Mon chien éduqué

Mon chien éduqué Je suis éducatrice canin diplômée d'état. Installée depuis novembre 2013. Je vous aide à éduquer ou rééduquer votre toutou. Méthode positive et respectueuse
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50€ la séance d'éducation ou de rééducation

14/09/2025
13/09/2025

Réduire la peur et l'anxiété chez le chien

Si vous avez un chien anxieux, il est probable que réduire son anxiété puisse sembler impossible pour le moment.

La bonne nouvelle, c'est que la plupart des comportements liés à la peur peuvent être atténués grâce à une approche bienveillante adaptée.

Il y a de nombreux aspects à prendre en compte. Pour aider votre chien à surmonter son anxiété, il est essentiel d'améliorer son état émotionnel, et le cas échéant, l'aspect physique en vous rendant chez votre vétérinaire. Douleur, stress, et anxiété peuvent être liés.

L'anxiété et la peur sont liées à un stress excessif et à un environnement qui ne correspond pas toujours à ses besoins.

L'objectif principal est donc d'apprendre à gérer le stress de votre chien et à améliorer son environnement.

Revisiter honnêtement le type de relation que nous établissons avec lui, peut aussi nous offrir une clé pour ouvrir les portes du bien-être.

Au quotidien, nous avons à offrir à nos chiens des expériences positives qui renforcent la confiance en eux, qui les maintiennent en équilibre dans la relation qu'ils ont à nous.

Conjointement, nous avons aussi à offrir la possibilité au chien de réfléchir, de prendre des décisions et d'opérer ses propres choix, tout en respectant son rythme et sa zone de confort individuelle.

Nous avons à nous atteler à trouver la cause, la résoudre au mieux, tout en augmentant les expériences positives, afin que nos chiens puissent se maintenir, le plus possible, sur une valence émotionnelle optimiste, ce qui permettra de réguler leur humeur.

Dès lors, nous pouvons aller graduellement vers la résilience et créer le bien-être chez nos chiens.

Dans ce cadre, il est aussi important de reconnaître les signaux de stress, les signaux d'apaisement, et le langage corporel, et que nous acquérions ces compétences, afin de pouvoir anticiper et prévenir la plupart des situations stressantes.

En étudiant le langage corporel, vous apprendrez à reconnaître les signaux de plus en plus tôt. La proactivité est une clé majeure pour aider et soutenir notre chien.

Les chiens montrent des signaux subtils qu'ils sont dans l'inconfort, mais nous manquons ces signaux parce que nous concentrons sur d'autres choses.

Nous sommes, pour certains, davantage concentrés à vouloir modifier le comportement, qui n'est que la partie émergée de l'iceberg. Le comportement est fonctionnel, et il trouve sa cause au-delà des apparences.

Reconnaître ces signaux du langage corporel évite l'escalade. C'est vraiment important de savoir lire le langage corporel du chien et de mieux comprendre son comportement.

Comme dit Turid Rugaas : "Les chiens ne mentent jamais!"

Nous avons aussi à nous atteler à trouver des exercices de relaxation, car les chiens anxieux expérimentent aussi beaucoup de stress. Le stress influence le comportement et il est à la racine de beaucoup de choses.

Si vous vivez avec un niveau de stress élevé, vous mettez en péril votre bien-être, votre cognition et votre santé mentale.

Le stress perturbe votre équilibre émotionnel et hormonal, ainsi que la santé physique et mentale globale.

Il réduit la capacité de penser clairement, de fonctionner efficacement et de profiter de la vie.

Nous n'avons pas à contrôler notre chien pour qu'il se relaxe, car dans ce cas, il se couchera parce qu'il a été conditionné, mais ne sera pas relax intérieurement. La relaxation ne peut être apprise, elle se vit et s'expérimente dans les meilleures conditions.

Par contre, nous leur apprenons graduellement qu'être relax est une façon d'être bénéfique.

