Canichien Honfleur

Canichien Honfleur CANICHIEN est née en juillet 2014 à partir du constat qu’il n’existait aucune structure sp... Consultez notre site internet Canichien.

Si vous vous absentez pour quelques jours de vacances, un endroit sûr est à votre portée. Une pension familiale de qualité prend le relais pour une journée, un week-end, un mois ou plus. Les cours d’éducation pour chiots, adolescents et chiens adultes vous offrent des solutions d'interaction avec votre toutou.

20/04/2025

Chien traumatisé - Le traumatisme peut avoir plusieurs visages!

Ce soir, dans notre communauté de Turid Rugaas, nous avons assisté à un webinaire du Docteur Vétérinaire Maria Hense.

Son site
https://www.maria-hense.de/

Sa présentation fut centrée sur le chien traumatisé.

Son exposé fut d'une richesse incommensurable pour redéfinir et ajuster l'approche pour soutenir le chien traumatisé.

Le Docteur Maria Hense a donné de nombreux outils pour favoriser la résilience et l'accompagnement.

Durant le webinaire, une des choses qui nous a aussi interpelés, c'est ce que le Docteur Hense a dit au sujet des causes des traumatismes.

Le traumatisme peut avoir plusieurs visages, certaines causes sont plus insidieuses que d'autres.

Causes (source le slide du Docteur Hense)

- Dommages causés par l'entraînement.

- Traumatisme vétérinaire.

- Choc culturel, dont les très longs voyages pour conduire un chien dans sa famille.

- Autres : viol dans l'élevage, maltraitance, famine

Certes, ce post n'est pas destiné à faire un procès quelconque, mais représente une invitation à la réflexion sur certaines de nos pratiques envers les animaux et de leur impact sur leur bien-être.

Ce que le Docteur Maria Hense a aussi ajouté, c'est que si nous accueillons un chien traumatisé, nous avons à commencer à l'accepter tel qu'il est, l'aimer, le sécuriser dans l'environnement, relationnellement et affectivement, privilégier l'agentivité, lui offrir tout le temps dont il a besoin pour entrer dans le processus de résilience avec des outils bienveillants.

Pour certains chiens, c'est un processus graduel qui se fait à pas de bébé, mais il vaut la joie d'être parcouru pour offrir une qualité de vie au chien.

Accepter et reconnaître le chien tel qu'il est et là où il est, sans vouloir le changer, est un des outils, les plus puissants que nous puissions offrir à un chien traumatisé pour l'accompagner graduellement sur le chemin de l'épanouissement.

Ce soir nous avons une pensée particulière de soutien et d'empathie pour tous les chiens traumatisés et les personnes qui les accompagnent.

Soyez créatif!

"Les choses simples sont les plus extraordinaires, et seuls les savants parviennent à les voir." Paulo Coelho

Merci d'avoir la bienveillance de citer la source si vous avez l'intention de vous servir de cet article.

Sylvia Kramer
Certified Canine Behavior Consultant
Turid Rugaas International Dog Trainer Education.
Trust Your Dog - K9BYourself - Choices&Agency.
CCCH® - Coaching Canin Compréhensible Holistique

07/04/2025

HOMO HABITAT

L'une des choses dont nous sommes le plus convaincus, voire le plus certains, c'est que notre relation actuelle avec les chiens est le résultat, dans toutes ses nuances possibles, de millénaires de coévolution, de ce que nous appelons la domestication : d'une relation de cohabitation étroite qui dure depuis la nuit des temps.

Et cela serait vrai à bien des égards, puisque nous avons partagé avec eux les mêmes environnements (ou plutôt territoires, ou habitats, ou niches écologiques) et même de nombreuses activités.
Et en effet, il est certainement vrai que les chiens ont vécu avec nous depuis des temps immémoriaux, qu'ils ont apporté une contribution incroyable et essentielle à notre propre évolution.

Il est donc vrai que des activités telles que la chasse et la garde des troupeaux ont joué un rôle central dans l'édification des fondements de nos sociétés actuelles.

Le chien et toutes les autres espèces dites domestiquées représentaient, jusqu'à il y a environ deux siècles, tout ou presque de ce que la technologie représente aujourd'hui.

