Anti discrimination envers les animaux

Anti discrimination envers les animaux Le pire des racismes c'est celui que l'homme fait subir aux animaux Mépris des animaux et racisme : une même logique !

Naguère, les Noirs ont été comparés à des singes et les Juifs à de la vermine. Or, réfléchissant sur l’Holocauste, Theodor Adorno avait laissé entendre qu’un phénomène comme l’extermination des Juifs à Auschwitz commence lors­qu’on regarde un abattoir et qu’on laisse faire en se disant que ce ne sont que des animaux. La logique de son raisonnement était simple: si une personne trouve légitime d’ab

attre sans nécessité des animaux, elle ne verra pas de problème moral à ce que l’on agisse de même envers tout groupe d’humains rabaissés au rang de l’animalité. On comprendra facilement pourquoi cette thèse d’Adorno est souvent mise en avant par les défenseurs de la cause animale. Anti Discrimination envers les animaux vous informe :

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05/06/2025

NI EMPATHIE, NI COMPASSION !

La lettre de Gérard CHAROLLOISLES CHASSEURS VISENT UNE FRANCE ARCHAÏQUEQUI N'EXISTE PLUSLa Fédération Nationale des Chas...
05/06/2025

La lettre de Gérard CHAROLLOIS

LES CHASSEURS VISENT UNE FRANCE ARCHAÏQUE
QUI N'EXISTE PLUS

La Fédération Nationale des Chasseurs demande à ses militants de saisir les maires de revendications ridicules et anachroniques.
Les maires sont présumés être les représentants d’une arriération morale liée à la ruralité profonde.
Sociologiquement, la chasse comptait, en 1975, deux millions d’adeptes.
Aujourd’hui, il RESTE huit cent mille chasseurs en France.
Ce nombre diminue constamment.
En Dordogne, en 1984, on dénombrait quarante mille chasseurs.
Aujourd’hui, ils sont environ 16.000.
Pourquoi ?
Plusieurs causes objectives expliquent cette réduction progressive.
D’une part, les mentalités évoluent, en ce sens que les animaux sont perçus comme des êtres sensibles, que la Nature appelle une approche nouvelle fondée sur son respect et sa protection.
D’autre part, les animaux sauvages disparaissent pour nombre d’espèces naguère abondantes : lapins, perdrix, grives, alouettes, bécasses, cailles. Les campagnes deviennent des déserts de vies, surtout en zones agricoles.
Politiquement, le poids du lobby chasse sur l’appareil d’état est disproportionné au nombre réduit des chasseurs.
La chasse ne s’organise pas en libres associations de droit commun.
Une ordonnance PETAIN du 28 juin 1941, publié au journal officiel de l’état français du 31 juillet 1941, créa les "sociétés départementales des chasseurs", dans l’esprit corporatiste de la Révolution Nationale du gouvernement de VICHY , esprit qui renaît présentement des cendres funèbres du fascisme.
Ces « sociétés » devinrent sans autre changement les « fédérations départementales des chasseurs » par arrêté du 15 novembre 1945.
Recette : unicité départementale, adhésion et cotisation obligatoires pour tout chasseur.
Ces fédérations sont coiffées à l’échelon national par une fédération nationale des chasseurs : pyramide corporatiste dotée de moyens financiers colossaux.
Ce lobby pèse sur la vie publique et impose ses choix au reste de la population.
Toutes les enquêtes d’opinion effectuées par des instituts impartiaux révèlent une immense majorité de contemporains hostiles à un loisir perçu comme cruel, anachronique et dangereux.
Ainsi, 80% des français souhaitent des dimanches sans chasse.
Percevant ce rejet par l’opinion majoritaire, le lobby s’efforce de « bétonner » son emprise sur les élus jouant du mythe d’une ruralité « arriérée » en décalage avec les « bourgeois urbains », écologistes de salons !
D’où l’appel aux maires identifiés comme relais d’une France archaïque qui n’existe plus.
A titre de prétexte et propagande, le lobby brandit les sangliers proliférants et la nécessité de réguler leur nombre, véritable service public d’intérêt général.
Mais voici revendiqué le piégeage des petits oiseaux à l’aide de gluaux, de filets, de lacets, modes de chasse condamnés par le droit communautaire comme affectant des espèces à l’évidence menacées d’extinction.
Et voici le refus de limiter le temps d’ouverture de la chasse pour mieux sécuriser les randonnées dans la Nature pour les autres usagers pacifiques de la Nature.
Que penser du problème des sangliers alibis ?
Ceci : en fait, si le sanglier disparaissait, les fédérations départementales des chasseurs perdraient 70% de leurs derniers adhérents.
Le sanglier sauve la chasse car avec le chevreuil, il constitue une des espèces encore présentes dans nos campagnes.
Alors les sangliers actuels sont génétiquement coupés de porcs domestiques qui en accroissent la prolificité.
En vérité, la fédération nationale des chasseurs s’agite en permanence pour allonger les périodes d’ouverture de la chasse, les modes de chasses fussent-ils cruels comme le déterrage du blaireau ou non sélectifs comme les gluaux, sans considération pour la mort de la biodiversité.
Logique : le lobby ne gère pas la faune mais uniquement le nombre de ses adeptes en voie d’extinction inéluctable.