Les Calm Sessions, de divers professionnels éthiques de renommée, comme par exemple, les C.S. de Turid Rugaas, sont une panacée dans ce cadre.

Les C.S. sont basés sur un protocole de synchronicité énergétique. La relaxation devient un art de vivre.

En étant moins stressé, le chien peut aussi mieux penser, nous allons donc graduellement vers le slow thinking, où le chien apprend à réfléchir au lieu de réagir.

Nous avons aussi à donner plus de contrôle de leur vie et de prévisibilité à nos chiens.

L'expérience et la science ont montré que lorsque les animaux n'ont aucun contrôle de leur propre vie, et qu'en plus, ils ne savent pas anticiper ce qui va se passer pour eux dans leur environnement, la vie devient stressante par manque de prévisibilité.

L'étude de la façon dont les animaux contrôlent leur propre vie relève de l'éthologie, qui étudie le comportement animal, et de l'éthologie cognitive, qui s'intéresse spécifiquement aux capacités mentales telles que la prise de décision et la conscience de soi.

Très souvent, mais pas toujours, nous pouvons créer un environnement plus prévisible afin que notre chien se sente davantage en sécurité.

Il est connu que la prévisibilité d'un événement influence la réaction de l'animal à celui-ci (Weinberg et Levine, 1980).

Il est avancé ici qu'il existe deux types de prévisibilité distincts mais qui se chevauchent.

La prévisibilité «temporelle» décrit si un événement se produit à intervalles fixes ou variables, tandis que la prévisibilité «signalée» se rapporte à la fiabilité d'un signal précédant l'événement.

En prévoyant plus de routines, de prévisibilité, en offrant plus de contrôle au chien, tout en créant des expériences positives, la vie sera moins stressante et le chien pourra aussi mieux composer avec les situations.

Cela va faire en sorte que le processus de résilience puisse s'enclencher.

C'est aussi important de connaître les besoins biologiques des chiens.

Par exemple, en ce qui concerne la nature alimentaire, les chiens sont des charognards et des opportunistes.

Même si nos chiens ont une gamelle dorée, la recherche de nourriture fait partie des besoins primaires.

Un chien a besoin d'assouvir son besoin primaire de recherche alimentaire qui le faisait sentir bien.

Vous avez à être créatif afin d'offrir le comportement de recherche de nourriture à votre chien, qu'il est si avide de performer.

Vous pouvez le faire dans un endroit sécurisé, si vous avez peur qu'il ramasse dans l'environnement.

Et lorsque les chiens peuvent exercer un comportement pour lequel ils ressentent une grande motivation intrinsèque, cela les rend optimistes, et contribue significativement à augmenter leur bien-être.

Le jeu et les activités de flair, la relaxation et le sommeil sont aussi importants.

En général, les chiens anxieux manquent de sommeil de qualité.

Idéalement, un chien adulte en bonne santé devrait dormir 14 à 16h d'un sommeil de qualité sur un cycle de 24 heures, les chiots et les chiens âgés ou vulnérables, encore un peu plus.

Ce faisant, nous avons à construire une base solide de connaissances et de compétences afin de pouvoir réduire efficacement la peur et l'anxiété de notre chien.

C'est à notre portée en étudiant le sujet de façon éthique, empathique et bienveillante.

Parallèlement, établir une relation de confiance et une base sécuritaire en répondant à ses besoins biologiques contribuera aussi à diminuer le stress, ce qui permettra de se réguler émotionnellement et d'être de bien meilleure humeur.

Exercer moins de contrôle sur le chien, mais lui offrir plus de prévisibilité, de routine, de sécurité, et de liberté de choix est une recette vers plus de détente, un espace où le chien pourra réfléchir pour prendre les meilleures résolutions sociales en accord avec qui il est vraiment.

Voir le monde selon la perspective de l'animal et non selon la nôtre, peut vraiment aider un chien à se détendre, et à avoir plus de contrôle de sa propre vie, dans les mesures de la sécurité bien sûr.

Soyez créatif!
Merci de respecter la source.