Les chiens, en particulier, ont d'abord été des charognards efficaces pour notre espèce, aidant à nettoyer nos villages des déchets et des ordures, tant organiques que biologiques, améliorant même probablement leurs conditions sanitaires.
Ils ont ensuite été de formidables gardiens, sonnant l'alarme et protégeant activement nos/leurs villages contre d'autres animaux dangereux.
Ils ont également été de précieux alliés dans certaines de nos activités les plus importantes et les plus essentielles à notre survie, telles que la garde des troupeaux et la chasse.

Cela a également grandement facilité le développement d'activités telles que l'élevage et l'agriculture, et a également permis de "nettoyer" la terre des "animaux parasites" et des "concurrents", contribuant ainsi à sécuriser nos cultures, nos étables, nos récoltes et nos entrepôts.

Il est vrai, en conclusion, que l'élevage, avec l'agriculture, est fondamentalement aussi la base sur laquelle se fonde tout notre mode de vie et, pourrions-nous dire, notre modèle de civilisation : un modèle de vie non-migrateur et qui tend à s'orienter vers la production de biens.

Tout cela s'est passé jusqu'à il y a environ deux siècles, lorsque l'invention du moteur à combustion interne et, en général, la grande révolution scientifique, ont inauguré un processus au cours duquel, très rapidement, le "travail animal" a été remplacé, totalement ou presque totalement, par celui des machines.

Dans le même temps, toute notre société s'est radicalement transformée.
Notre mode de vie a complètement changé, mais le "territoire" dans lequel nous vivons et notre "répartition" sur celui-ci ont également changé.

En l'espace d'un peu plus de 50 ans, nous sommes passés d'une société rurale, vivant dans un habitat agricole et forestier, à une société urbaine, vivant sur un territoire fortement urbanisé.

Aujourd'hui, la population est principalement concentrée dans des "centres d'habitation" plus ou moins grands, avec une "densité" élevée.
Nous vivons dans des immeubles et des bâtiments, concentrés dans de petits espaces et desservis par des "services" communs tels que des écoles, des bureaux ou des supermarchés, mais aussi des rues, des places publiques et des espaces verts.

Ces lieux peuvent donc être extrêmement fréquentés et, en tout état de cause, peuvent être utilisés par de nombreuses personnes différentes, faisant des choses différentes, mais aussi par des voitures, des véhicules lourds, des personnes faisant du vélo, de la course à pied ou, bien sûr, "promenant le chien", développant ainsi des dynamiques extrêmement complexes et imprévisibles.

En l'espace de 50 à 70 ans, les chiens ont eux aussi dû changer complètement leur mode de vie.

Leurs
"critères d'adaptation" mêmes.
Jusqu'alors, en effet, comme toutes les autres espèces, ces animaux étaient essentiellement une espèce "adaptée au territoire".
👉👉👉
En d'autres termes, les chiens ont joué un rôle important dans leur habitat, agissant comme un "allié" de notre espèce, mais aussi comme un "concurrent direct" de beaucoup d'autres, s'attaquant directement à elles, ou simplement les tenant à distance et les faisant fuir.

😔😔😔
Ce qui est intéressant, malheureusement, dans ce processus que l'on peut appeler "urbanisation" du territoire et "urbanisation" de ses habitants, c'est que nous avons considéré le chien non pas tant comme une espèce "adaptée à un certain territoire", à un habitat particulier, mais comme une espèce "adaptée à l'homme".

👉Nous avons "décidé arbitrairement", en d'autres termes, que le chien, tout comme nous, pouvait et devait "déménager en ville".
Déménager dans un centre urbain.
Emménager dans un immeuble.
S'installer dans un appartement.
Déménager dans un lit et un canapé.
Et tout cela, quel que soit le chien, qu'il soit de race ou non, qu'il soit "indigène" ou "sélectionné ailleurs", peut-être sur un autre continent.

👉Nous avons "décidé" que l'homme a le droit de choisir d'élever n'importe quel chien, indépendamment du lieu où il vit ou de l'endroit où il vit, indépendamment de la manière dont ce chien particulier a été "sélectionné" et de la raison pour laquelle il l'a été, et indépendamment du "lieu" où il a été "sélectionné".

👉Nous avons "décidé" que le "choix" est exclusivement le nôtre et que c'est le chien qui doit s'adapter.
Toujours et dans tous les cas
sinon, c'est le chien qui a un problème.
Ou peut-être une "pathologie", pour utiliser un terme plus à la mode.
Ou n'est pas “dressé", comme l'affirme péremptoirement
quelqu'un d'autre.