Gérard CHAROLLOIS
Convention Vie et Nature

ET ENCORE LA CHASSE ...Le débat sur la chasse occulte trop souvent l’essentiel : la question éthique. Oui, la chasse gén...
18/02/2025

ET ENCORE LA CHASSE ...

Le débat sur la chasse occulte trop souvent l’essentiel : la question éthique.



Oui, la chasse génère une insécurité liée à son caractère accidentogène.
C’est qu’une arme ne sert qu’à tuer. Une arme représente un danger certain et parfaitement objectif.
L’humain pacifié n’aime pas les armes.

Oui, la chasse compromet la biodiversité par des tirs intempestifs sur des espèces protégées, par le dérangement qu’elle provoque dans les milieux naturels, par les pollutions par le plomb des sols et des eaux.

Mais l’essentiel est ailleurs.

La question de fond évite d’être posée tant elle touche à l’éthique.
La voici : l’homme a-t-il le droit moral de tuer pour se distraire, s’amuser, sans autre nécessité que tromper son ennui et assouvir une pulsion de mort ?
La chasse loisir pose le problème fondamental du rapport à la vie, aux êtres sensibles, à autrui, cet autrui étant ici tout animal doté d’une capacité d’éprouver le principe du plaisir/déplaisir.
Bien sûr, ce débat est interdit car insoutenable.
La Commission Européenne engage une procédure contre la France pour une violation de l’article 8 de la directive 2009 -147 relative à la conservation des oiseaux.
La Commission reproche à la France d’autoriser la chasse aux colombidés à l’aide de filets dans cinq départements du Sud-Ouest.
Chasses massives et non sélectives, ces pratiques contreviennent au droit de l’Union Européenne.
Moins dangereux pour l’humain que les tirs, le « braconnage » par gluaux dans le Sud-Est, par des lecques en Lozère, par lacets dans les Ardennes, par filets en Sud Aquitaine représente une manifestation de mépris de la souffrance et de la vie des oiseaux.
La Commission sanctionne par une poursuite devant la cour de justice de l’Union Européenne la chasse à la française.
Très bien.
Mais elle ajoute qu’elle le fait au nom « d’une chasse durable ».
Or, la chasse ne doit pas être durable, pas plus que le célèbre « développement durable ».
La chasse n’est jamais un art de vivre, mais un art de tuer.
Le respect du Vivant participe d’une éthique évolutive, du principe d’hominisation.
Notre espèce a été exterminatrice durant des millénaires.
Elle s’avère la plus nuisible en ce qu’elle anéantit toutes les autres formes de vies.
Le comportement de l’homme peut muter.
L’opposition à la chasse traduit cette tentative de mutation sans laquelle la viabilité de la planète sera compromise.
Car chasser le vivant ne se fait pas qu’aux filets, aux gluaux, aux fusils, aux pièges, mais aussi à l’aide du béton, du bitume, des pollutions chimiques, de l’artificialisation systématique.
Je sais, le vent souffle du mauvais côté depuis quelques années et les viles sentiments, l’esprit de lucre et la sottise sont à la mode.
Tant p*s !
Les modes passent, parfois au prix de grandes souffrances pour les peuples qui décidément ont la mémoire bien courte.

Gérard CHAROLLOIS
Convention Vie et Nature

Brèves de terrier :Blaise le blaireau : « Le Président Macron a affirmé que son second mandat serait écologique ou ne se...
20/01/2025

Brèves de terrier :

Blaise le blaireau : « Le Président Macron a affirmé que son second mandat serait écologique ou ne serait pas »

Marta la fouine : « Il a tenu son engagement : il n’est pas ! »


Naturellement vôtre

Meles meles

https://www.youtube.com/channel/UCNjHlSraXGd-yt0RWZdWUFA



Addendum au précédent « Echo des Terriers » consacré à « ces agriculteurs qui commencent à nous les briser menu » (voir PDF joint) :

