Rio and Co

16/07/2025

Le grand sujet tabou 🤷‍♂️😁

🌀 Quand l’éducation positive devient du marketing

Dans les années 2000-2010, l’éducation positive devient à la mode, en particulier sur Internet et dans les médias.

Mais beaucoup de gens :

ne comprennent pas les bases scientifiques,

reproduisent sans réfléchir,

ou simplifient à l’extrême pour plaire.

Résultat :
👉 "Éducation positive = pas de punition, jamais de non, que des friandises, tout est beau, tout est gentil."

Sauf que ce n’est pas ça, la science du comportement. Et surtout, ce n’est pas ça, un chien.

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⚠️ Les principales erreurs ou dérives

1. ❌ Confondre absence de contrainte et absence de cadre

Beaucoup ont cru qu’éduquer en positif, c’était laisser faire le chien.

Refuser la laisse, refuser le rappel, refuser la frustration → Résultat : des chiens ingérables, anxieux ou réactifs.

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2. 🍬 Tout miser sur la friandise

Le renforcement positif, c’est plus que filer un biscuit.

Il faut renforcer les bons comportements, pas juste distribuer des bonbons en boucle sans stratégie.

Beaucoup ont oublié la notion de timing, de progression, de clarté.

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3. 🧠 Oublier l’analyse fonctionnelle

Les vrais pros analysent le pourquoi du comportement :

Quelle émotion ?

Quelle motivation ?

Quelle fonction ce comportement remplit ?

Trop d’intervenants se contentent de coller des étiquettes ("il est têtu", "il teste") ou de "positiver" à tout prix sans résoudre le fond.

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4. 🎭 Faire semblant d’être bienveillant

Beaucoup ont brandi "l’éducation positive" comme une posture morale : "Moi je suis bienveillant, les autres sont des bourreaux."

Sauf qu’on voit des chiens déséquilibrés, surprotégés, stressés, parce que le cadre est absent.

Il ne suffit pas d’être gentil. Il faut être juste, clair, constant, structurant.

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5. 📢 L’essor des influenceurs

Le message a été récupéré par des coachs TikTok, YouTube ou Insta.

Beaucoup parlent "d’éducation positive" alors qu’ils n’ont pas lu une seule ligne de Skinner, Pryor, Pavlov ou Dunbar.

Résultat : des vidéos virales, des formations miracles... et des milliers de chiens mal accompagnés.

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🐕 Résultat chez les chiens :

Des chiens hyperstimulés mais pas cadrés.

Des chiens qui n’apprennent jamais la frustration, donc explosent à la moindre contrariété.

Des maîtres qui se sentent coupables dès qu’ils posent un cadre ou disent non.

Et surtout... un flou total sur ce qu’est vraiment une relation équilibrée.

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✅ Revenir à l’essentiel :

L’éducation issue de la science du comportement, c’est :

Observer → comprendre → adapter.

Renforcer ce que tu veux garder.

Gérer les émotions.

Encadrer sans violence.

Créer une vraie relation : confiance + sécurité + clarté = liberté.

Qui sont-ils :

Skinner psychologue : bases scientifiques du conditionnement operant

Dunbar vétérinaire comportementaliste : prévention socialisation éducation positive

Pryor biologiste et dresseuse : travaille au clicker

Pavlov médecin et physiologiste : le conditionnement classique

04/07/2025

On ne laisse plus les chiens être… des chiens.
Faudrait qu’ils encaissent tout, tout le temps.
Toujours zen, polis, souriants, même quand un autre chien leur saute dessus en plein sentier de forêt.
Zéro réaction, zéro émotion. Des machines à obéir, prêtes à dire “merci” quand on les bouscule.

Mais toi… si t’es en train de marcher tranquille dans le bois p*s un gars te poppe dans la face de nulle part, tu fais quoi? Tu souris? Tu tends la main? Tu dis “merci d’avoir brisé ma bulle”?
Non. Tu vas sursauter, reculer, peut-être sacrer. Normal. Humain.
Alors pourquoi ton chien, lui, n’aurait pas le droit à une réaction?

P*s là, faudrait aussi que ton chien joue 2h non-stop avec les chiens de tes amis pendant que tu bois ton apéro. Et quand une morsure arrive 3 mois plus t**d, on fait l’étonné? Non.