👉Nous avons ainsi "décidé" que le chien peut, ou plutôt doit, nous accompagner au restaurant et au bar, au centre commercial et à la poste, sauter dans la voiture et venir au parc, ou à l'hôtel, faire une randonnée dans les bois, ou prendre un bain chez le toiletteur.

Qu'il doit rester à la maison et attendre, puis courir au parc à chiens pour saluer ses amis, aller en laisse dans les bois et les rivières, ou dans les centres commerciaux et les fêtes de village, nu, habillé, en harnais ou avec un collier, dans la cage ou dans la poussette, dans la voiture ou sous la table.

Toujours suivi, soigné, visité, comme un membre de la famille.
C'est du moins ce que nous sommes amenés à penser.

Car certes, toujours "suivi et soigné", mais toujours "au pied", obligés de nous suivre.

👉Parce que, contrairement à d'autres animaux, nous avons décidé que "l'homme est l'environnement du chien" et pas un territoire particulier.

"Homo habitat",
pourrait-on dire, l'homme devenant une "niche écologique", et le chien en devenant un habitant.

Habitant de nos habitudes, habité par nos habitudes.

C’est l'homme qui est devenu l'environnement naturel du chien, pas un environnement physique particulier.

Là où l'homme est présent, nous avons "décidé" que son chien devait également être présent.

C'est le plus grand changement que nous ayons imposé au chien.
Il doit "bouger" avec nous et s'adapter à la vie urbaine, à la vie métropolitaine, à la vie que nous avons décidée pour lui.
Une vie qui s'adapte non pas à un environnement particulier, mais aux habitudes de ceux qui, dans cet environnement, se considèrent comme le maître et le propriétaire, souvent peu enclins à changer leurs habitudes, leurs coutumes.

Anonima Cinofilia

31/03/2025

Collerette pour chien : comment faire pour que cela se passe bien ?

Votre chien doit porter une collerette ? Il est important de bien gérer cette période pour assurer son confort et éviter le stress qu’elle peut procurer. Plusieurs situations nous amènent à devoir faire porter une collerette à son chien.

Il peut s’agir de la période post-opératoire (stérilisation, chirurgie, points de suture) pour éviter qu’il ne lèche la plaie. En cas de blessure ou d’irritation (eczéma, allergies, plaies de léchage). En cas d’infection oculaire ou auriculaire pour l’empêcher de se gratter. Ou encore après l’application d’un traitement local pour éviter qu’il ne l’ingère.

Pour lire la suite 👉 www.naturedechien.fr/blog

14/03/2025

Assis devant la gamelle - Le corps VERSUS l'esprit

La gamelle arrive! Assis! Et le chien doit attendre le signal de libération. C'est une méthode fortement préconisée dans le monde du chien.

Toutefois, vous pouvez avoir un chien complètement immobile au niveau du corps, mais avec un esprit qui traduit une haute émotion intérieure, dont son seuil d'excitation.

Le problème avec cette méthode d'alimentation, c'est qu'elle se concentre sur la position physique du chien et non sur son état psychologique.

Ces chiens ont en général inhibés. Toutefois, certains détails du langage corporel trahiront leur état intérieur qui est à l'antipode de leur comportement calme extérieur.

En général, ces chiens ont appris à être assis sagement devant leur gamelle à attendre qu'on leur donne le signal de libération. Le corps semble calme, mais l'esprit est excité.

La plupart fonceront vers leur gamelle, car comme au départ d'un marathon, le sportif est immobile, mais son esprit est dirigé vers la course, et au premier coup de pistolet, il partira comme une fusée.

C'est un peu cet effet de départ de marathon, qu'implique le fait de faire attendre ou asseoir un chien devant sa gamelle. Le physique est calme mais l'esprit ne l'est pas.

Devoir attendre sagement devant la gamelle apprend au chien à s'asseoir momentanément, à être prêt/excité, à attendre «la libération », puis à se déplacer rapidement vers la nourriture.

Et la façon rapide avec laquelle il se jettera sur la gamelle peut aussi déterminer la vitesse à laquelle il mange.

Si le chien est excité, nous avons à analyser la situation, et à nous intéresser à la cause profonde sous tous les angles. Attendre et mangé énervé n'est pas bénéfique.

Le chien doit se contrôler beaucoup pour avoir accès à un besoin de base, et l'énergie devra sortir d'une façon ou d'une autre.