Sylvia Kramer
Qui suis-je?
https://www.facebook.com/photo.php?fbid=1165338985641702&set=a.462896132552661&type=3¬if_id=1756070903472699¬if_t=feedback_reaction_generic&ref=notif
Certified Canine Behavior Consultant
Turid Rugaas International Dog Trainer Education.
PDTE Associate Member.
Trust Your Dog - K9BYourself - Choices&Agency.
Auteure du livre "Stop à la malbouffe croquettes de nos chiens et chats" Editions Résurgences.

12/09/2025
12/09/2025

Les réseaux sociaux ont pris une place importante dans le monde de l’éducation canine. Aujourd’hui, il suffit de taper « éduquer son chien » sur internet pour voir apparaître une avalanche de vidéos, de tutos et de formations « clés en main ». Et c’est là que le problème commence. Colliers qui claquent, immersions forcées, chiens mis en détresse… Ces méthodes, que l’on espérait voir disparaître, se retrouvent désormais à portée de clic, mises en scène dans des vidéos séduisantes et impressionnantes.

De plus en plus d’éducateurs canin se mettent en avant sur les réseaux sociaux. Leurs vidéos sont montées comme de véritables séries Netflix :
• Un chien agressif ou incontrôlable, souvent d’une race impressionnante (Malinois, Staff, American Bully…)
• Un maître dépassé, en panique
• Une musique dramatique pour captiver l’audience
• Et, en quelques minutes, miracle : le chien devient « obéissant » et « apaisé ».

Mais la réalité est tout autre. Ces scénarios sont trompeurs et dangereux : ils banalisent des méthodes coercitives et laissent croire qu’il suffit de s’imposer pour régler les comportements d’un chien. Les séances filmées cachent souvent un niveau de stress extrême pour l’animal, invisible aux yeux des spectateurs novices.

L’illusion de la réussite rapide :
Ces vidéos vendent du rêve : Des résultats bluffants, 100 % garantis, en quelques minutes seulement ! Mais à quel prix ?
• Colliers étrangleurs
• Doubles laisses tendues
• Saccades violentes, étranglements
• Immersions forcées face à des peurs intenses
Le chien finit par se calmer, mais il ne s’agit pas d’apprentissage. Ce n’est pas de l’éducation. C’est de la résignation. Le chien cesse d’agir non pas parce qu’il comprend, mais parce qu’il renonce.

La maltraitance ne se limite pas aux coups ou aux cris. Elle peut être insidieuse. Un chien peut sembler « obéir » alors qu’il est en état de stress ou de sidération. Pour le comprendre, il faut apprendre à lire ses signaux d’inconfort :
• Détourner le regard ou tourner la tête sur le côté
• Cligner des yeux rapidement
• Se lécher la truffe
• Oreilles plaquées
• Queue rentrée sous le ventre
• Démarche raide ou saccadée
Ces signaux sont des appels à l’aide. Si on les ignore, on pousse l’animal à bout, parfois jusqu’à l’agressivité, parce qu’il n’aura pas le choix.

Depuis des années, les éducateurs canins positifs luttent contre les méthodes coercitives. Aujourd’hui, le combat a changé : ce ne sont plus seulement les particuliers qu’il faut informer, mais aussi les éducateurs 2.0 qui s’improvisent experts et propagent des techniques dépassées.

Pourtant, la science est claire :
• Les méthodes coercitives augmentent le stress, la peur et les troubles comportementaux.
• L’éducation bienveillante, fondée sur le respect et la compréhension du chien, donne des résultats durables sans nuire à son bien-être.

Le danger des réseaux sociaux :
Le problème, c’est que ces vidéos font croire qu’il existe des solutions simples, rapides et universelles. Elles jouent sur les émotions des propriétaires désemparés, qui veulent aider leur chien et obtiennent… de fausses promesses.
Un chien n’est pas une machine que l’on reprogramme en quelques minutes. C’est un être sensible, qui a besoin de temps, de patience et de compréhension.

