Les vertus du chiens

29/07/2025

25/07/2025

Je vois souvent des gens tenter de reprendre dans la foulée ce que leur chien vient de voler : un bout de viande, un pain tombé au sol, ou même une serviette… Et à chaque fois je me dis la même chose : c’est la meilleure façon de trahir la confiance de son chien. À long terme ce n’est pas une bonne idée … Pourquoi ?

Un chien qui vole, ce n’est pas un chien méchant ni forcément mal éduqué - n’oublions pas que c’est un animal qui est opportuniste, c’est tout. Et quand on se jette sur lui pour lui reprendre ce qu’il a dans la gu**le, on lui apprend surtout une chose : “quand j’ai quelque chose, l’humain devient stressé, agressif, imprévisible.”

À long terme vous allez rencontrer des problèmes :
Certains chiens apprennent à fuir, à gober vite, à grogner… voire à mordre. Et on s’étonne ensuite qu’ils fassent de la protection de ressource.

Duck est un vrai voleur quand il en a l’occasion. Et alors ? Quand il me prend un truc, je me dis : “tant p*s, ce n’est pas grave.” Je ne le poursuis pas, je ne râle pas (au pire faut prendre sur soi) je ne lui prends pas de force. Je préserve la relation. Je protège notre lien.

Ils m’ont déjà volé des trucs à Noël comme un magret de canard, bon ça ne m’a pas plu mais tant p*s, une fois qu’il a son magret dans la gu**le c’est trop t**d 🙃

Et c’est justement parce qu’il sait que je ne suis pas une menace qu’il me permet aujourd’hui, d’échanger, de redonner, de lâcher.

Ce que je veux dire, c’est qu’avant de penser “obéissance”, “cadre” ou “recadrage”, il faudrait peut-être penser “sécurité émotionnelle”. Et votre sécurité aussi au passage ! 😉

Au pire quand c’est un objet genre un coussin ou autre, proposez un troc d’une valeur plus importante que ce qu’il a déjà en sa possession.

On ne construit rien de durable dans la peur ou la tension.

N’est ce pas loulous ?

23/07/2025

La castration n’est pas une baguette magique.

Je lis souvent que “depuis qu’il est castré, mon chien est plus calme”, “il ne se bat plus”, “il ne monte plus”.
Alors oui, parfois, ça a l’air de « marcher ». Mais à quel prix ? Et pour combien de temps ?
Et surtout, est-ce vraiment la bonne lecture des choses ?

C’est plus facile pour certains de parler “d’hormones” que d’assumer qu’un chien a besoin de rééducation émotionnelle, de relation, de temps, de bienveillance…
Et que parfois, le souci vient aussi de l’humain.

C’est plus rassurant de croire que couper les testicules = couper le problème.
Ça évite de se remettre en question, de regarder les besoins réels du chien, de s’impliquer, de chercher les causes profondes.
Mais ça ne règle rien si l’origine est émotionnelle, relationnelle, éducative, ou simplement liée à un mal-être global du chien.

J’ai vécu avec des chiens entiers. Certains avaient un lourd passé, des blessures invisibles.
Et ce n’est pas en modifiant leur corps qu’on les a aidés.
C’est en les accompagnant, en les écoutant, en adaptant notre posture, nos attentes, nos environnements.

La réactivité, la peur, l’excitation, l’agacement : tout ça ne vient pas que des hormones.
Ce sont des signaux. Des cris parfois. Et il faut les écouter, pas les faire taire par facilité.

Je ne suis pas contre la castration quand elle est justifiée médicalement ou faite en pleine conscience, pour de bonnes raisons.
Mais je suis contre l’idée qu’elle soit la solution à tout.
Parce qu’un chien, ce n’est pas un problème à corriger.
C’est un individu à comprendre.

19/07/2025

Le deuil de la perte de nos loulous à quatre pattes est aussi immense que celui de la perte d’un proche, voir plus pour certaines personnes (comme moi).

En mémoire à toi mon p’tit Olaf.
Je ne m’en remettrais jamais, je ne suis plus le même depuis.

C’était mon petit clin d’œil.