Il est bien plus simple et éthique de déposer simplement la gamelle lorsqu'il nous offre un peu d'espace. C'est le chemin inverse que nous devrions favoriser.

Le chien va comprendre, que lorsqu'il est calme et donne de l'espace par lui-même, la nourriture arrive vers lui, et non l'inverse.

Le seuil d'excitation du chien durant la préparation du repas est aussi important, le fait d'offrir un peu de distance implique automatiquement plus de calme chez le chien.

Les notions d'espace et de distance sont significatives dans le monde animal.

Lorsque la gamelle est prête, un chien poli va automatiquement offrir un peu d'espace.

Et, lorsqu'il est calme, nous déposons simplement la gamelle devant lui en adaptant notre langage corporel pour qu'il puisse manger tranquillement.

Bien sûr, si votre chien a été conditionné autrement, il faudra un peu de temps pour qu'il comprenne ce changement. Soyez patient.

Et si le chien doit attendre un peu, il peut le faire tout aussi bien debout.

Soyons conscients que l'état d'esprit et corps ne sont pas automatiquement synonyme.

Ne nous fions pas toujours à ce que nous voyons, mais plutôt à ce que nous percevons.

Les chiens sont déjà dépendants de nous pour manger, préférons tout mettre en place pour que l'espace soit agréable.

Par contre, ils peuvent apprendre à être polis et respectueux de notre espace corporel en nous offrant de l'espace par eux-mêmes. Les chiens polis le feront instantanément, les autres peuvent apprendre.

Nous pouvons aussi simplement utiliser le signal de la main, un signal universel que tous les mammifères connaissent.

La nourriture est primordiale pour les chiens, et l'état d'esprit dans lequel ils sont nourris est très important pour leur état d'esprit général.

Et, dans tout ce que nous proposons à notre chien de faire pour nous, nous avons toujours à nous poser la question, de ce que cela implique au niveau émotionnel, physique et relationnel pour lui.

Par conséquent, préférons éviter la frustration. Manger devrait être un moment agréable pour tous dans le respect de chacun des intervenants.

Soyez créatif!

Merci de votre bienveillance à respecter la source. Remémorons-nous, qu'Oscar Wilde a dit un jour: "L'imitation est la forme de flatterie la plus sincère."

Sylvia Kramer
Certified Canine Behavior Consultant
Turid Rugaas International Dog Trainer Education.
Trust Your Dog - K9BYourself - Choices&Agency.

Photo libre de droit https://www.pexels.com/fr-fr/

12/03/2025

Qu'est-ce que la «licence du chiot» ?

Mythe : les chiots ont la licence du chiot et ne sont jamais blessés par un adulte

Dans les groupes sociaux de chiens, les chiens adultes sont extrêmement tolérants envers les chiots, leur accordant un «permis de chiot» jusqu’à l’âge de quatre ou cinq mois.

Les chiots sont autorisés à être espiègles avec les chiens adultes.

Passé ce stade, les chiots doivent apprendre à se contrôler et à se comporter de manière plus polie.
Source : Kyra Sundance, "The Dog Rules, 14 Secrets to Developing the Dog YOU Want.

Pourtant, si un permis pour chiot existe, pourquoi tant de personnes ont-elles des problèmes avec les chiens plus âgés qui refusent d'accepter des chiots ?

Mario Sturm, auteur du livre "100 Mistakes in Dog Training", nous donne une excellente réponse.

S'il est vrai que des licences pour chiots existent, il est important de garder à l'esprit qu'elles s'appliquent principalement aux chiots qui font partie d'un même groupe social de chiens en liberté, vivant essentiellement une famille.

Les chiens prennent soin et tolèrent certaines choses de leur propre portée, donc de leur propre groupe social.

D'autre part, à partir de la 9ème semaine, les adultes de ce groupe social commencent à utiliser des interrupteurs si le comportements est un peu trop rude.

Une bonne partie de l'apprentissage des bonnes manières canines passe par l'exposition à des chiens adultes en bonne santé et bien socialisés, qui font partie du groupe social.

Le rôle de ces chiens est de guider le chiot et de lui apprendre quels comportements sont appropriés et lesquels ne le sont pas.

Les chiens sociaux normaux savent pertinemment que le chiot est petit et a tendance à se comporter de manière socialement illettrée.