Nous avons eu droit à la dénonciation des contrôles jugés trop nombreux qui mineraient la vie des agriculteurs. Et à la stigmatisation de la police de l’eau de l’OFB : le site Contexte a révélé un rapport qui contredit les contrôles incessants dont seraient victimes les agriculteurs. En réalité, 89 % des exploitations n'ont pas subi de contrôle sur un an, seulement 10 % ayant fait l'objet d'un contrôle et 1 % de deux ou plus (p. 20). - https://www.contexte.com/article/environnement/info-contexte-agriculture-le-rapport-qui-contredit-la-these-du-trop-grand-nombre-de-controles-des-exploitations_209000.html Avec en conclusion : « Aux termes de ses travaux, la mission constate un écart notable entre le ressenti des exploitants agricoles d’une pression de contrôle élevée assortie d’une sévérité des sanctions et des peines en découlant, et la réalité des contrôles réalisés dans les exploitations agricoles et des sanctions et peines effectivement prononcées. Au cours de ses déplacements et de ses auditions, la mission n’a recueilli que peu d’illustrations concrètes de situations de contrôles excessifs portant sur une même exploitation. Par ailleurs, les données sur les suites tendent à montrer que les exploitants agricoles sont finalement rarement poursuivis hormis dans les cas de fraude, de réitération, de refus de mise en état ou de préjudice économique important » https://www.igedd.developpement-durable.gouv.fr/revision-des-procedures-de-controle-et-des-a4095.html).

Nous avons eu droit à la dénonciation de l'agrobashing dont seraient victime les agriculteurs d'une manière récurrente : un article publié dans Le Monde réfute catégoriquement cette idée puisque cinq ans après leur mise en place, les observatoires de l’agribashing, chargés d’évaluer, à l’échelle des départements, les « atteintes idéologiques » au monde agricole, ont eu une activité très limitée, voire nulle, selon des documents obtenus par l’ONG ARIA. - https://www.lemonde.fr/planete/article/2024/12/27/l-agribashing-un-element-de-langage-endosse-par-les-pouvoirs-publics-pour-un-phenomene-toujours-introuvable_6469156_3244.html

Cinq ans après leur mise en place, les observatoires de l’agribashing, chargés d’évaluer, à l’échelle des départements, les « atteintes idéologiques » au monde agricole, ont eu une activité très limitée, voire nulle, selon des documents obtenus par l’ONG ARIA.

SOMBRE HECATOMBEAU MOINS 28 MILLIONS D’ANIMAUX TUES CHAQUE ANNEE Combien d’animaux sont tués par la chasse de loisir cha...
20/01/2025

SOMBRE HECATOMBE

AU MOINS 28 MILLIONS D’ANIMAUX TUES CHAQUE ANNEE

Combien d’animaux sont tués par la chasse de loisir chaque année en France ? Bien malin qui pourrait répondre précisément à cette question. Pas l’Etat français en tous cas, pourtant tenu de veiller au bon état de conservation des espèces chassables. Ni les responsables cynégétiques puisque, sauf cas particuliers, les chasseurs n’ont pas d’obligation à tenir les comptes.

Les cas particuliers sont les espèces qui font l’objet d’un plan de chasse à savoir les cerfs élaphes, daims, mouflons, chamois, isards et chevreuils. Des bracelets sont prédistribués par l’Etat à titre individuel https://www.legifrance.gouv.fr/codes/section_lc/LEGITEXT000006074220/LEGISCTA000006176909/

Et aussi, à titre exceptionnel, la Bécasse des bois qui fait l’objet d’un prélèvement maximal autorisé (PMA) https://becassiersdefrance.com/le-prelevement-maximal-autorise-pma-de-la-becasse-des-bois-communication-oncfs/

Sans oublier la chasse sur le domaine public fluvial et maritime qui fait l’objet d’une adjudication (et oui l’Etat se fait de l’argent sur le dos de la nature).


Mais, contrairement à la pêche industrielle qui a l’obligation de comptabiliser les « prélèvements » afin de tenir compte de l’évolution des « stocks » et de réguler si besoin l’activité, la chasse tout aussi industrielle du fait du nombre de pratiquants, d’espèces chassables et du nombre d’individus tués, est considérée comme un loisir privé qui n’a pas de compte à rendre à la société. La connaissance des tableaux de chasse se fait au doigt mouillé (sur la gâchette). Certains chasseurs se vantent de tableaux de chasse extraordinaires (chez les pêcheurs de loisir c’est le syndrome de la sardine qui bouche le port de Marseille), quand d’autres, beaucoup plus nombreux, ne déclarent rien et ne veulent pas déclarer leurs prises.



En 2018 seulement, motivée par la perspective offerte par le gouvernement de continuer à pouvoir chasser des espèces d’oiseaux même en mauvais état de conservation (nommée pudiquement « gestion adaptative »), et de contredire les études scientifiques qui ne lui conviennent pas, la Fédération Nationale des Chasseurs a fini par développer une application. Du doux nom de « Chass Adapt » https://www.chasseurdefrance.com/chassadapt/ Force est de constater que six ans plus t**d cette application n’est toujours pas fiable. Une part non négligeable des chasseurs français sont âgés et ne possèdent pas de « smartphone ». Des territoires chassés sont des « zones » blanches » où le téléphone ne passe pas. Or, quand on ne note pas tout de suite ses prises, il y a moins de chances de le faire à la maison, quand bien même le chasseur y disposerait d’un ordinateur. Sans doute de trop nombreux chasseurs considèrent qu’ils n’ont pas de comptes à rendre. Voire que la transparence pourrait les desservir si le grand public se mettait à appréhender la réalité des tableaux de chasse, y compris sur des espèces en danger et inscrites pour cela sur les listes rouges de l’UICN.