Les vertus du chien

Ce deuil dont on ne parle pas assez est pourtant une véritable source de chagrin

13/07/2025

Pour la plupart des chiens, les feux d’artifice ne sont pas synonymes de fête…
Ce sont des détonations imprévisibles, brutales, incompréhensibles.
Un bruit peut suffire à déclencher peur panique, fuite, voire traumatismes durables.

Votre chien leur adapter des comportements inhabituels
Fugues (même chiens habituellement stables)
Refus de sortir ou de faire leurs besoins
Anxiété sévère : halètement, tremblements, vocalises
Automutilation, destruction
Agressivité par peur (agression redirigé)

Quelques mesures de sécurité à prendre

Vérifiez les clôtures, veillez à ce que votre chienne puisse pas s’échapper.
Identifiez bien votre chien (collier + puce).
Fermez les fenêtres et volets à la tombée de la nuit.

Accompagnez le émotionnellement
Ne sortez pas votre chien pendant les heures à risque
Préparez une pièce refuge, au calme, avec :
Une lumière douce
De la musique ou un bruit blanc
Des objets familiers
Ne punissez pas une réaction de peur. Ce n’est pas un caprice.

Enrichissement positif
Proposez une friandise de mastication longue (fromage de Yack, nerf de bœuf…)
Distribuez des jeux d’occupation (Kong fourré, tap*s de léchage)
Asseyez vous à côté de lui, le caresser, le rassurer, lui parler…

Fleurs de Bach pour l’aider à s’apaiser …

RAPPEL PRO

Votre chien qui a peur ne cherche pas à vous dominer, ne fait pas de cinéma, n’est pas capricieux.
Il est en souffrance, et mérite écoute, compassion et adaptation.

Je propose des consultations comportementales douces et adaptées à chaque chien.
Contact : whatsapp
Portable : 0760229011

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09/07/2025

Adopter oui… mais pas n’importe comment

On entend souvent : « N’achetez pas, adoptez ! »
Mais cette injonction, aussi noble soit-elle, devient dangereuse quand elle est utilisée pour culpabiliser les gens, au point de les pousser à adopter des chiens qu’ils ne peuvent pas accompagner correctement.

Un chien avec un passif lourd, ce n’est pas un sauvetage de film.
C’est un engagement complexe, parfois instable, souvent éprouvant.
Et ça demande de l’expérience, de la patience, de la lecture comportementale et beaucoup de régulation émotionnelle.

Placer ce genre de chien dans les mauvais foyers, c’est une erreur :

Chez des personnes âgées qui n’ont plus les capacités physiques de contenir ou sécuriser le chien.
Dans des familles avec enfants, où le risque devient rapidement majeur si le chien réagit mal.
Ou chez des personnes mal informées, qui pensent bien faire… mais se retrouvent dépassées face aux comportements liés au passé du chien.

Adopter, c’est bien. Mais adopter en conscience, c’est mieux.
Et dans certains cas, adopter un chiot bien sélectionné ou un chien sans traumatismes majeurs, c’est justement le bon choix.

Ne culpabilisons pas ceux qui veulent bien faire mais n’ont pas les épaules pour un cas lourd.
Faisons plutôt en sorte que chaque chien trouve un foyer adapté à ses besoins réels.
Pas juste un foyer disponible.

Parce qu’un chien traumatisé placé n’importe où, c’est un chien qui risque de revivre l’échec.
Et cette fois, ce ne sera pas de sa faute.

Adopter un chien, ce n’est pas un geste anodin.

Trop d’associations, sous couvert de bienveillance, placent des chiens avec un lourd passif dans des foyers inadaptés : personnes âgées, familles avec enfants, novices, ou sans accompagnement.

Résultat : des drames.

Je ne parle pas d’accidents mineurs. Je parle de mutilations, de vies mises en danger, parfois même de décès évités de peu. Parce qu’on a placé un chien réactif, mal socialisé ou traumatisé chez une personne de 70 ans sans force ni réflexes, au nom du slogan culpabilisant : « N’achetez pas, adoptez ! »

Comme dit adopter est un acte noble quand il est réfléchi, accompagné, honnête.
Mais adopter n’importe quel chien, dans n’importe quelles conditions, ce n’est ni du sauvetage, ni de l’amour : c’est une bombe à ret**dement.