Même si la mère lui a appris certaines règles sociales, il reste encore beaucoup à apprendre.

Dans la nature, les chiens adultes du groupe social sont là pour apprendre aux chiots les bons comportements et ils peuvent recourir à des interrupteurs du comportement pour mettre des limites, afin que les chiots apprennent.

Les choses peuvent changer radicalement lorsqu'un chiot inconnu qui n'est lié à aucun autre membre est introduit dans un groupe de chiens.

Un chiot inconnu ne fait pas partie du groupe social et, par conséquent, il ne se verra généralement pas accorder une telle licence.

Cela signifie que vous devez faire preuve de prudence et de ne jamais supposer que quelque chose ne puisse arriver à votre chiot en raison de la «garantie de la licence pour chiot».

Cela signifie également qu'il est possible que votre chien plus âgé soit un peu plus indulgent avec le chiot, mais par prudence, vous devez également vous attendre à ce que votre chien plus âgé ne soit pas disposé à accepter un mauvais comportement comme prévu, ce qui peut conduire à des querelles.

Ce que nous permettons à notre chiot de faire, vis-à-vis d'un chien adulte c'est prendre un bien grand risque, c'est aussi ce qu'il apprendra, respecter ou transgresser les limites.

Et ne comptons pas sur notre chien adulte pour remplir un rôle que nous devrions intégrer nous-mêmes avec bienveillance.

Certains chiens adultes tolèrent à peine les autres chiens, et un chiot peut être trop pour eux.

A ce stade, le mythe "Ils règleront cela entre eux!", peut être un pari hasardeux.

Un chiot ne devrait pas constamment embêter un chien plus âgé qui veut juste se détendre et mener une vie tranquille.

Une autre précision importante à garder à l’esprit est qu’une licence ne signifie pas qu’un chien adulte accepte tout ce que fait le chiot.

Dans ce cadre, si vous recherchez un chien adulte pour que votre chiot puisse en rencontrer régulièrement, vous avez à prêter attention au langage corporel, car tous les chiens adultes ne sont pas tolérants avec les chiots, et c'est tout à fait normal.

Notre rôle est de prendre responsabilité de la situation, et d'être le modèle parental dont un chiot a besoin pour grandir et se développer de façon équilibrée dans les limites de tolérance de ses congénères, et de respecter également la quiétude des chiens adultes s'ils en manifestent le besoin.

Soyez créatif!

Merci de votre bienveillance à respecter la source. Remémorons-nous, qu'Oscar Wilde a dit un jour: "L'imitation est la forme de flatterie la plus sincère."

Sylvia Kramer

Certified Canine Behavior Consultant
Turid Rugaas International Dog Trainer Education.
Trust Your Dog - K9BYourself - Choices&Agency.
Photo libre de droit
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Références
Notes de notre formation Certifiante "Chien réactif" - Canine Principle

25/02/2025
19/02/2025

SUR LES BALADES EN GÉNÉRAL…
Quelques conseils pour ne plus se faire avoir.

Il y a un truc avec les balades collectives en ce moment, non ?

Nous avons reçu des messages ici et sur Instagram de personnes qui ne savent plus à quel saint se vouer parce que sur certaines pages, elles lisent que les balades canines sont une mauvaise idée car elle excitent les chiens, et sur d’autres, elles lisent qu’au contraire, si un chien a des problèmes de socialité, c’est l’endroit idéal pour l’aider. Les deux propos peuvent sembler contradictoires, mais en fait, ils ne le sont pas tant que ça. Ils manquent surtout de nuance… Nous allons essayer de faire la part des choses mais avant-tout, il serait souhaitable de laisser de côté le mode binaire.

Les balades collectives ne sont pas bonnes ou mauvaises en soi… Ce serait évidemment plus simple de répondre de manière tranchée. Mais nous avons à coeur de vous permettre de faire la part des choses vous-mêmes, dans votre quotidien, afin que vous soyez en mesure de discerner la bonne balade et la balade à fuir.

>>> Quelques principes simples :

- si la promiscuité pose des problèmes à votre chien (sur-stimulation, sur-excitation, perte de l’écoute, tentative d’évitement voire de fuite, agressivité…) et que vous l’emmenez dans des balades collectives en croyant qu’il finira par s’y habituer, vous vous leurrez. L’immersion, fut-elle sociale, empire tout. Pour ce type de difficulté très personnelle, c’est un coach en comportement individuel qu’il vous faut. Il vous aidera à apaiser votre chien dans sa socialité. Il vous permettra de mieux le comprendre et de faire les bons choix, ceux qui lui correspondent. Nous sommes assez d’accord ici pour dire qu’en première intention, la place d’un chien réactif ou peureux n’est pas dans une balade collective.