Lorsque le Président Emmanuel Macron, en début de mandat, a fait un cadeau de plus de 40 M€ au monde de la chasse, dont une rente de 20 M€ par an d’écocontribution versée par les Agences de l’Eau (donc par les citoyens consommateurs d’eau), il n’a pas eu l’idée ou l’envie d’exiger la fourniture de tableaux de chasse annuels en contrepartie. Pourtant, au regard des subventions reçues par le monde de la chasse de la part de l’Etat comme des collectivités (les ONG sont des amateurs à comparer), et s’agissant d’un bien commun, l’exigence de transparence saute aux yeux. Du reste les pays qui ne tordent pas le concept de gestion adaptative comme l’Etat français et la FNC, communiquent les tableaux de chasse dans leur exhaustivité afin de discuter de la possibilité ou non -et en quelle quantité- de chasser telle ou telle espèce en fonction de sa dynamique de population sur les dernières années. Suivre les tableaux de chasse prend tout son intérêt dans la durée et sans changer de méthode, pas ponctuellement.



Faute d’obligation de « reporting » (oui c’est moche mais plus court que « communication exhaustive des données »), les tentatives de synthèse sont rares et approximatives. La seule connue a été menée par l’Office National de la Chasse et de Faune Sauvage. Elle portait sur la saison 2013-2014https://professionnels.ofb.fr/sites/default/files/pdf/RevueFS/FauneSauvage310_2016_Supplement.pdf Il y a dix ans déjà. Et depuis, plus aucune enquête sérieuse. Et encore, s’agissant d’estimations sur la base d’échantillons déclaratifs, les fourchettes allaient du simple au double voire au triple pour certaines espèces. Entre 45 618 et 137 789 pour la tourterelle des bois pourtant en danger et pour laquelle la chasse a été suspendue depuis. Concernant cette espèce, on note que les effectifs sont en plein redressement 5 ans après le moratoire qui la protège. Preuve vraisemblablement que la chasse était bien un facteur déterminant et non seulement la disparition des bocages comme l’affirmaient l’Etat, le Ministre et les fonctionnaires du ministère normalement en charge de l’écologie, le Directeur et les services de l’OFB. Au point que la perspective de réautoriser sa chasse est en discussion au niveau européen.


C’est en grande partie sur cette enquête de l’ONCFS que s’est basée l’association Animal Cross pour publier en octobre dernier une estimation du nombre d’animaux tués en France par la chasse chaque année : 25 à 38 millions d'animaux tués à la chasse chaque année - Animal Cross Mais en omettant qu’entre 2013 et 2023, il y a 80 à 100.000 porteurs de fusils en moins. Que les pratiques changent, avec une montée de l’appétence pour le « gros gibier » comme le sanglier. Et qu’il convient d’enlever les espèces exotiques et de rajouter les animaux blessés à mort et perdus.

Car, de même que des poissons manqués par des pêcheurs meurent de leurs blessures, de nombreux animaux succombent sans pouvoir être ramenés par les chasseurs. Jean-Dominique Lebreton, spécialiste des dynamiques de populations qui a par exemple contribué au numéro spécial de la r***e de l’ONCFS https://professionnels.ofb.fr/sites/default/files/pdf/RevueFS/FauneSauvageHS_2019_complet.pdf, a analysé ce sujet du « crippling loss », littéralement les « pertes invalidantes ». Une analyse des publications scientifiques le conduit à estimer les pertes à un ordre de grandeur d’au moins 30% du tableau déclaré. En soulignant le cas particulier des oiseaux d’eau plus souvent « perdus » dans des milieux inaccessibles même pour les chiens.



Ce qui signifie qu’il faut multiplier les tableaux de chasse par 1,3 pour s’approcher de la réalité des tableaux de chasse. Et plus encore si l’on considère la mortalité à plus long terme par :

L’ingestion de plomb dans le gésier conduisant au saturnisme ;
L’abandon des couvaisons par le dérangement en période de nidification ;
L’affaiblissement par envol sur les aires de repos des migrateurs ;
Le braconnage, par nature non déclaré, y compris d’espèces protégées ;


Bref on peut, malgré l’intervalle de confiance très élevé dû aux incertitudes de son étude (et qui ne tient pas compte du « crippling loss »), s’en tenir comme base de calcul à la fourchette haute des estimations de l’ONCFS pour estimer le nombre d’animaux tués chaque année :

- 4.865.916 individus de petite faune de plaine (lapins, lièvres, perdrix), et ce après avoir enlevé le Faisan de Colchide (3 312 534) et le Faisan vénéré (143 477), espèces exotiques introduites chaque année ; mais sans enlever les 1.400.000 colverts relâchés chaque année avec des effets positifs (moins de pression sur les espèces sauvages) mais également négatifs (pollution génétique, risques sanitaires etc.).

