13/06/2025
2️⃣L’ignorance de ce qu’est la physiologie d’un Chien, entraîne des risques de… démolir le chien et les humains du chien ! 😮😣
(partie 2, suite et fin: ‘’Ce qu’il fallait retenir’’, ‘’commentaires’’, ‘’exégèse’’ de ce Post du 3 juin: https://www.facebook.com/Dr.Joel.Dehasse/posts/pfbid06qUHcQSmT6PZBwQ1o7H7qtnwr5gxDqsSNt8ZsaHp4xJG3jPsJ3tsAhqfuroTw42Nl
🐾
– Toutes mes publications ont une 𝑖𝑛𝑡𝑒𝑛𝑡𝑖𝑜𝑛 𝑑’𝑖𝑛𝑓𝑜𝑟𝑚𝑎𝑡𝑖𝑜𝑛, 𝑑𝑒 𝑙𝑢𝑡𝑡𝑒 𝑐𝑜𝑛𝑡𝑟𝑒 𝑙’𝑖𝑔𝑛𝑜𝑟𝑎𝑛𝑐𝑒, même si présentées comme un ‘coup de gu**le’.
– J’ai pris l’exemple d’un bull terrier mini mais ce pouvait être tout chiot de toute race. Je n’analyse pas et ne critique pas la race du bull terrier, ni la sélection génétique dans la race, je signale juste que cette race (et bien d’autres races) présente une certaine fréquence (plus grande que la normale) de trouble neurologique fonctionnel d’origine génétique.
– Quand un chiot regarde son flanc/sa hanche, à l’âge de 4 mois, de façon répétée et par crise, ou montre des crises d’agacement/irritation/colère, il faut penser (entre différents diagnostics différentiels) à un début possible ‘trouble neurologique fonctionnel’, surtout dans une race prédisposée.
– Des manifestations comportementales/neurologiques-fonctionnelles en crise peuvent guérir avec les effets (épigénétique-neuroplasticité) de la sélégiline si donnée avant l’adolescence : j’ai environ 50% de réussite. J'en ai parlé sur Facebook, et dans mon dernier livre. Je peux refaire un post sur ce sujet si vous le demandez.
– La castration (gonadectomie, ablation des testicules ou ovaires) prépubertaire est une ‘infraction’ (définitive et irrécupérable) à l’homéostasie (l’équilibre ou la santé physiologique) de l’organisme: la gonadectomie entraîne un déséquilibre de tout le réseau d’interactions mutuelles et réciproques des systèmes neurologiques, hormonaux et immunitaires : le chien castré est ‘foutu’ du point de vue holistique. Je peux refaire un post sur ce sujet si vous le demandez. Et vous trouvez sur mon site un résumé des dangers (effets délétères graves) de la castration : https://joeldehasse.com/articles/gonadectomie.html.
– Le régime riche en glucides et les antibiotiques (par voie buccale) troublent le microbiote -> entraînent de la dysbiose -> causent de la perméabilité intestinale -> inflammation, etc. J’en ai parlé dans la journée conférence sur la nutrition. Et je refais une journée conférence sur ce sujet si (et quand) vous le désirez.
– Je constate en clinique que le régime alimentaire riche en glucides augmente l’excitabilité et la réactivité des chiens : je le déconseille chez tous les chiens avec mauvaise gestion des émotions, hyper-émotionnabilité, hypersensorialité, hyper-sensibilité, hyperexcitabilité, hyper-réactivité, et crise neurologiques fonctionnelles.
– La fluoxétine semble le médicament fétiche de nombreux vétérinaires comportementalistes. J’en ai parlé dans un Post précédant ‘Fluoxétine, son amour’. La fluoxétine active l’adrénaline, déjà excessive dans les crises émotionnelles, et peut donc aggraver les crises neurologiques fonctionnelles, tout comme elle peut aggraver (et est contre-indiquée dans) les crises convulsives.
– Un neurologue (vétérinaire) va examiner un cas clinique sous l’angle de sa spécialité qui est la ‘neurologie lésionnelle’ et va mettre en place les différentes analyses (souvent coûteuses) que sont l’IRM, le scanner, la ponction cisternale du LCR, etc. Quand il ne trouve rien, il dit généralement que le cas est psychiatrique.
– Une ponction (cisternale) des méninges (pour récupérer du LCR) sur chiot/pré-ado entraîne des risques qui doivent être évalués dans le coût/bénéfice de cette intervention sur un chien qui ne présente pas de signe d’inflammation, de malformation congénitale, etc. Le microtrauma aux méninges entraîne une inflammation localisée, qui peut activer l’excitation neuronale, sur un chien déjà en hyperexcitation/colère/rage. Cliniquement, et à posteriori, j’observe que ces interventions (anesthésie, IRM, ponction) ont aggravé la situation. C’est mon avis, qui n’est probablement pas partagé par mes collègues neurologues.
