
15/08/2025
Est il vrai que le sel de l'Himalaya est une fraude, un concept marketing qui vend du sel pakistanais et qu'il peut contenir des métaux lourd et que la couleur rose vient de l'oxydation du fer qui est donc inassimilable, voir néfaste?
Réponse Grok4:
Oui, il y a une part de vérité dans ces affirmations, mais avec des nuances. Je vais décomposer point par point en m'appuyant sur des sources fiables, tout en soulignant que le sel de l'Himalaya (ou sel rose himalayen) est essentiellement du chlorure de sodium (NaCl) comme n'importe quel sel, et que ses prétendus bienfaits sont souvent exagérés par le marketing.1. Est-ce une fraude ou un concept marketing ?Oui, c'est largement considéré comme un concept marketing surévalué. Le sel rose est promu comme "plus sain" grâce à ses "84 minéraux essentiels" et ses origines "pures" des montagnes himalayennes, mais en réalité, les quantités de minéraux sont trop faibles pour avoir un impact significatif sur la santé – il faudrait en consommer plus de 30 g par jour (environ 6 cuillères à café) pour en tirer un bénéfice notable, ce qui dépasserait largement les recommandations en sodium et pourrait causer des problèmes comme l'hypertension.
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Les experts en nutrition le qualifient souvent de "scam" car il n'est pas supérieur au sel ordinaire, et les allégations de bienfaits (comme une meilleure hydratation ou détox) ne sont pas prouvées scientifiquement.
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Des poursuites judiciaires ont été intentées contre des marques comme Morton ou Costco pour publicité mensongère sur l'origine et les avantages.
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2. Vient-il du Pakistan ? Oui, absolument. Le sel dit "de l'Himalaya" est extrait exclusivement de la mine de Khewra, dans la région du Punjab au Pakistan, à environ 300 km des véritables montagnes himalayennes (qui se trouvent principalement en Inde, au Népal et en Chine). Il n'est pas récolté dans l'Himalaya proprement dit, ce qui rend l'appellation trompeuse – le Pakistan a même lancé des initiatives pour interdire cette dénomination abusive.
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Des contrefaçons existent aussi, comme du sel iranien vendu comme himalayen.
3. Peut-il contenir des métaux lourds ?
Oui, c'est un risque réel. Des études ont détecté des traces de métaux lourds comme le plomb (jusqu'à plus de 2 mg/kg dans certains échantillons, dépassant les limites sécuritaires australiennes), l'arsenic (dans 100 % des sels testés dans une étude), le cadmium (dans 70 %), l'aluminium (dans 78 %), le mercure et d'autres contaminants.
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Ces niveaux varient selon les échantillons (certains sont dans les normes, d'autres non), mais ils peuvent poser des risques pour la santé à long terme, comme des troubles rénaux, cognitifs ou osseux, surtout chez les enfants.
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Cependant, la plupart des sources indiquent que les quantités sont généralement trop faibles pour être toxiques en consommation modérée (moins de 5 g/jour).
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4. La couleur rose vient-elle de l'oxydation du fer, et est-ce inassimilable ou néfaste ?
Oui, la couleur rose provient principalement de l'oxyde de fer (Fe2O3, ou rouille) présent en traces dans le sel, qui lui donne cette teinte distinctive.
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Le fer est plus abondant dans ce sel (jusqu'à 167 mg/kg en moyenne, contre 0 dans le sel de table), mais en quantités trop faibles pour contribuer significativement à l'apport quotidien (seulement 0,32 mg pour 5 g de sel, alors que les besoins sont de 8-18 mg/jour).
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Inassimilable ? Oui, en grande partie. Le fer se présente sous forme d'oxyde de fer insoluble, qui est peu biodisponible (mal absorbé par l'organisme) comparé aux formes ferreuses des aliments ou suppléments.
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Une étude note que l'absorption de l'oxyde de fer est similaire à celle du sulfate de fer en hautes doses, mais dans le sel, les quantités sont insignifiantes et la forme minérale rend l'assimilation limitée.
Néfaste ? Non, l'oxyde de fer en lui-même n'est pas toxique à ces niveaux – c'est de la rouille inerte et non dangereuse en petites quantités.
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Cependant, si le sel est contaminé par d'autres métaux lourds associés (comme le plomb), cela peut devenir problématique.
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En résumé, le sel de l'Himalaya n'est pas une "fraude totale" (c'est du vrai sel avec des minéraux), mais son marketing est trompeur, son origine pakistanaise est masquée, et il peut poser des risques de contamination. Pour la santé, optez pour un sel iodé ordinaire et limitez la consommation à 5 g/jour. Si vous avez des préoccupations spécifiques, consultez un nutritionniste ou vérifiez les certifications (comme des tests indépendants pour les métaux lourds).