Un chien traumatisé a besoin de compétences, de temps, d’espace, parfois d’un cadre très spécifique. Ce n’est pas une adoption pour tout le monde.

Alors non, tous les chiens ne peuvent pas aller partout.
Oui, certaines associations doivent revoir leurs pratiques de placement.
Et non, ce n’est pas mal d’adopter un chiot bien sélectionné si c’est le plus adapté à votre vie ou encore un chien n’ayant pas un passif lourd et bien dans ses pattes.

Tous les chiens ne peuvent pas être « réparés » à coup de bonne volonté ou d’amour. Ça nécessite un travail qui peut parfois durer longtemps.

l’adoption n’est pas une vertu si elle met en danger des vies. Humain ou animaux.

L’important, c’est le bien-être de tous : celui du chien, mais aussi celui des humains.

09/07/2025

Emmanuel Macron a plaidé contre l'implantation du loup là

07/07/2025

Le coercitif ça attire plus de gens …

Parce qu’elles sont simples.
Parce qu’elles vont vite.
Parce qu’elles ne remettent rien en question chez l’humain.
Elles flattent l’égo, parlent d’autorité, de contrôle, de “dominance”.
Et pour beaucoup, c’est rassurant.

Mais si vous voulez détruire la relation avec votre chien,
ne jamais connaître une vraie complicité,
ne jamais voir ce regard de confiance totale,
eh bien c’est votre choix.

Mais ne venez pas dire ensuite que vous aimez vraiment votre chien.
Parce que ce bonheur-là, vous ne le connaîtrez jamais.

Un chien, ça se comprend. Ça s’écoute.
Ça vit avec vous, pas sous vous.

Ce n’est pas un objet à dresser, c’est un être sensible, avec ses émotions, ses limites et sa propre lecture du monde.

Alors oui, c’est moins rapide, moins spectaculaire.
Mais c’est plus vrai. Et c’est ça, le vrai lien.

Et c’est ça qu’on oublie trop souvent, à vouloir absolument expliquer les comportements des chiens selon nos propres schémas humains de contrôle et de pouvoir. On finit par passer à côté de la richesse de leur monde émotionnel. Le seul « besoin » qu’ils aient vis-à-vis de nous, c’est celui de faire partie de notre vie

Ah oui !

Faites attention la nuit !
…il pourrait descendre en douce dans la cuisine, prendre un couteau, et tenter de vous évincer pour devenir l’alpha de la maison.

Si cette idée vous paraît ridicule, c’est normal. Elle l’est.
Mais c’est pourtant le genre de scénario qu’on sous-entend quand on parle de « hiérarchie » et de « dominance » mal interprétées chez le chien.

Le respect et la coopération n’ont rien à voir avec la peur ou le contrôle.
Vous voulez un chien complice, confiant, heureux de partager sa vie avec vous ? Alors traitez-le comme un partenaire, pas comme un rival ou un être qui fait son cinéma à une situation donnée.

Et si malgré tout vous persistez à croire qu’il veut vous dominer…
Juste un conseil : fermez bien la porte de la cuisine. 🙃

07/07/2025

Quand le chien n’est pas disponible… je ne force pas.

Il m’arrive, en première consultation, de ne pas faire de pratique du tout.
Pas parce qu’il n’y a rien à dire.
Mais parce que l’état émotionnel du chien ne le permet pas.

Quand un chien est trop stressé, anxieux, en surcharge émotionnelle…
ce n’est pas le moment de « travailler ».

On ne peut pas demander à un chien de se concentrer, d’apprendre, ou même de s’adapter,
quand son cerveau est en alerte, en tension ou figé.

Alors dans ces cas-là, je fais autrement :
Je donne des conseils pour sécuriser le quotidien.
Je propose des p*stes pour apaiser.
Et je laisse du temps. Celui qu’il faut.

Parce que le respect du chien passe avant la performance.
Et qu’il vaut mieux construire du solide sur une base stable…
que du conditionnement sur un stress ignoré.
Il faut travailler l’état émotionnel du chien avant de faire quoique ce soit, comme son anxiété par exemple.