se réchauffer demande une énergie f***e, et cette énergie n’est plus disponible pour le reste. Alors quelle que soit sa taille et quel que soit son poil, couvrez-le ! Polaire quand il fait froid, imper quand il pleut. Et si le manteau n’est pas une option, pensez à bien le sécher dès que vous rentrez de balade : serviette, peignoir, sèche-cheveux ou pulseur.

🛠 Les chirurgies.
Sujet délicat, mais parfois nécessaire. Un chien âgé mais vif, sans risque anesthésique majeur, mérite d’être soulagé. Un ligament croisé rompu non opéré entraîne souvent une arthrose sévère et irréversible. C’est une question de qualité de vie.

✂️ Griffes et coussinets.
Des griffes trop longues modifient l’appui et déséquilibrent le chien. Les poils entre les coussinets provoquent glissades et chutes, surtout sur carrelage. Je vous recommande la page sur Instagram : conseils, matériel, gestes et fréquence d’entretien.

🪟 Les tapis au sol.
Oui, ce n’est pas toujours esthétique. Mais un carrelage glissant, c’est l’ennemi n°1 du vieux chien. Mettez des tapis aux endroits stratégiques : zones de passage, près du panier, des gamelles, de l’entrée. Il doit se sentir en confiance pour se déplacer, boire, manger.

🥣 Les gamelles.
Les surélever légèrement peut aider certains chiens à mieux se nourrir, surtout s’ils ont des douleurs aux antérieurs, aux cervicales ou au dos.

🚶 Les promenades.
Toujours. Même plus lentes, plus courtes, plus calmes, elles restent essentielles. Sentir, bouger, explorer… ça nourrit le corps et l’esprit. Un chien qui ne bouge plus se démuscle, perd en autonomie — et la perte d’autonomie, c’est le début de la fin.

Chérissez vos vieux chiens.
En mars 2026, cela fera 10 ans que Toscane est partie. J’aurais tant aimé l’avoir encore à mes côtés ces dix dernières années.

Alors non, on ne va pas les laisser tranquilles « pour ne pas les embêter ». On va les aimer, les soutenir, les chouchouter… et oui, on va les embêter avec ça. ❤️
En photo, mon beau Melbourne, dans ses dernières semaines de vie, il y a déjà deux ans et demi 💔

14/11/2025

𝐄𝐧 𝐜𝐞𝐭𝐭𝐞 𝐉𝐨𝐮𝐫𝐧𝐞́𝐞 𝐌𝐨𝐧𝐝𝐢𝐚𝐥𝐞 𝐝𝐮 𝐃𝐢𝐚𝐛𝐞̀𝐭𝐞 et si on remettait un peu de science dans tout ça ? 🔬

Le diabète, c’est quand la clé (l’insuline) ne fonctionne plus ou que la serrure (les cellules) se grippe. Résultat : le sucre reste dans le sang, faute de pouvoir entrer dans les cellules.

Non, les glucides ne sont pas responsables du diabète !

🐶 Chez le chien, c’est souvent génétique : le pancréas ne produit plus assez d’insuline. Le traitement, c’est l’insuline à vie + une alimentation stable et régulière.

🐱 Chez le chat, c’est différent : l’insuline est là, mais le corps ne l’utilise plus bien.
La cause principale : le surpoids. Trop de gras, pas assez de mouvement. Bonne nouvelle : une rémission est possible avec insuline + retour au poids de forme.

💉 𝗧𝗿𝗮𝗶𝘁𝗲𝗺𝗲𝗻𝘁 𝗱𝘂 𝗱𝗶𝗮𝗯𝗲̀𝘁𝗲 : 𝗽𝗿𝗶𝗼𝗿𝗶𝘁𝗲́ 𝗮̀ 𝗹’𝗶𝗻𝘀𝘂𝗹𝗶𝗻𝗲 !

Ensuite seulement, on ajuste la nutrition :
🐶 Chien → alimentation stable, donnée au même moment que les injections
🐱 Chat → alimentation 100 % humide + perte de poids = meilleures chances de rémission

Moins de clichés, plus de science. Ce n’est pas le sucre le vrai problème… c’est la graisse.

Activité du dimanche : loto pour l' Association Cheval Mon Ami ! 😁 À demain !!
08/11/2025

Activité du dimanche : loto pour l' Association Cheval Mon Ami ! 😁
À demain !!

06/11/2025

Lien entre incontinence urinaire et douleurs lombaires ?

✅ Chez l’humain, de nombreuses études ont déjà établi un lien entre l’incontinence urinaire et les lombalgies. Il a également été démontré que le traitement des lombalgies par la physiothérapie et des exercices chez la femme réduit les symptômes de l'incontinence urinaire. Et en ce qui concerne les chiens ?
En médecine vétérinaire, une étude avait mis en évidence une corrélation entre une incompétence du sphincter urétral et mobilité réduite des lombaires L3 à L5 ( Réf : Thude, 2015 ).

✅ Une étude réalisée en 2022 a montré que le traitement des lombalgies chez le chien présentant une incontinence urinaire pouvait améliorer voire soigner l’incontinence urinaire. Cette étude a été réalisée sur des chiens montrant une incompétence du sphincter urétral. Le traitement des lombalgies a été réalisé par traitement manuel, thérapie laser et acupuncture. Les chiens souffrant d'incontinence urinaire sont le plus souvent traités par des médicaments au long cours. Cette étude permet donc d’offrir une alternative thérapeutique et de belles perspectives dans la prise en charge ostéopathique.