– J’ai mis en épilogue le thème de ce Post : ‘‘Primum non nocere…’’ / ‘’en premier, ne pas nuire…’’, un principe fondamental de l’éthique médicale : le premier principe de prudence appris par les étudiants en sciences de la santé, et le premier principe à apprendre aux intervenants en comportement animal (et humain).
– Ce Post a fait un buzz : +de 400 like, +de 70 000 vues… 😮
𝐽𝑒 𝑣𝑜𝑖𝑠 𝑏𝑒𝑎𝑢𝑐𝑜𝑢𝑝 𝑑’𝑒𝑚𝑝𝑎𝑡ℎ𝑖𝑒 𝑒𝑡 𝑑𝑒 𝑐𝑜𝑚𝑝𝑎𝑠𝑠𝑖𝑜𝑛 𝑐ℎ𝑒𝑧 𝑣𝑜𝑢𝑠. 🙏🏻
Ce qui m’avait fait mettre en épilogue : Si on rentre en empathie/sympathie avec la souffrance de cette petite chienne adolescente, et avec la souffrance de ses humains, c’est juste… insupportable, et activateur de burnout de compassion chez les soignants.
L’Ordre (belge) des vétérinaires se penche sur la question du burnout de compassion des vétérinaires et agit proactivement pour aider les vétérinaires : je suis reconnaissant à l’Ordre pour cette initiative. 🙏🏻
🐾
Maintenant quelques commentaires sur les commentaires 🥳
– La plupart des commentaires sont ‘top’ (et en R+) et montrent que vous avez compris mes intentions d’information pour le mieux-être des animaux familiers et des humains de ces animaux. 🙏🏻
Mais j'ai aussi viré certains commentaires qui ont eu pour seul but de dénigrer, de ridiculiser et même parfois d'insulter.
Je garde tous les commentaires qui sont des critiques du message, avec proposition de solution alternative (critique positive). Je suis pour le débat, la contradiction mais pas pour les insultes gratuites qui n'apportent rien à part le mépris.
– Une vétérinaire affirme que je ne sais pas faire la différence entre glucide et sucre. J‘ai viré ce commentaire, comme je virerai toutes les insultes et critiques malveillantes visant uniquement la personne sans attaquer le message.
On peut reparler dans un Post de la communication constructive vs communication destructive dans les media sociaux, en comm sociale, et en débat scientifique (contradictoire).
– La différence entre sucre (terme populaire) et glucide (terme moins populaire) et (la fausse appellation ) ‘hydrate de carbone’ (le ‘carb’ des anglosaxons) est expliquée dans mes conférences sur la nutrition, sur mon site…
– Une vétérinaire ridiculise le régime cétogène. J’ai viré ce commentaire méprisant, qui montre l’ignorance sur les bienfaits cliniques du régime cétogène dans les troubles neurologiques fonctionnels, même en absence de médication psychotrope anti-crise.
– Un vétérinaire critique mon manque de confraternité : Je peux faire un post ou ouvrir un débat sur le sujet de la confraternité dans les confréries (vétérinaire, éducateur, comportementaliste, cynophile, félinophile…) si vous le demandez.
Et je vous propose de réfléchir sur ce thème : ‘’𝐜𝐨𝐧𝐟𝐫𝐚𝐭𝐞𝐫𝐧𝐢𝐭𝐞́, 𝐬𝐚𝐧𝐬 𝐜𝐨𝐦𝐩𝐥𝐢𝐜𝐢𝐭𝐞́’’.
– Une vétérinaire me demande de prouver par publications scientifiques l’effet épigénétique de la sélégiline… J’ai viré ce commentaire. J’ai répondu à cette question dans mon livre ‘Tout sur le comportement du chien, éducation et génétique’.
Mais si vous voulez, je peux vous proposer un post sur la ‘médecine scientifique’ vs la ‘médecine clinique’, sur la demi-vie (5 à 10 ans) des connaissances en médecine vétérinaire, et le temps d’application en clinique des nouveautés scientifiques (10 à 20 ans).
Et je peux faire un Post sur les dangers (d’ostracisme, d’excommunication) d’appliquer trop tôt (par rapport à la moyenne de la confrérie) les nouveautés scientifiques. 😅
– Une vétérinaire conteste l’utilité de la sélégiline en ridiculisant a priori et sans expérience, l’effet d’activation de la dopamine dans la régulation des crises neurologiques fonctionnelles. J’ai viré ce commentaire, qui témoigne d’une simplification (réductionnisme) ou d’une ignorance dans la connaissance de l’effet pluriel et complexe d’une molécule.
Mais si vous voulez, je peux vous faire un post sur les effets 'autres que dopaminergiques' de la sélégiline.
🐾🐾
Je suis désolé si, par l’inhabilité du langage et par mouvement d’humeur, une personne physique ou une personne morale, se sent critiquée/attaquée. 😓
Mes intentions sont et restent de montrer les outils / procédures / techniques / croyances qui sont délétères au bien-être et à la santé des animaux et des humains, et de proposer des solutions alternatives pour le mieux-être et la santé de tous.
🧔🏻Dr Joël Dehasse, le 6 juin 2025