Ensemble, faisons évoluer les mentalités :
Le SECEP s’engage pour une éducation respectueuse et éthique. Mais nous avons besoin de vous :
• Partagez des contenus fiables
• Dénoncez les dérives
• Apprenez à observer les signaux de votre chien
• Expliquez l’impact négatif des réseaux

L’éducation canine ne devrait pas être un spectacle. Elle doit être une rencontre, une relation, un apprentissage mutuel.

Réveillons les consciences :
Ensemble, faisons en sorte que les réseaux sociaux cessent de banaliser la maltraitance et deviennent des espaces de sensibilisation et de respect.

12/09/2025
11/09/2025
10/09/2025

La période de socialisation d’un chiot s’étend de 3 semaines à environ 4 mois. C’est une phase cruciale : le cerveau est en pleine plasticité, il fabrique une quantité énorme de connexions neuronales, et chaque expérience s’imprime profondément dans sa mémoire émotionnelle.
L’amygdale, cette zone du cerveau qui gère les émotions, joue un rôle clé : tout ce que le chiot vit est enregistré. Et ce marquage peut rester pour la vie. C’est pour ça qu’on insiste : pendant cette période, le chiot doit vivre uniquement des expériences positives et sécurisantes.

La sécurité n’est pas optionnelle : c’est un BESOIN un chiot qui se sent en insécurité peut développer un stress chronique, et ce stress, on sait aujourd’hui grâce aux neurosciences, qu’il a un impact direct sur son développement émotionnel et même sur l’architecture de son cerveau.
Alors oui, le chiot doit découvrir des choses, mais… attention aux idées reçues.
On entend encore trop souvent : « Plus il voit de situations, mieux il sera socialisé ».
Et c’est ainsi qu’on voit des chiots emmenés devant les écoles pour se faire caresser par une foule d’enfants, confrontés à tous les chiens du quartier sans filtre, ou plongés d’un coup en pleine rue bondée alors qu’ils n’ont connu que la campagne chez l’éleveur.

C’est une erreur. Ce genre d’immersion forcée est délétère. Même si le chiot ne « dit rien », cela ne veut pas dire qu’il est à l’aise. Souvent, c’est simplement qu’il n’a pas encore la maturité neurologique et émotionnelle pour réagir. Et c’est là que, vers 6 ou 7 mois, on entend : « Tout allait bien, et d’un coup il s’est mis à réagir ! » En réalité, il n’a pas changé… il a juste atteint le stade où il est enfin capable d’exprimer ce qu’il ressentait déjà.

Alors, comment bien socialiser ?

La clé, c’est de penser qualité avant quantité. Mieux vaut une rencontre avec un chien équilibré et respectueux, qu’une dizaine d’interactions bancales. Mieux vaut une balade tranquille en observant à distance une rue animée, qu’une immersion brutale dans la foule. Mieux vaut un enfant qui respecte l’espace du chiot, qu’un groupe qui se jette sur lui pour le caresser.

La socialisation réussie, ce n’est pas cocher une liste de choses vues, mais permettre au chiot d’apprendre que le monde est prévisible, sûr et agréable. C’est construire des bases émotionnelles solides, où chaque nouvelle expérience est vécue comme une découverte positive, et non comme une épreuve.

Parce qu’un chiot bien socialisé, ce n’est pas un chiot qui a tout vu… C’est un chiot qui a appris à son rythme que le monde est un endroit où il fait bon vivre.

photo de mon Stormy quand il etait chiot ..
pics by Solenne Meurice

09/09/2025

Quel est votre style parental?

La plupart du temps, nous avons tendance à éduquer notre chien avec le même style parental que nous éduquons ou avons éduqué nos enfants ou avons été éduqués nous-mêmes.

Il se peut aussi que nous ayons un style parental actuel qui se situe à l'antithèse de la façon dont nous avons été élevés, parce que nous avons soufferts.

Quoi qu'il en soit, nous avons tous un style parental, qui peut bien sûr aussi varier. Nous pouvons réadapter notre approche selon la condition.