✅ Cette étude de 2022 de D. Lane porte sur 39 chiens dont 22 femelles stérilisées. L’ essai clinique portait sur des chiens souffrant d'incontinence urinaire pendant le sommeil, en position couchée ou immédiatement après le lever. Parmi les 39 chiens de l'étude, tous présentaient une limitation de la mobilité au niveau des lombaires (cela parlera à de nombreux ostéopathes).

➡️ 74% des chiens ont montré une diminution de la fréquence des épisodes d’incontinence urinaire uniquement à l’aide de la combinaison acupuncture, médecine manuelle et thérapie laser.

➡️ Par extension, les résultats de cet essai clinique suggèrent également un lien entre les douleurs lombaires et l'incontinence urinaire … l'incontinence urinaire serait donc potentiellement un symptôme de douleur jusqu'alors méconnu.

➡️ Références :

* The relationship between urethral sphincter mechanism incompetency and lower back pain: Positing a novel treatment for urinary incontinence in dogs
David M Lane1, Sarah A Hill2
* Thude T.R. Chiropractic abnormalities of the lumbar spine significantly associated with urinary incontinence and retention in dogs: chiropractic associated with incontinence. J. Small Anim. Pract.




06/11/2025

Connaissez-vous la règle de la main ?
Elle est simple : chaque jour d’immobilisation = environ 4 jours de revalidation pour retrouver une fonctionnalité normale des tissus.

Oui, l’immobilisation peut être indispensable dans certains cas : chirurgie avec nécessité de consolidation osseuse, phase inflammatoire précoce ou cicatrisation où une surcharge serait délétère.
Mais dans de nombreux autres cas, l’immobilisation stricte la fameuse « cagothérapie » est appliquée sans justification et entraîne des conséquences tissulaires majeures.

Ce que l’on sait aujourd’hui sur les tissus musculaires après immobilisation :
Dès 48 heures sans mouvement, les fibres musculaires commencent à :

-Perdre du volume (atrophie)
-Se désorganiser
-Perdre leur capacité à produire de la force
-Perdre leur proprioception (capacité à « sentir » le mouvement)

Et ce n’est pas tout :
la cicatrisation d’un muscle ne se fait pas en régénération pure, elle se fait en réparation, c’est-à-dire avec formation de tissu cicatriciel qui :

-Est moins élastique
-Se rétracte
-Diminue la capacité d’allongement et d’absorption des contraintes

Le mouvement précoce mais encadré permet justement :

-La bonne orientation des fibres en régénération
-La réduction de la taille et de la densité de la cicatrice
-Le retour de la vascularisation
-Le maintien de la force et de la proprioception
Ainsi :
→ Trop d’immobilisation = cicatrisation désorganisée + tissus fragiles + risque de rechute.

Ce que montre la recherche
( dont L’étude Järvinen et al. sur les lésions musculaires)

Quelques jours de repos sont utiles uniquement pour permettre au tissu cicatriciel de se former.

Au-delà, si le mouvement n’est pas repris :

les fibres se régénèrent mal, la cicatrice devient trop dense, et la fonction musculaire ne revient pas correctement.

Ils montrent même :
Immobilisation 5–7 jours = cicatrice stable + mouvement contrôlé = récupération optimale
Immobilisation > 10–14 jours = perte de force prolongée, raideurs, compensations, risque élevé de re-blessure

Et prenons un exemple concret, parce que vous allez certainement vous y reconnaître.

Votre chien se fait une entorse.
Vous ne consultez pas tout de suite un ostéopathe pour réduire la lésion. Vous observez qu’il boite, vous donnez des anti-inflammatoires (souvent sans avis vétérinaire), et au bout de 5 jours, ça va déjà mieux. La boiterie est moins visible, le chien pose mieux. Vous vous dites donc : « Bon, c’était pas si grave. On va juste le laisser au repos. »

Vous instaurez alors un repos strict, sorties p**i en laisse, rien d’autre. Au bout de 8 à 10 jours, il n’est pas totalement carré, mais il ne souffre plus. À 14 jours, la boiterie a disparu.
Vous reprenez donc les activités habituelles entre 15 et 20 jours après le début de la blessure.

Et c’est là que tout se joue.
Parce que pendant ces 2 semaines de repos strict, les tissus ont :

-perdu en élasticité
-perdu en force
-cicatrisé de manière désorganisée

Vous avez l’impression qu’il « va mieux » parce que vous ne voyez plus la boiterie. Mais fonctionnellement, le muscle, les tendons, les tissus conjonctifs ne sont plus prêts à reprendre l’activité.

Alors oui, vous reprenez…
Et les conséquences arrivent :

→ Boiterie qui réapparaît sur terrain irrégulier au début puis partout, rien juste quelques foulées au démarrage ...
→ Raideurs au lever
→ Fatigue plus rapide sur le site de la blessure
→ Puis, à terme, douleurs chroniques et compensations

Pas parce que la blessure était grave à la base.
Mais parce qu’elle n’a pas été accompagnée, et que la reprise a été faite sur des tissus fragilisés.

C’est cela, la conséquence d’une gestion classique « anti-inflammatoires + repos strict + reprise directe » :
On laisse les tissus cicatriser seuls, mais mal.

Alors par pitié, faites vous accompagner ...
Et pour illustrer cela des muscles avant et après 9 jours d'immobilisation ... impressionnant n'est il pas ?
(Image extraite d'une conférence C.Zink).

Adresse

Saint-Martin-d'Hères

Heures d'ouverture

Lundi 08:00 - 19:00
Mardi 08:00 - 19:00
Mercredi 08:00 - 19:00
Jeudi 08:00 - 19:00
Vendredi 08:00 - 19:00
Samedi 08:00 - 19:00
Dimanche 08:00 - 19:00

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