- 537.271 petits carnivores et rongeurs (mustélidés et renards), après avoir enlevé le rat musqué et le ragondin espèces exotiques envahissantes ;

- 1.320.566 corvidés (Freux, Corneille, Geai, Pie) et étourneaux ;

- 10.264.029 oiseaux de passage dont 2.018.648 Grives musiciennes (!) ;

- 2.910.810 oiseaux d’eau (oies, canards, limicoles principalement) ;

Ce qui fait un joli total de 19.898.592 animaux tués chaque année. Que je multiplie par 1,3 de « crippling loss » (il faut suivre les amis !) = 25.868.169.

Auxquels nous rajoutons 1.570.768 ongulés (cerf, chamois, chevreuil, mouflon, sanglier principalement) à qui nous n’appliquons pas le « crippling loss » (vraiment il faut vous concentrer !) mais un soupçon de braconnage, et une pincée d’oubli de pose de bracelets https://www.chassons.com/chasse-en-france/faits-divers/orne-10-000-euros-damende-pour-un-chasseur-ayant-abuse-de-son-plan-de-chasse/365734/



Soit un total de 27.438.937 animaux tués que vous nous permettrez d’arrondir à 28 millions.



Nous sommes bien dans la fourchette donnée par l’association Animal Cross. Après avoir décompté quelques espèces exotiques et d’élevage.



De la fourchette à l’assiette, sachant qu’un sanglier pèse en moyenne 30 Kg, et qu’il s’en tue environ 850.000 x 1,3 = 1.105.000, quel est le poids des sangliers tués chaque année en France ?



Réponse : 33.150 tonnes ! La charge d’un train de marchandise de la SNCF… https://www.google.com/search?client=firefox-b-d&q=poids+train+de+marchandises



Sachant qu’une Grive musicienne pèse environ 70 gr, qu’il s’en tue 2.020.000 x 1,3 = 2.626.000 chaque année, quel poids de Grives musiciennes mortes sous les balles chaque année ?

Réponse : 184 tonnes environ. Fichtre la capacité d’un wagon de marchandise !



Plus difficile encore : qu’est-ce qui est plus lourd un kilo de plumes ou un kilo de plomb ?



Réponse un kilo de plomb dans un kilo d’oiseau.



Les cons ça ose tout : vous avez loupé le discours de politique générale du dernier nouveau Premier Ministre ? C’est ici : https://www.youtube.com/watch?v=vuZHiYSU68M Vous voulez connaitre ses ambitions pour la nature mais vous ne voulez pas y consacrer 1h30 ? L’Echo des terriers a eu pitié de vous. Voici ce qu’il vous suffit de retenir:



« L’écologie n’est pas le problème c’est la solution » apparait à la 60ème minute environ. Si le concept de « protection de la biodiversité » est bien cité une fois, il n’y a rien derrière. Tout porte sur le changement climatique, la stratégie bas carbone et le développement du nucléaire.



En revanche, le soutien à une agriculture non durable vaut son pesant de cacahuètes : « Je veux avoir un mot particulier pour les filières agricoles… Les agriculteurs, les paysans, le monde d’où je viens, avaient la certitude d’être les meilleurs connaisseurs et défenseurs de la nature. On les accuse aujourd’hui de nuire à la nature. Et c’est une blessure profonde. Quand les inspecteurs de la biodiversité viennent inspecter les fossés ou les points d’eau avec une arme à la ceinture dans une ferme déjà mise à cran par la crise, c’est une humiliation. Et c’est donc une faute… on impose à nos agriculteurs des normes qui ne sont pas imposées à nos voisins au sein même de l’Europe… je ne suis pas d’accord pour qu’on assimile les eaux de surface avec la nappe, nos agriculteurs vivent cela comme une injustice (NDLR Cf les mégas bassines !) …nous remettrons en question les pyramides de normes… ceux que l’on contrôle doivent avoir leur mot à dire sur les contrôles ».



On imagine bien le ministre de l’Intérieur déclarer à propos des chauffards ou petits dealers « ceux que l’on contrôle doivent avoir leur mot à dire sur les contrôles ».

