Caractères de chiens en vendée

Caractères de chiens en vendée Informations de contact, plan et itinéraire, formulaire de contact, heures d'ouverture, services, évaluations, photos, vidéos et annonces de Caractères de chiens en vendée, Dresseur de chiens, 665, Impasse des Bretonnières, Commequiers.

Etablissement privé dédié à la pratique de différents sports canins ( agility, hoopers, obéissance ) à l'amélioration des relations humains/chiens par des
méthodes positives, aux loisirs que l'on peut partager avec son chien. Caractères de chiens, c'est aussi un site d'1,3 ha largement arboré, avec un cours d'eau pour rafraichir les chiens, un terrain de 5000m2 pour pratiquer agility,obejump, éducation avec jeux et accessoires pour éveiller les chiots tout en douceur.

Un bel arc-en-ciel ce matin sur le terrain ! 😍😍
01/09/2025

Un bel arc-en-ciel ce matin sur le terrain ! 😍😍

En celà, le chien n'est pas si différent de l’humain 😉
22/08/2025

En celà, le chien n'est pas si différent de l’humain 😉

Le chien est égoïste et opportuniste… et c’est tant mieux

Je suis bien conscient que j'ai fait de la peine à certaines personnes (souvent versées dans l'anthropomorphisme) en leur disant que non, leur chien n’agit pas par bonté d’âme, par sens du devoir ou pour “faire plaisir” à son maître!

Même le gentil labrador d'assistance qui aide une personne en situation de handicap !

Il agit parce qu’il y trouve un intérêt.

Son moteur principal, c’est l’opportunisme : “qu’est-ce que ça m’apporte, là, tout de suite ?”.
Et c’est exactement ça qui rend l’éducation possible.
Comprendre ce moteur, c’est comprendre l’éducation

Un chien qui obéit le fait parce qu’il y a un bénéfice immédiat ou anticipé.

Ce bénéfice peut être :
- une récompense (friandise, jouet, liberté, interaction),

- un confort (éviter une contrainte, une douleur, obtenir la paix),

- une perspective (habitude, routine qui sécurise).

Quand on l’a compris, on arrête de chercher des explications fumeuses. On ne se dit plus : “il me teste”, “il se venge”, “il sait mais il ne veut pas”...On se dit : “il ne voit pas l’intérêt, ou il en voit un autre ailleurs”.

Éduquer, c’est rendre l’obéissance rentable

L’éducation canine, ce n’est donc pas forcément une guerre d’autorité.

C’est un travail de stratégie : rendre nos demandes plus rentables que les autres options du chien.

Si s’asseoir rapporte plus que sauter, le chien s’assiéra.
Si marcher tranquillement rapporte plus que tirer, il cessera de tirer.
Si rester calme ouvre plus de portes que s’exciter, il apprendra à se canaliser.

Le rôle de l’éducateur (et donc du maître ) c’est d’utiliser son égoïsme à son avantage.

L’opportunisme est une force à exploiter
Ce que certains voient comme un défaut est en réalité une clé d’apprentissage universelle.

Parce qu’il est opportuniste, le chien apprend vite, s’adapte, répète ce qui marche et élimine ce qui ne paye pas.

À nous de construire un environnement où “ce qui marche” correspond à ce qu’on attend de lui.

En éducation canine, il est rarement utile de combattre la nature du chien, il vaut mieux la comprendre, la canaliser, l’exploiter.

Et quand on accepte que l’égoïsme et l’opportunisme sont ses vrais moteurs, on arrête de perdre du temps avec des combats d’ego… pour enfin avancer dans la bonne direction ensemble.

PS : précisions sémantiques
Pour éviter toute guerre de vocabulaire, rappelons les définitions :

Opportunisme (Larousse) : “Attitude qui consiste à tirer parti des circonstances, à en exploiter les avantages, à en éviter les inconvénients.”

Égoïsme (Larousse) : “Attitude de quelqu’un qui se conduit en vue de son intérêt personnel, sans se soucier de celui des autres.”

Ces termes ne sont donc pas des jugements moraux, mais des moteurs comportementaux.

