19/09/2025
Petite dédicace à mon mari Jérémy qui m’aide et qui est autant investi que moi pour nos poilus 😘😁🐴
🐴 A nos conjoint/es 🐴
Je courre partout entre tournées et stage actuellement, j'ai peu de temps pour les réseaux. Mais j'avais envie de repartager cet article d'il y a 3 ans.
Depuis que je l'ai écrit, j'ai perdu ma jument, ma lumière. Et il a été la. Il est là. Au delà de tout ce que j'aurais pu espérer. D'un soutien constant face à la peine et la douleur, jusqu'à m'encourager dans le début de nouvelles aventures.
Je vous souhaite à toutes et tous d'avoir quelqu'un comme lui dans votre vie, et si c'est le cas, de prendre soin de cette chance.
Je sais la chance que j’ai et je sais que je ne suis pas la seule à avoir un compagnon qui assure comme un chef. Alors, à nos conjoint/es…
Ceux et celles qui n’avaient pour ainsi dire jamais approché vraiment un équidé avant de tomber amoureux/amoureuse d’un/e mordu/e de poneys. Qui ont découvert ce monde petit à petit et l’apprivoisent à leur rythme. Ceux qui sont passés au-dessus de l’odeur de poney qui imprègne nos habits et nos cheveux. Du foin et des poils qui décorent nos voitures entre les amoncellements de produits de soin, de brosses et de cure-pieds. Pour certain.es même, dont la voiture est devenue elle aussi un joyeux tas de foin et de restes de carottes oubliés même si ca les fait râler, parfois.
Ceux et celles qui ont compris à quel point nos compagnons comptent pour nous. Sans nous reprocher de parfois les faire passer au « second plan » pour rejoindre nos quatre jambes et soigner un bobo ou vérifier que tout va bien. Ceux et celles qui parfois même ne restent pas spectateurs de notre vie rythmée par les besoins et la santé de nos compagnons équins. Qui portent les filets à foin avec nous en hiver. Qui charrient les bidons d’eau en été. Qui s’inquiètent avec nous pendant les canicules ou les grands froids et nous rassurent en nous disant que tout ira bien.
Ceux et celles dont l’œil s’aiguise d’année en année pour finalement apprendre à reconnaître les signes d’une colique, d’une crise d’emphysème, d’un ulcère cornéen, d’une fourbure. Qui apprennent à mettre un licol, à balader un équidé, à le soigner aussi. Qui finissent par savoir qu’une « fourchette » n’est pas uniquement un ustensile de cuisine. Qui deviennent une part réelle de cette famille que l’on forme avec nos chevaux. Qui nous font comprendre que notre passion, bien que chronophage et un chouille envahissante ne les empêche pas de nous aimer pour ce que nous sommes. Et qui ont compris que nos chevaux font partie intégrante de notre « moi ». Qui veillent sur nos compagnons quand nous ne sommes pas en possibilité de le faire. Qui se levaient avec nous à 4h du matin pour aller faire des rondes lorsque des humains malades tailladaient ces êtres si chers à nos cœurs.
Ceux et celles qui sont là dans les moments de joie mais aussi dans les moments de peine. Qui accompagnent nos larmes lorsque que la santé d’un de nos compagnons flanche mais qui rient avec nous lors la première balade du « bébé » de presque 7 ans qu’on a vu grandir. Qui savent que le jour où nous perdons un de nos compagnons, c’est une part de nous qui s’en va. Et qui seront là, pour nous et pour nos autres chevaux, pour nous aider à nous relever.
Merci 🙏