Pendant ce temps, des sénateurs préparent un projet de loi pour « lever les contraintes à l'exercice du métier d'agriculteur » https://www.senat.fr/dossier-legislatif/ppl24-108.html d’aller jusqu’au bout ? Pour réagir c’est ici : https://pplduplomb.agirpourlenvironnement.org/?utm_source=brevo&utm_campaign=CA%20PPL%20Duplomb&utm_medium=email

Interpellez vos sénateurs et sénatrices pour rejeter intégralement et fermement la proposition de loi « visant à lever les contraintes à l'exercice du métier d'agriculteur » déposée par Laurent Duplomb.

GRIPPE AVIAIRELES OISEAUX SAUVAGES ONT BON DOSDepuis une dizaine d’années à la même période élus et journalistes reprenn...
13/12/2024

GRIPPE AVIAIRE

LES OISEAUX SAUVAGES ONT BON DOS

Depuis une dizaine d’années à la même période élus et journalistes reprennent en chœur le cri d’alarme des producteurs de volailles du sud-ouest : catastrophe, les oiseaux migrateurs sont de retour, amenant avec eux des virus terribles qui menacent les élevages. C’est la désormais fameuse « grippe aviaire » connue sous les sigles HxNy avec H de 1 à 16 et N de 1 à 9 : https://www.anses.fr/fr/content/linfluenza-aviaire-en-11-questions



La Docteure Martes foina que nous avons consultée nous confirme : « cette grippe aviaire, ou « grippe du poulet », est une infection due à un virus de la famille des Orthomyxoviridae qui comprend plusieurs genres dont Influenzavirus A, lui-même divisé en sous-types tels que H5, H7 et H9. Cette infection peut toucher presque toutes les espèces d’oiseaux, sauvages ou domestiques. Elle peut être fortement contagieuse, notamment chez les poulets et les dindes, espèces pour lesquelles la mortalité est susceptible d’être très élevée ».



Et l’ANSES d’expliquer https://www.anses.fr/fr/content/influenza-aviaire-



Chaque année, à titre préventif, des dizaines de millions de volailles d’élevage sont abattues y compris en périphérie des foyers déclarés -plus de 50 millions en Europe entre octobre 2021 et septembre 2022 https://www.ladepeche.fr/2022/12/28/agriculture-leurope-fait-face-a-la-pire-grippe-aviaire-de-son-histoire-10891942.php Leur seul tort est d’être nées volailles dans des élevages. Tu nais, tu meurs. Pourquoi ? Pour rien, même pas le prétexte de nourrir un carnivore ou un omnivore. https://www.fondation-droit-animal.org/110-abattage-preventif-une-pratique-controversee/



Dans le monde, des centaines de millions d’oiseaux domestiques ont été abattus par sécurité, alors que moins de 200 cas de contamination humaine ont été constatées. Les abattages sont aussi liés aux intérêts commerciaux des élevages pour l’exportation. Environ 1,7 million de volailles sont morts ou ont été abattus au cours du mois d’octobre 2024, principalement en Amérique et en Europe. Non seulement le risque de transmission à l’homme est très faible bien que des cas existent comme cet exemple encore récemment au Canada https://www.canada.ca/fr/sante-publique/services/maladies/grippe-aviaire-h5n1.html, mais ce virus ne se transmet pas entre humains.

Des cas de transmission des oiseaux aux mammifères sont également avérés. De quoi mobiliser nos nemrods toujours à l’affut d’un prétexte pour dégommer Maître Goupil : https://www.chassepassion.net/actualite-de-la-chasse/chasse-petit-gibier-deau/des-renards-infectes-par-le-virus-de-la-grippe-aviaire-en-belgique/

Le fait d’utiliser le pluriel (alors qu’il n’y a qu’un cas ici) et de parler de « développement du virus », peut laisser au lecteur l’impression qu’il s’agit d’un développement nouveau, récent et donc inquiétant quant à l’évolution possible. Après la rage, les renards nous menacent avec la grippe aviaire. Vérification faite il n’en est rien.



L’information est avérée, elle provient de l'Agence Flamande pour la nature et les forêts (INBO) https://www.vlaanderen.be/inbo/persberichten/ On la retrouve sur https://www.brusselstimes.com/health/263738/bird-flu-kills-at-least-two-foxes-on-belgian-coast

https://www.vrt.be/vrtnws/fr/2022/07/29/la-grippe-aviaire-a-tue-au-moins-deux-renards-en-flandre/ Mais en y regardant de plus près on peut lire : pas de raison de paniquer. Le fait que la grippe aviaire ait été constatée chez des renards ne doit pas être forcément inquiétant. "Tout comme les êtres humains, les animaux peuvent attraper la maladie, en mangeant des oiseaux contaminés. Mais ils ne peuvent se contaminer entre eux”.