20/08/2025

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les mots ont un sens 👌
19/08/2025

les mots ont un sens 👌

📌 Éducation, rééducation, dressage : trois mots qu’on mélange trop souvent

Aujourd’hui, on met tout dans le même sac :
• le chiot qui apprend la propreté,
• le chien de troupeau qui déplace 300 brebis,
• le chien qui mord par peur et qu’on essaie de rééquilibrer…

On appelle ça “dresser un chien”.
❌ Erreur ! Ces trois notions sont différentes et il est temps de les remettre à leur place.



🐾 L’éducation : la base de la vie en famille

Éduquer, c’est permettre à un chien de vivre dans le monde des humains sans danger ni conflit.
C’est poser un cadre clair, enseigner des règles du quotidien et des comportements adaptés à notre société.

💡 Exemples concrets :
• Apprendre à ne pas traverser une route sans autorisation.
• Être propre dans la maison.
• Marcher en laisse sans traîner son humain.
• Revenir au rappel, même face à une tentation.
• Gérer la solitude sans hurler ou détruire.
• Attendre poliment au lieu de sauter sur les invités.

👉 L’éducation concerne tous les chiens de compagnie. Elle n’est pas optionnelle, elle est la clé du bien-être et de la sécurité.

⚠️ Un chien non éduqué n’est pas “naturel” ou “libre”, c’est un chien potentiellement en danger (accidents, fugues, conflits) et source de tensions.



🛠️ La rééducation : réparer les erreurs ou les manques

La rééducation intervient quand :
• l’éducation a été absente,
• mal faite (laxisme, incohérences),
• ou détruite par des expériences traumatisantes.

Un chien à rééduquer n’est pas un “chien méchant” : c’est un chien déséquilibré par son vécu.

💡 Exemples de rééducation :
• Un chien adopté en refuge qui panique à la vue d’un balai (traumatisme).
• Un chien qui attaque ses congénères parce qu’il n’a jamais été socialisé chiot.
• Un chien qui détruit tout par anxiété de séparation.
• Un chien de garde qui a appris à attaquer systématiquement, sans filtre, et qu’il faut recanaliser.

👉 La rééducation demande des connaissances solides en comportement canin, de la patience, des mises en situation progressives, et souvent un travail de fond avec un éducateur compétent.

⚠️ C’est un chemin plus long et plus complexe que l’éducation initiale, car il faut désapprendre des comportements ancrés avant de reconstruire du positif.



🎯 Le dressage : la spécialisation utilitaire

Le dressage n’est pas destiné à tous les chiens. Il concerne surtout ceux qui ont un rôle fonctionnel.
C’est l’apprentissage de compétences précises et codifiées, souvent liées à la sélection génétique de la race.

💡 Exemples de dressage :
• Un border collie dressé pour gérer un troupeau (placement, direction, arrêt).
• Un malinois de gendarmerie dressé à détecter des stupéfiants ou à intervenir lors d’une attaque.
• Un retriever dressé à rapporter le gibier sans l’abîmer.
• Un chien guide d’aveugle dressé à ignorer les distractions et à prendre des initiatives pour la sécurité de son maître.
• Un chien d’assistance dressé à alerter avant une crise d’épilepsie.

👉 Le dressage vise la fiabilité dans la tâche. Le chien doit exécuter malgré distractions, stress ou contexte inhabituel.

⚠️ Le dressage ne remplace jamais l’éducation ! Un chien peut être parfaitement dressé pour une tâche… et ingérable à la maison parce qu’il n’a pas les bases d’éducation.



⚖️ La confusion qui crée des drames

Beaucoup de maîtres mélangent tout :
• Ils pensent avoir “dressé” leur chien parce qu’il sait donner la patte.
• Ils se disent qu’un chien de famille “n’a pas besoin d’éducation, il comprendra tout seul”.
• Ou à l’inverse, ils imposent un dressage militaire à un chien qui avait juste besoin d’éducation familiale.

Résultat ? Des chiens mal compris, mal cadrés, et trop souvent abandonnés…



✅ En résumé :
• Éducation = la vie quotidienne, indispensable à tout chien de compagnie.
• Rééducation = réparer un équilibre cassé par un manque, une incohérence ou un traumatisme.
• Dressage = spécialiser un chien pour une fonction précise.

Ne pas confondre ces trois notions, c’est déjà respecter son chien.
Un chien de famille a besoin d’éducation, parfois de rééducation… mais rarement de dressage.