Nous connaissons tous des parents qui n'avaient pas la même attitude avec chacun des enfants d'une même fratrie.

Si la relation homme-chien est devenue un domaine d'étude important, seules quelques études ont empiriquement examiné l'influence de la qualité de cette relation sur l'aspect émotionnel, les performances comportementales ou cognitives d'un chien.

Les chercheurs ont découvert une corrélation entre quatre styles parentaux et les méthodes éducatives et relationnelles des chiens.

4 styles parentaux.
https://www.ncbi.nlm.nih.gov/books/NBK568743/

Parentalité autoritaire

Les parents autoritaires ont généralement une communication à sens unique : ils établissent des règles strictes que l'enfant est censé suivre sans poser de questions ni négocier.

Parentalité autoritative (démocratique)

La parentalité autoritative se caractérise par une relation étroite et bienveillante entre parents et enfants.

Une éducation parentale autoritative favorise la confiance, la responsabilité et l'autorégulation chez les enfants. Il permet aussi d'offrir un lien d'attachement sécurisé.

Parentalité permissive

Les parents permissifs sont généralement chaleureux et attentionnés, et ont souvent des attentes minimales envers leurs enfants.

Une telle liberté peut favoriser des habitudes négatives, car les parents fournissent souvent peu de conseils sur la modération.

Parentalité non impliquée

La parentalité non impliquée accorde aux enfants une grande liberté, car ces parents adoptent généralement une approche non interventionniste.

S'ils peuvent répondre aux besoins fondamentaux de leur enfant, ils restent émotionnellement détachés et désengagés de sa vie.

Mélange de styles

Même s’il existe une définition pour chaque style parental, la réalité est plus nuancée.

Peut-être êtes-vous même un mélange de plusieurs de ces styles. Dans la vraie vie, la plupart des parents réunissent les caractéristiques de différents styles avec une prédominance pour un.

Du côté de Christophe et Samatar, le modèle démocratique se mélange avec une petite dose de permissivité.

Mireille Joussemet ajoute : « Le style parental peut aussi varier d’une journée à l’autre. Vous pouvez être démocratique la plupart du temps, mais vous montrer moins patient et plus contrôlant lorsque vous êtes fatigué, par exemple.»

L’important, selon la professeure en psychologie, c’est de trouver un équilibre entre la chaleur, l’encadrement et le respect offerts.

Les expériences et diverses études soulignent que le style parental autoritatif stimule les comportements sociaux et la résolution de problèmes, les performances d'apprentissage et d'autres aspects du bien-être.

Les enfants élevés dans une parentalité autoritative développent leur potentiel et grandissent généralement en nouant des relations d'attachement sécurisantes , développant la confiance envers les autres et envers eux-mêmes.

Il a été démontré que ce style autoritatif optimise le bien-être et le développement cognitif.

Le style autoritatif (démocratique) est le plus bénéfique, selon les recherches en psychologie.

Quelles que soient les aptitudes ou les difficultés inhérentes de l'individu, le style parental autoritatif lui permet de devenir la version la plus détendue, confiante, compétente et socialement compétente de lui-même.

Une étude du 30.09.2022 a d'ailleurs été faite. Conformément à la littérature sur le développement humain, les résultats ont indiqué que le style parental prédisait bien les comportements en général et le côté cognitif des chiens lors des tests.

D'autre part, nous aurions tendance aussi à croire, que selon notre style parental nous rechercherons une méthode ou philosophie éducatives plutôt qu'une autre.

Cela peut expliquer beaucoup de choses au niveau du type éducatif sélectionné par le partenaire humain pour son chien.

Que nous soyons du style parental autoritaire, autoritatif, permissif ou non impliqué, ce style définira aussi la direction de notre relation et de l'éducation, et aura aussi indubitablement un impact sur le bien-être global de l'individu sous nos soins.

Cet article ne signifie pas que nous sommes les "parents" de notre chien, mais tout comme nos enfants, nous en avons la responsabilité.