- si les balades collectives où vous emmenez votre chien sont trop peuplées (plus de cinq ou six chiens), si les individus ne sont pas sélectionnés en amont, si la balade n’est pas organisée, si des chiens sont régulièrement rajoutés sans aucune précaution, s’il y règne une ambiance de grand n’importe quoi où les chiens sont lâchés comme des enfants se déversant d’un bus scolaire vers un magasin de jouets, si tout le monde aboie et se rentre dedans sans que personne ne soit jamais rattaché et remis au calme, est-ce vraiment un scoop que de vous dire que ce contexte-là n’est pas du tout à rechercher ?

>>> Quelques parallèles simples…

Tout social et sociable qu’il est, il n’est pas agréable pour un chien de faire sans arrêt des rencontres avec des chiens inconnus dans des contextes inconnus. Si à chaque sortie, votre chien est systématiquement contraint de prendre sur lui et de gérer des tensions, c’est stressant. L’emmener systématiquement en balade collective, c’est attendre de lui qu’il socialise dans les règles de l’art à chaque rencontre, et même plusieurs fois dans la même balade. C’est épuisant. Cela peut devenir aversif, évidemment. Un peu comme si je vous demandais, à chaque fois que vous mettez le nez dehors, de vous conduire comme si vous passiez un entretien d’embauche, de vous montrer sous votre meilleur jour, avec le vouvoiement et les règles de politesse qui s’imposent, pour être bien vu et accepté à chaque fois. Assez vite vous direz :
- « Que nenni, je préfère largement rester tranquille chez moi. » (un extrême, s’isoler tout le temps, ce n’est pas bon).
- « Je n’y arrive plus, allez vous faire voir, maintenant, je fais ce qui me chante. » (un extrême, envoyer promener la Terre entière, ce n’est pas bon).
- « Je ne veux plus voir que mes potes » (un extrême, si l’on est plus capable de supporter que ses amis, ce n’est pas bon non plus).

>>> Quelques règles simples à observer pour savoir si la balade est digne de votre chien…

Il ne faut pas pour autant être opposé aux balades collectives, comme il ne faut pas croire qu’il n’existe que ça pour que votre chien reste sociable (une obsession, quand même il faut le dire).
Tout dépend évidemment de la balade et du professionnel qui en est responsable.
- Déjà, par définition une balade induit que l’on se déplace. Or, c’est trop souvent là que le bas blesse. Les humains ont tendance à traîner, à bavarder, à rester statiques, favorisant la montée en émotion, en intensité, et le sentiment de menace chez les chiens.
- Ensuite, organiser une balade collective exige des compétences et de l’organisation. La longe est de rigueur au départ, pour chaque chien, sans exception. Les chiens seront mis à distance afin de favoriser quoi ? La communication et la prise d’odeurs au calme. Chaque chien a ainsi la chance de pouvoir analyser tranquillement les informations qui affluent, sans avoir l’impression qu’un rouleau compresseur lui passe sur le corps.
- Le rapprochement entre les chiens se fera de manière progressive et la progressivité sera fonction de chaque chien (sa personnalité, ses difficultés). Les chiens seront libérés un par un, chacun leur tour, et uniquement quand ils seront détendus et calmes. Les présentations se feront en duo et en liberté. Là, il est important de les laisser faire et de ne pas essayer de contrôler la rencontre. Vous ne ferez qu’apporter de la tension.
- Une fois les chiens libérés, on les laissera vaquer à leurs occupations, communiquer sans interruption, tout en veillant à ce que chaque personne maintienne le contact avec son chien.
- Le professionnel responsable de la balade est actif, à l’observation. Il surveille et se déplace (et finit souvent la balade fatigué). Il demandera d’ailleurs parfois que les chiens (ou certains) soient remis à l’attache, pour garantir le calme, en fonction des individus présents, pour les relâcher une fois l’excitation retombée. Il est primordial que le professionnel en charge de la balade ait une très bonne compréhension des interactions canines car tout n’est pas que du jeu (loin de là) et toute friction n’est pas non plus un drame.