19/08/2025

𝗟’𝗜𝗠𝗠𝗢𝗕𝗜𝗟𝗜𝗧𝗘́ 𝗘𝗦𝗧 𝗔𝗣𝗔𝗜𝗦𝗔𝗡𝗧𝗘. 𝗘𝗟𝗟𝗘 𝗘𝗡𝗦𝗘𝗜𝗚𝗡𝗘 𝗟𝗘 𝗖𝗔𝗟𝗠𝗘.

Un comportement souvent sous-estimé chez le chien, pourtant très puissant : l'immobilité.

Beaucoup pensent que quand ils restent immobiles, ils ne font rien. Or, l’immobilité représente bien une action quand elle est décidée, quand on comprend à quoi elle sert et à quel moment elle peut être employée. Cette posture, d’une apparente passivité, joue en réalité un rôle central dans la régulation émotionnelle, la gestion des conflits et l’apprentissage social, notamment entre congénères. Ce comportement fondamental doit être observé chez le chiot, compris et utilisé pour poursuivre correctement son éducation.

𝗙𝗢𝗡𝗖𝗧𝗜𝗢𝗡 𝗘𝗦𝗦𝗘𝗡𝗧𝗜𝗘𝗟𝗟𝗘 𝗖𝗛𝗘𝗭 𝗟𝗘 𝗖𝗛𝗜𝗘𝗡
L'immobilité apaisante est une attitude volontairement calme et stable adoptée par un chien dans un contexte social. Il s’agit d’un arrêt conscient des gestes et des mouvements corporels, accompagné d’une respiration lente, d’un regard doux, parfois détourné et d’une posture détendue. Contrairement à la peur qui peut figer un chien malgré lui, l’immobilité apaisante est un choix, souvent utilisé pour désamorcer une tension, guider un chiot vers un état plus serein. Nous avons tous déjà observé une mère calmer seule sa portée de plusieurs chiots agités et impatients, par sa simple posture debout et son immobilité parfaite.

𝗗𝗮𝗻𝘀 𝗹𝗲𝘀 𝗿𝗮𝗽𝗽𝗼𝗿𝘁𝘀 𝗺𝗮𝘁𝗲𝗿𝗻𝗲𝗹𝘀
Chez les mères, ce comportement se manifeste aussi lors des phases de socialisation des chiots. Lorsque ceux-ci deviennent trop excités ou dépassent ses limites, la mère peut se coucher ou rester debout sans bouger, sans répondre aux sollicitations, imposant ainsi une forme de calme par la valeur de l’exemple. En ne réagissant pas aux comportements turbulents, elle enseigne l'autorégulation. C’est une manière subtile mais très efficace d’induire le retour au calme via un langage silencieux qui amène à l’apaisement. Quand une mère reste immobile, elle n’ignore pas ses chiots. Elle communique avec eux.

𝗗𝗮𝗻𝘀 𝗹𝗲𝘀 𝗿𝗮𝗽𝗽𝗼𝗿𝘁𝘀 𝗲𝗻𝘁𝗿𝗲 𝗰𝗵𝗶𝗲𝗻𝘀 𝗮𝗱𝘂𝗹𝘁𝗲𝘀
L'immobilité est également observée dans les interactions entre adultes. Lorsqu’un chien perçoit qu’un congénère est mal à l’aise, agité ou agressif, il peut choisir d’adopter une posture immobile, détourner légèrement le regard et diminuer drastiquement le nombre de signaux corporels afin de ne pas alimenter l’escalade émotionnelle chez un chien bien trop saturé pour les capter et les comprendre. Cette immobilité sert à communiquer : « Je t'invite à te calmer car je ne suis pas un danger. Pour t’aider, je vais communiquer beaucoup moins et plus clairement. »

𝗚𝗥𝗔𝗡𝗗𝗘 𝗟𝗔𝗖𝗨𝗡𝗘 𝗖𝗛𝗘𝗭 𝗟𝗘𝗦 𝗛𝗨𝗠𝗔𝗜𝗡𝗦
Malheureusement, s’il y a bien un comportement qui reste incompris par les adoptants c’est cette action d’immobilité, surtout en présence d’un chiot ou d’un chien adulte agité (quelle qu’en soit la raison).