Dès lors, dans notre relation à lui, nous adoptons un style parental particulier, et être le meilleur modèle parental est la clé.

Soyez créatif!

Merci de respecter la source.

Sylvia Kramer

Qui suis-je?
https://www.facebook.com/photo.php?fbid=1165338985641702&set=a.462896132552661&type=3¬if_id=1756070903472699¬if_t=feedback_reaction_generic&ref=notif
Certified Canine Behavior Consultant
Turid Rugaas International Dog Trainer Education.
PDTE Associate Member.
Trust Your Dog - K9BYourself - Choices&Agency.
Auteure du livre "Stop à la malbouffe croquettes de nos chiens et chats" Editions Résurgences.

Références
https://www.ncbi.nlm.nih.gov/books/NBK568743/

08/09/2025

Voilà une question qui fait froid dans le dos, car elle contient déjà une contradiction irréconciliable.

😡😡😡
Un chiot de trois mois laissé seul pendant neuf heures dans un appartement n'est pas simplement "à éduquer" à la solitude : c'est un être vivant qui a besoin de soins constants, de pauses physiologiques et d'interactions sociales essentielles à son développement émotionnel et cognitif.

‼️‼️‼️
Un chiot de 3 mois laissé seul 8 à 9 heures par jour ne s'habitue pas : IL SE DÉTRUIT.
Car la vérité est simple
👉on n'"habitue" pas un chiot à 8-9 heures de solitude,
ON LE CONDAMNE.

Un chiot c’est un animal en pleine croissance, avec des besoins constants de relations, de jeux, de sécurité et de physiologie que vous ne pouvez pas comprimer dans les créneaux horaires après le travail.

‼️‼️‼️
Un chien, d’ailleurs, n'est pas un engagement "d'heures libres" : c'est une présence vivante qui dépend de nous à tous les niveaux. Si votre temps est si limité, le choix le plus responsable est peut-être de reporter l'arrivée d'un chiot à un moment plus opportun, afin d'éviter de construire dès le départ une relation fragile et frustrante pour tous les deux.

‼️‼️‼️
Si vous envisagez de compenser avec des dog sitters, des parents ou des pensions, sachez que le point de référence du chien sera eux, et non vous. Ce sont eux qui garantiront la présence, les soins et la continuité. Vous ne resterez que le marginal qui rentre le soir.
Cela ne veut pas dire qu'il ne vous aimera pas, mais que vous ne serez pas la sécurité, la continuité et le guide dans sa vie : ce sont les personnes qui seront vraiment là pour lui tous les jours.

👉👉👉
Avoir un chien n'est pas une obligation, ni une prescription médicale,
c'est un choix qui nécessite du temps réel, et non une "délégation".
Si votre vie vous amène aujourd'hui à être dehors 9 heures par jour, le geste le plus responsable n'est pas de prendre un chiot, mais d'attendre. Car on ne prend pas un chien pour soi : on le prend pour lui, et il a droit à une vraie vie, pas à une prison vide.

🤷‍♂️🤷‍♂️🤷‍♂️
Et maintenant, je m'attends à ce que ceux qui s'indignent parce que ceux qui travaillent 8 heures par jour n'ont pas le droit d'avoir un chien... eh bien NON !

Un chien adulte bien équilibré peut peut-être tolérer quelques heures de solitude s'il est entouré d'une organisation qui lui procure mouvement, stimulation et compagnie. Mais un chiot ne le peut pas, car ses besoins sont beaucoup plus intenses et fréquents.

Le travail n'est pas le problème. Le problème est de penser qu'un chien doit s'adapter à une absence totale pendant toute la journée, sans que vous vous demandiez si vous pouvez vraiment lui offrir une vie digne. Je répète
👉 Un chien n'est pas une obligation, ce n'est pas un droit à revendiquer, c'est une responsabilité qui vous prend tout entier.

Adresse

La Bardellière
Putanges
61210

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