C’était écrit dans le ciel. C’était pas du vrai jeu. C’était juste des signaux ignorés, des limites jamais respectées, p*s un chien qui en avait marre depuis longtemps, mais personne l’a écouté.

Les chiens ont des émotions. Des limites. Des préférences. Ils n’ont pas à aimer tout le monde. Ils n’ont pas à endurer ton rythme, ton chaos, ton besoin que tout aille bien en surface.

Oui, on peut préparer un chien à vivre notre quotidien. Et oui, on devrait lui apprendre à naviguer notre monde d’humains.
Mais pas en sacrifiant sa nature.

Alors quand ta sœur débarque avec son bébé de 6 mois… utilise ta foutue cage.
Offre un break à ton chien. Un endroit calme, sécuritaire, où il n’a rien à gérer, personne à supporter, juste à être.

Parce qu’être un bon chien, ce n’est pas d’encaisser. C’est d’avoir le droit d’exister, avec ses émotions, son langage, ses besoins.

Et ça… c’est à NOUS de l’honorer.

02/07/2025

Ceux qui pensent que cela va nous déranger se trompent.
Je ne parle que de la section de l’éducation et de la rééducation.
Eux même avec ou sans outils, finissent par tomber dans les conseils de médication, d’enfermement ou d’euthanasie avec des chiens difficiles qu’ils n’approchent pas à moins de 100 m derrière un grillage espérant pendant de nombreux mois le bon vouloir du chien avant de jeter l’éponge.
Une victoire pour la Protection animale et les " méthodes positives extrémistes". Plutôt une défaite.
Un texte fait par des non pratiquants, un texte fait sans consultation de professionnels aguerris, bref un texte fait par un ensemble de bureaucrates et d’experts canins de bureau. Pas la vraie vie.
Une défaite car la recrudescence des cas difficiles va entrainer encore plus de difficultés pour beaucoup à traiter certains cas.
Et il ne risque pas que ce soit ceux à l’origine de ce texte qui les traitent.
Des interdictions sans aucunes nuances ne tenant aucun compte des disparités de cas canins. Des interdictions meurtrières pour certains chiens.
Si la Protection animale et leurs sous fifres appellent cela une victoire moi j’appelle cela le déclin d’une société décadente.
La protection des gens, la protection des chiens, la protection des éducateurs canins (vous savez les vrais qui mettent les mains dans le cambouis), la protection des enfants, la protection des personnes, cela il n’en est nullement fait état.
Je vous avais prévenu il y a 13 ou 14 ans ( OSDEC) et vous avais fortement inciter à agir.
Je dirai simplement que vous payez votre insouciance et votre individualisme comme votre manque de clairvoyance.
En ce qui me concerne, cela ne change pas grand-chose. Il est des outils que je n’utilise pas. Le seul étant le collier chainette (caricaturé depuis des années comme un collier étrangleur pour pendre un chien) utile comme outil de protection en cas d’attaque.
Et ma caisse a outils relève plus de la servante que de la caisse.
Je vais faire confectionner un collier cuir large et indestructible et ce à mon effigie avec un texte approprié.
Commercialement, nous allons avoir beaucoup plus de travail. Techniquement, il faudra prendre un peu plus de risques mais qui peuvent être largement compensé en ce qui me concerne.
Une victoire ? Surement pas.
Interdire, encore interdire sans aucunes nuances, sans aucune restrictions et réglementations pensées, sans prise en compte de certains cas, c’est le contraire de construire, c'est détruire certains chiens. Voila leur victoire.
Cordialement. Hervé Pupier
Texte passé: https://www.legifrance.gouv.fr/jorf/id/JORFTEXT000051832274?fbclid=IwY2xjawLSRcNleHRuA2FlbQIxMABicmlkETBVVVBxaUhtMUVOTlVCQldxAR5bCx_ACAkx80RM08msXw3bEg1pIL0x_HevIVAyRsAovupaP9gcU58odUiC3w_aem_ZpWaXTaEMM-U42Gbnwwdzw

19/06/2025

17/06/2025

❤️ ❤️

07/06/2025

Il serait grand temps de commencer à écouter des mecs, comme lui, qui sont de vraies personnes du monde du chien 🐕 et pas une minorité idéologique

03/06/2025