𝗨𝗻𝗲 𝗿𝗲𝘀𝘀𝗼𝘂𝗿𝗰𝗲 𝗶𝗴𝗻𝗼𝗿𝗲́𝗲 𝗱𝗲𝘀 𝗵𝘂𝗺𝗮𝗶𝗻𝘀
Il est regrettable de constater que les humains ne s’inspirent pas assez des signaux de communication du chien pour élever leur chiot ou interagir avec le chien excité. J’observe au contraire que quand leur chiot s’agite ou saute, ses gardiens vont le toucher, poser la main sur son dos pour l’amener à se coucher, le repousser doucement, lui parler, lui demander « calme-toi »… Tout ceci ne sert à rien et ne fera qu’accroître l’agitation et l’habitude d’être agité.

Je déplore encore plus que l’immobilité employée par la mère ne soit pas reprise par les adoptants qui parfois, n’hésiteront pas à retourner un chiot sur le dos, à le secouer par la peau du cou, à le repousser brutalement, en arguant que c’est ce que fait la mère.
Ah bon ? Où ça ? Chez quel genre d'éleveur ?

𝗟𝗮 𝘃𝗮𝗹𝗲𝘂𝗿 𝗱𝗲 𝗹’𝗲𝘅𝗲𝗺𝗽𝗹𝗲
Nous devrions nous inspirer de ce comportement d'immobilité pour calmer notre chiot, apaiser notre chien anxieux, montrer l’exemple à notre chien agressif qui ne gère pas ses émotions… Dans l’éducation d’un chien, savoir rester calme, silencieux et posé est indispensable. Or, nous faisons souvent l’inverse. L’immobilité face à un chien agité peut produire bien plus d'effets apaisants et développants qu’un "stop" agacé et répété ou un geste brutal.

Le chien est un animal sensible à l'énergie de son environnement et de son humain d’attachement. Il s’alignera sur la stabilité émotionnelle que lui offre son référent ou son éducateur. Par son immobilité et son calme, l’humain peut alors devenir un repère rassurant, une source d’apaisement, une personne à côté de laquelle on préfère rester quand les événements dépassent le chien.

𝗖𝗢𝗡𝗖𝗟𝗨𝗦𝗜𝗢𝗡
L’immobilité apaisante chez le chien n'est pas une absence d'action, mais une action de communication efficace, claire et intentionnelle. Observer et comprendre cette forme de langage silencieux nous permet d’entrer plus profondément dans l’univers émotionnel du chien — et d’y répondre avec justesse et respect. Dans l’immobilité, notre chiot ou notre chien ne seront pas ignorés. Ils n’en auront jamais le sentiment tout simplement parce que quand nous employons l’immobilité à bon escient, nous continuons à communiquer avec lui. En tout état de cause, n’enseignez jamais le calme où l’autorégulation par le pas bouger ou en imposant vos mains sur un chiot.

𝑴𝙀𝑺 𝑳𝙄𝑽𝙍𝑬𝙎
Le chien, cet animal qui nous échappe ici : https://shorturl.at/eLNT2
Mon chien, mon coach et moi, ici : https://shorturl.at/cFIV1

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18/08/2025

Les chiens sont des dormeurs sociaux!

Le sommeil est un comportement vital qui peut refléter l'adaptation d'un animal à son environnement et son bien-être.

Une étude de Animals réalisée par Rachel Kinsman et son équipe, a montré que «86 % des chiens, lorsqu'on leur en donnait le choix, préféraient dormir à proximité des humains».

Une autre étude de la Mayo Clinic de 2017 a montré que les chiens dormant dans la même pièce que leurs propriétaires, même s'ils n'étaient pas sur le lit, avaient des habitudes de sommeil plus régulières et moins de stress.

Plusieurs chercheurs ont également observé que les chiens errants ont tendance à ne pas dormir seuls, mais plutôt entre eux.

Les chiens errants sont des dormeurs sociaux ; ils préfèrent généralement dormir et se reposer à proximité d'autres chiens plutôt que seuls, souvent en meute ou en groupe pour leur sécurité et leur chaleur. Leur besoin inné de compagnie et de communauté influence leurs habitudes de sommeil.

Pour les chiens, le sommeil social crée un sentiment de sécurité, deux éléments essentiels à un sommeil réparateur.