Et, surtout, l’information n’a rien de nouveau. Dès 2005-2006, plusieurs cas sur des mammifères ont été notifiés, y compris domestiques : des bovins, en octobre 2024 et des porcs En 2024, un cas d'IAHP H5N1 chez un porc a été notifié par les États-Unis d'Amérique. Ce porc domestique était en contact étroit avec des oiseaux de basse-cour infectés par l'IAHP dans l'Oregon. Le séquençage n'avait révélé aucune modification du virus H5N1 susceptible d'accroître sa transmissibilité à l'homme, ce qui indique que le risque actuel pour le public reste faible. Par ailleurs, 47 cas d'IAHP concernant des félins captifs dans un zoo et une zone d'écotourisme (lions, léopards, tigres) ont été identifiés. Il y a eu d'autres cas en Amérique du Nord. Des articles témoignent du passage des virus HP de grippe chez des mustélidés et même des phoques. Le renard n'est donc pas un danger mais la victime, car il ne peut pas le transmettre à un autre mammifère.



Dans le cas présent un canard peut se vanter d’avoir tué un renard !

Bref tout irait bien dans les élevages européens sans la nature sauvage qui nous menace. Le danger vient de l’extérieur. Ne pourrions-nous vivre confinés, comme les canards ?

En réalité il n’y a pas que les canards qui sont confits, il y a les idées aussi.



Une image contenant oiseau, clipart, illustration, dessin humoristique

Description générée automatiquement

On voit bien dans ce schéma simplifié que la source du danger viendrait des oiseaux sauvages, pas des élevages. Ce ne sont jamais les élevages industriels qui contaminent les oiseaux. Pauvre poule toute seule, elle doit s’ennuyer… C’est du reste le discours dominant des tenants de l’agriculture intensive. J’entendais il y a quelques années la Présidente de la FNSEA, Christiane Lambert, expliquer sur France Inter que les pauvres éleveurs étaient victimes des oiseaux sauvages qui leur imposaient une contrainte supplémentaire dont ils n’avaient pas besoin tant le métier était difficile. « Et le peu qui viendra d’eux à vous c’est leurs fientes… ».



Heureusement chaque année les subventions européennes, nationales, régionales et départementales permettent d’abattre des millions de volailles, et de rebâtir le même système d’élevage industriel mortifère.



Mais reprenons depuis le début, c’est-à-dire en 1878 quand le virus apparait pour la première fois en Italie. S’ensuivent des épidémies dévastatrices dans les premiers élevages de volailles au lendemain de la première guerre mondiale dans de nombreux pays, y compris les USA et l’ouest de l’Europe. Des épidémies sont ensuite régulièrement recensées dans le monde jusqu’à l’apparition en 1997 d’une souche du virus H5N1 en Asie où il a tué 6 personnes. De 1997 à 2005, le H5N1 n'a presque uniquement infecté que des oiseaux (volailles essentiellement) en restant confiné à l'Asie du Sud-Est. Mais à partir de 2005 il s’est propagé en Russie puis en Europe et en Afrique.



Depuis 2014, pas un automne sans grippe aviaire : H5N1 et H5N2 ont été détectés dans des élevages en Dordogne en novembre 2015 ; H5N8 sur des oiseaux appelants captifs issus d’élevage dans le Pas-de-Calais en 2017 ; H5N6 et H5N8, en 2017-18, concernaient à 88,9 % des élevages.



Le passage du virus des oiseaux sauvages aux volailles d’élevage est avéré. C’est ce qui ressort des études successives de l’ANSES depuis des années :

1ère partie https://anses.hal.science/anses-03674371

2ème partiehttps://www.anses.fr/fr/system/files/SABA2021SA0022-1.pdf

3ème partiehttps://www.anses.fr/en/system/files/SABA2021SA0022-2.pdf



Et de la réponse de l’ANSES au DG de la LPO en avril 2022 ci-jointe.



Mais pas que mon canard ! « Pas que » car les modes de production intensifs et les échanges commerciaux notamment depuis l’Asie portent une lourde responsabilité dans le développement de l’épidémie https://bookvillage.app/produit-grippe-aviaire-%3A-ce-qu%27il-faut-savoir-%3A-les-toutes-derni%C3%A8res-infos-9782603014646-481390 . Et que l’avifaune sauvage semble bien être une des premières victimes plutôt que d’en porter la responsabilité, comme le dénonce la LPO chaque année, et en particulier en 2022 où l’épidémie a décimé la colonie de Fous de Bassan de la Réserve naturelle des Sept Iles : https://www.lpo.fr/qui-sommes-nous/toutes-nos-actualites/articles/actus-2022/grippe-aviaire-le-point-sur-la-situation-en-france

Et jusqu’aux Vautours fauves également victimes d’une forme du virus non identifié dans les élevages français. Un cadeau des élevages espagnols ? https://www.journaldemillau.fr/2022/08/06/grippe-aviaire-la-reproduction-des-vautours-fauves-bat-de-laile-11277675.php ce qui est difficilement compréhensible s’agissant de « culs de sacs épidémiologiques » (« Toi-même ! » réplique le vautour fauve).