MAIS C’EST CHIANT, C’EST LONG, C’EST DIFFICILE !!!
Nous on voulait juste se balader sans s’occuper de rien… :-D

Et oui… Une balade collective demande des connaissances, de la maitrise, de l’observation et un minimum de cadre car le contexte est potentiellement dangereux. S’il s’agissait de rassembler dix chiens, de les libérer et de partir discuter en forêt, ça se saurait. Dans la plupart des vidéos que mes clients m’envoient, c’est pourtant bien ce que j’observe, malheureusement. Les humains discutent et rient entre eux, pendant que leurs chiens font absolument ce qu’ils veulent dans la sphère publique, sans aucune intervention des gardiens ou du professionnel présent.
- Certains sont malmenés et recherchent la sécurité dans les jambes des personnes présentes.
- Certains auraient bien besoin d’être rattachés et momentanément écartés, afin que l’excitation redescende chez eux, et dans le groupe.
- Certains n’ont rien à faire là, le contexte n’étant qu’une vaste mise en échec.
- Le vacarme des aboiements est assourdissant, sans parler des pauvres promeneurs que ces chiens importunent, sans être jamais rappelés.

Si vous réitérez régulièrement ce genre d’expérience, votre chien apprendra de ces expériences répétées et se construira avec elles. Il sera logique qu’il finisse par ne plus savoir se conduire autrement que comme ça (dans l’intensité, l’excitation, l’absence d’écoute), puisque c’est la seule expérience qu’on lui aura donnée.

>>> Les autres alternatives….

Au-delà de ses amis très proches, que votre chien voit souvent dans son quotidien (le chien du voisin, de votre soeur, de vos parents, de votre meilleure amie…), et avec lesquels les rapports sont calmes et paisibles en raison de la confiance que le contexte lui inspire, votre chien peut aussi avoir quelques copains plus éloignés, mais qu’il rencontre régulièrement, en balade collective, et qu’il est heureux de revoir car il les connaît déjà. Avec eux, il peut rester lui-même, jouer, se bagarrer, partager des odeurs, se défouler dans un climat connu et sécurisant, mais aussi, juste se balader… Pas besoin de dix chiens pour vivre ça. Un seul ou deux ou trois autres chiens suffisent à donner beaucoup de plaisir au vôtre. Encore une fois, privilégiez la qualité, pas la quantité !

Et les rencontres inopinées ?

Si votre chien n’est ni agressif ni peureux, c’est une petite surprise qui peut rendre une balade intéressante. Ça peut être sympa à condition que vous vous soyez assuré auprès de l’autre personne que vous n’êtes pas en train de vous imposer à elle. Imposer son chien au reste du monde est malpoli et irrespectueux. Une fois cette gentille attention observée, il est parfois agréable de rencontrer une nouvelle personne, un nouveau chien. Veillons toutefois à ne pas en abuser. Devoir se contenir à chaque instant et plusieurs fois dans une même balade parce que votre chien ne connaît personne, peut rendre l’expérience franchement désagréable.

Bref, vous l’aurez compris, il n’y a pas de schéma pré-établi. Le conseil est justement de ne pas tomber dans la caricature et de ne pas rechercher des réponses qui seraient blanches ou noires. Sans compter que dans ce texte, nous avons à peine parlé de la personnalité de votre chien ou de son état de santé. Il va de soi qu'un chien timide ou timoré peut vivre un calvaire si son gardien s’amuse à le promener d’une balade collective à l’autre, ou le fait aller de chiens inconnus en chiens inconnus. Il en va de même pour les humains ;-)

Pour en savoir plus, les livres "Le chien, cet animal qui nous échappe" et "Mon chien, mon coach et moi" sont disponibles sur Amazon et chez les dépositaires dont la liste se trouve dans les publications épinglées en haut de la page

Le jeu de société « Le chien, cet animal qui nous échappe » est encore pré-commandable ici : https://shorturl.at/ualfN

Audrey Ventura / Cynoconsult :-)

19/02/2025

Adresse

Route Mont Chéron, Ram Du Mont Joli
Fourneville
14600

Heures d'ouverture

Lundi 10:00 - 19:00
Mardi 10:00 - 19:00
Mercredi 10:00 - 19:00
Jeudi 10:00 - 19:00
Vendredi 10:00 - 19:00
Samedi 10:00 - 19:00
Dimanche 10:00 - 19:00

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