Le sommeil social est particulièrement important pour les chiots, car l'isolement dès le plus jeune âge entraîne des modifications de la chimie cérébrale, augmente le stress et affecte le développement cognitif.

Tous ces facteurs peuvent se manifester par des comportements problématiques à l'adolescence et à l'âge adulte. Le sommeil social aide les chiots à nouer des liens affectifs sécurisants, un élément clé pour élever un adulte confiant, doté de bonnes compétences sociales, d'adaptation et de prise de décision.

Par conséquent, idéalement, un chiot ne devrait pas être laissé seul et livré à lui-même, ni de jour ni de nuit, jusqu'à l'âge où il pourra apprendre à rester seul graduellement, et cela pas avant quelques mois.

Sur cette photo, notre petite chienne Irish Wolfhound de 11 semaines recherche, durant la journée, automatiquement la présence de notre Doguette Allemande métissée. La nuit, les chiens dorment à nos côtés.

Oublions aussi le mythe, s'il pleure la nuit, laissons-le pleurer! On disait aussi cela dans le temps, quand les bébés pleuraient, en disant qu'ils devaient se faire des poumons. La détresse sociale existe chez l'humain et les animaux.

Tous ces facteurs peuvent se manifester par des comportements problématiques à l'adolescence et à l'âge adulte.

Le sommeil social aide les chiots à nouer des liens affectifs solides, un élément clé pour élever un adulte confiant, doté de bonnes compétences sociales, d'adaptation et de prise de décision.

Des études ont montré que lorsque les chiens sont avec leurs compagnons humains, leurs battements cardiaques se synchronisent. Ceci prouve une fois de plus les effets apaisants de la présence d'un chien sur le cerveau humain.
https://neurosciencenews.com/dog-human-heart-synch-27996/

Tout cela ne signifie pas que votre chien doit dormir dans votre lit avec vous. Nous savons qu'un sommeil de qualité est également essentiel pour vous.

Mais nous espérons que votre chien est au moins à proximité ou dans la même pièce durant la nuit.

Certains chiens voyagent d'un endroit de couchage à un autre. De notre côté, offrons-leur le choix tout simplement de se coucher là où les chiens en ressentent le besoin, en étant conscients du besoin de proximité plus affirmé chez certains chiens que chez d'autres.

Soyez créatif!

Et surtout merci d'animer cette page!
https://www.facebook.com/photo/?fbid=1160815292760738&set=a.462896132552661

Merci de votre bienveillance à respecter la source. Remémorons-nous, qu'Oscar Wilde a dit un jour: "L'imitation est la forme de flatterie la plus sincère."

Sylvia Kramer
Certified Canine Behavior Consultant
Turid Rugaas International Dog Trainer Education.
Trust Your Dog - K9BYourself - Choices&Agency.

Lecture

Co-sleeping with pets, stress, and sleep in a nationally-representative sample of United States adults
https://www.nature.com/articles/s41598-024-56055-9

The curious incident of the dog in the nighttime: The effects of pet-human co-sleeping and bedsharing on sleep dimensions of children and adolescents
https://www.sleephealthjournal.org/article/S2352-7218(21)00028-0/fulltext

Co-Sleeping with Pets: The New Rules of Bed Sharing
https://dreemdistillery.co.uk/blogs/dreem-journal/co-sleeping-with-pets-the-new-rules-of-bed-sharing?srsltid=AfmBOor0kARWS0jamQ9byv1dj3i4d0WGOjbPE4keHpeZcYUqBbp5S-JV

An Examination of Adult Women’s Sleep Quality and Sleep Routines in Relation to Pet Ownership and Bedsharing
https://www.tandfonline.com/doi/abs/10.1080/08927936.2018.1529354