Le Directeur de l’ANSES lui-même nous expliquait que la densité des élevages et des canards dans les élevages était telle dans le Sud-Ouest, que le virus n’a pas besoin de porteur : il se propage par voie aérienne, par aérosol. Et surtout par l’entremise des transports des spécimens associés aux différents ateliers de production (un canard est transféré à chaque étape de sa vie : élevage du caneton, élevage de l’adulte, gavage, abattage, découpe, transformation). Ce sont souvent des systèmes où les éleveurs sont « prestataires de service » pour les entreprises de transformation, qui sont décisionnaires sur les pratiques d’élevage.



Face au risque de grippe aviaire (mais non pas dans un souci de bien-être animal, que vous êtes naïfs !), le législateur s’est emparé du sujet ; il a imposé des surfaces minimums par canard dans les élevages pour le foie gras : https://www.legifrance.gouv.fr/jorf/id/JORFTEXT000042625665



Les densités maximales en bâtiment sont fixées à :

- 15 canards par m2 jusqu'à l'âge de 21 jours,
- 10 canards par m2 du 22e au 42e jour d'âge,
- à partir du 43e jour au plus t**d et jusqu'à l'âge de mise en gavage, la densité maximale en bâtiment est de :
- 10 canards par m2 avec l'accès obligatoire à un parcours de 5 m2 minimum par canard. Dans le cas d'une utilisation fractionnée du parcours, la surface disponible instantanée est de 2,5 m2 par canard minimum.
- Ou bien
- 7,5 canards par m2 avec l'accès obligatoire à un parcours de 3 m2 minimum par canard. Dans le cas d'une utilisation fractionnée du parcours, la surface disponible instantanée est de 1,5 m2 par canard minimum.

Dans le cas d'élevage en plein air à partir du 43e jour, avec ou sans abri, la densité en parcours est au minimum de 5 m2 par canard. Dans le cas d'une utilisation fractionnée du parcours, la surface disponible instantanée est de 2,5 m2 par canard minimum. » 10 canards adultes entassés dans un m2 ? Mais c’est le luxe des grands espaces ! On comprend qu’il n’y a même pas besoin d’éternuer pour contaminer son voisin.



Depuis 2010, entrée en vigueur de la Directive européenne concernant les « poulets de chair », on ne peut pas entasser plus de 33 kg de poids d’animaux par mètre carré de bâtiment (soit environ 17 poulets/m2). Mais deux dérogations permettent d’atteindre 39 kg/m2 (environ 20 poulets/m2), et 42 kg/m2 (environ 22 poulets/m2 !) sous réserve de respecter certaines exigences. La France, troisième producteur de poulets au niveau européen, bat tous les records : plus de 80 % des poulets sont ainsi détenus au maximum autorisé par la réglementation européenne. https://www.l214.com/animaux/poulets/la-reglementation-sur-lelevage-de-poulets/



Dans le Département des Landes, premier producteur français de foie gras, 1200 agriculteurs élèvent et/ou gavent 11 millions de palmipèdes en élevage et 8 millions en gavage (il y a seulement 423.000 habitants dans le département) https://france3-regions.francetvinfo.fr/nouvelle-aquitaine/savoir-filiere-du-foie-gras-sud-ouest-1178677.html

Si ces charmants volatiles voulaient bien se répartir dans tout le département des Landes, deuxième plus vaste de France, on en trouverait 1200 au km2 contre 45 habitants seulement…



Et pourtant les éleveurs français semblent vertueux au regard de certains pays de l’Ouest de l’Europe ou, pire encore, d’Asie : Et encore ce n’est rien : en moyenne, une exploitation française standard compte deux poulaillers, d’une surface totale de 2 300 m² pour 40 000 volailles. Une exploitation Label Rouge compte environ trois poulaillers de 400 m2 pour 4400 volailles par poulailler, avec un parcours extérieur de 2 m² par poulet, au minimum. En Europe, la taille moyenne des exploitations est plus importante et les élevages abritent la plupart du temps plus de 60 000 volailles. La taille des élevages est encore plus importante dans des pays comme la Thaïlande ou l’Ukraine, où il peut y avoir jusqu’à 2 millions de volailles sur un seul site.



La plupart des épidémies de grippe aviaire nous arrivent de l’Est témoignant que le H5Nx voyage aussi en camion.

Avec de telles productions et densités de volailles, on comprend mieux les résultats de cette étude scientifique qui révèle qu’il n’y aurait plus que 29% de biomasse d’oiseaux sauvages, contre 71% de biomasse de cocottes d’élevage.

Une épidémie d’influenza aviaire hautement pathogène fait d’importants dégâts chez les oiseaux marins à l’échelle mondiale. La France n’est pas épargnée.

Adresse

Saint-Dizier-en-Diois
<<NOT-APPLICABLE>>

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