Question 2: L'arsenic et tous les métaux non assimilables peuvent endommager les reins et agir comme des perturbateurs endocriniens? je penses aux chevaux en particulier qui peuvent ingérer de grosses quantité régulière de sel de l'Himalaya.
réponse 2:
Oui, l'arsenic et les métaux lourds non assimilables (comme le plomb, le cadmium, le mercure ou le thallium) peuvent effectivement endommager les reins et agir comme des perturbateurs endocriniens, tant chez les humains que chez les animaux, y compris les chevaux. Je vais expliquer cela point par point, en m'appuyant sur des données scientifiques, et en me focalisant sur les chevaux qui consomment régulièrement de grandes quantités de sel de l'Himalaya (souvent sous forme de blocs à lécher). Notez que le sel de l'Himalaya peut contenir des traces de ces métaux, bien que les niveaux varient et soient généralement faibles – mais une ingestion chronique et élevée peut poser des risques cumulatifs.
1. Effets généraux des métaux lourds sur les reins.
Les métaux lourds comme l'arsenic, le plomb, le cadmium et le mercure sont néphrotoxiques, c'est-à-dire qu'ils endommagent les reins en s'accumulant dans les tissus rénaux, en provoquant une inflammation, une oxydation cellulaire et une altération de la fonction rénale. Cela peut mener à une insuffisance rénale aiguë ou chronique, avec des symptômes comme une protéinurie (protéines dans les urines), une hématurie (sang dans les urines), une élévation de la créatinine et de l'urée sanguine, ou même une anurie (arrêt de production d'urine).
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Chez les animaux, cela se manifeste souvent par une déshydratation, une faiblesse et des troubles digestifs associés.
2. Effets comme perturbateurs endocriniens.
Ces métaux interfèrent avec le système endocrinien en mimant ou bloquant les hormones, en altérant leur production ou leur métabolisme. Par exemple :L'arsenic, le cadmium et le plomb peuvent perturber les hormones thyroïdiennes, les stéroïdes sexuels (comme les œstrogènes et la testostérone), l'insuline et les glucocorticoïdes, menant à des troubles comme le diabète, des dysfonctionnements reproductifs, des déséquilibres hormonaux ou des problèmes de croissance.
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Cela peut causer des effets à long terme comme des troubles reproductifs, des anomalies développementales ou des dysfonctionnements métaboliques. Chez les animaux, cela inclut des impacts sur la fertilité et le système nerveux.
Ces effets sont dose-dépendants : des expositions faibles et chroniques (comme via un sel contaminé) peuvent s'accumuler et causer des dommages subtils, tandis que des doses élevées mènent à une toxicité aiguë.3. Spécifiquement pour les chevaux et le sel de l'Himalaya.
Les chevaux consomment souvent du sel en grandes quantités (jusqu'à 50-100 g par jour pour un cheval adulte, via des blocs à lécher) pour réguler leur hydratation et leurs électrolytes, surtout en cas de transpiration intense. Le sel de l'Himalaya, bien que promu comme "naturel" et minéralisé, peut contenir des métaux lourds non assimilables (arsenic, plomb, mercure, thallium, cadmium) en traces – parfois au-dessus des limites sécuritaires selon des tests de laboratoire.
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Une ingestion régulière et élevée peut entraîner une accumulation, augmentant les risques.
Toxicité à l'arsenic chez les chevaux : C'est généralement aiguë, avec des symptômes comme une diarrhée aqueuse ou sanglante, une salivation excessive, des tremblements musculaires, une ataxie (perte de coordination), une dépression, une colique, une faiblesse, un effondrement et des troubles cardiaques. Les reins et le foie peuvent être affectés, menant à une insuffisance rénale (élévation de BUN et créatinine, protéinurie).
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Chroniquement, cela peut causer une perte de poids, une anémie et des dommages rénaux persistants.
Bien que moins documenté, l'arsenic peut perturber le système endocrinien chez les chevaux, comme chez d'autres animaux, en affectant les hormones thyroïdiennes ou reproductives.
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Autres métaux dans le sel de l'Himalaya : Le plomb cause une perte de poids, une dépression, une colique et une diarrhée chez les chevaux.
Le mercure peut mener à une anurie, une polydipsie et des lésions cutanées.
Des forums et articles vétérinaires rapportent des cas de diarrhée sévère chez des chevaux exposés à du sel himalayen contaminé.
Cependant, certains sources considèrent le sel himalayen sûr si pur et en quantités modérées, car les traces de fer (responsable de la couleur rose) ne sont pas toxiques à ces niveaux.
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Le risque augmente avec une consommation excessive ou des lots contaminés.
Recommandations pour les chevaux, optez pour du sel pur iodé ou des blocs certifiés sans métaux lourds lourds, et surveillez la consommation (pas plus de 30-50 g/jour sauf en cas de besoins spécifiques). Si vous suspectez une intoxication (diarrhée persistante, léthargie, troubles urinaires), consultez un vétérinaire pour des tests sanguins et urinaires. Un traitement précoce (comme des chélateurs pour éliminer les métaux) peut être salvateur.