14/08/2025

🐾 LE BORDER COLLIE, UN CHIEN DE CHASSE ? 🐾

Le Border collie appartient au groupe 1 de la nomenclature des races de la FCI, soit celui des bergers. De toutes les races bergères, il est celui qui conserve le plus ce qu’on pourrait appeler « l’instinct de berger », c’est à dire la volonté innée d’arrêter le mouvement et de maintenir rassemblé. Il est suivi de près par le working Kelpie et le working Aussie, et par quelques races bergères françaises chez lesquelles il existe encore quelques lignées sélectionnées pour le travail (Beauceron et Berger des Pyrénées notamment). À noter que certaines races, comme le berger de Crau et le berger de Savoie, ne sont pas reconnues par la SCC*, et c’est plutôt une bonne chose car elles ne courent pas le risque d’être sélectionnées sur un standard physique et de perdre leur instinct de berger, comme c’est le cas pour de nombreuses races qui n’ont plus de « bergères » que le nom. Le berger de Crau, rustique, volontaire et pas encore dénaturé par une sélection basée sur des critères physiques, est largement employé aujourd’hui comme auxiliaire par les bergers d’estive. Moins obsessionnel que le Border, il peut se montrer exceptionnel au travail sur troupeau tout l’été sans être « en manque » le reste de l’année.

Mais revenons à nos Borders. Il y a quelques mois, on m’a demandé mon avis sur l’éventuelle acquisition d’un Border collie en tant que chien de compagnie, en m’exposant les critères suivants :

- Chien qui peut être promené partout sans laisse
- Chien qui ne court pas derrière les vélos
- Chien qui ne course pas les chats
- Chien qui ne course pas les poules

Ceux qui me connaissent se doutent de ma réponse. J’ai conseillé à cette personne d’opter pour la race de son choix… à l’exception d’un Border ! La personne n’avait retenu du Border collie que son côté « obéissant » (ce qui ne veut d’ailleurs pas dire grand-chose, car certes, le Border est un chien qui coopère facilement avec l’humain, mais il ne porte pas en lui le gène de l’obéissance qui, SPOILER ALERT : n’existe pas). J’espère qu’elle aura été capable d’entendre mon avis, car en choisissant un Border pour les raisons sus-citées, cette personne allait clairement droit dans le mur.

Car il y a une chose que l’on oublie souvent au sujet du Border : c’est un chasseur. Il fait partie du groupe 1, c’est vrai. Mais il comporte en lui les gènes de plusieurs chiens du groupe 7, celui des chiens d’arrêt, et possiblement un soupçon de gènes de chiens du groupe 10, les lévriers. En effet, le Border doit sa démarche « coulée » et sa propension à la fixation oculaire à une bonne partie de sang de Setter, notamment Gordon et Anglais, et de Pointer. L’ajout de sang de lévrier est fort probable, notamment pour favoriser la vitesse du Border au travail, mais aussi parce qu’au 20ème siècle, les Britanniques employaient des Lurchers (croisements de Border collies et de lévriers) pour chasser. Il est très probable que du sang de ces chiens ait été mélangé à l’occasion (volontairement ou non, d’ailleurs) avec celui des Borders qui vivaient au sein de la même ferme.

Oui, le Border est un chasseur. Et même un chasseur parfois moins « malléable » que la plupart des chiens d’arrêt, car ces derniers, comme leur nom l’indique, se figent devant un gibier au lieu de le poursuivre. Le Border, lui, prend un immense plaisir à la poursuite, ce qui le rend plus prompt à démarrer au quart de tour devant tout ce qui bouge. Il y a bien moins d’épagneuls bretons ou de braques allemands réactifs au mouvement que de Borders… Dommage, d’ailleurs, que les chiens d’arrêt soient encore trop boudés comme chiens « de compagnie », car si on leur procure suffisamment d’activité, ils sont des compagnons très agréables… et ils n’ont pas le coup de dent aussi facile que certains Borders hypersensibles !

Il est vrai que les patrons-moteurs de capture et de mise à mort ont été supprimés chez le Border (comme chez la plupart des chiens de chasse aussi, à l’exception de la plupart des chiens courants, des terriers et des lévriers, par ailleurs interdits de chasse en France), ce qui en fait rarement un chien qui va décimer la moitié de la faune sauvage à chaque promenade. Mais un Border collie n’est que rarement un chien que l’on peut promener partout sans laisse, à moins qu’il n’ait que très peu d’instinct ou que son besoin de gestion du mouvement soit complètement comblé en parallèle. Et même là, il convient de rester prudent : mes deux Borders travaillent régulièrement sur troupeau et, quand ils ne peuvent pas bo**er, ils comblent leur besoin de gestion du mouvement en se « conduisant » l’un l’autre. J’ai la chance de pouvoir les lâcher quasiment partout. L’un des deux ne réagit absolument pas au mouvement des véhicules, mais l’autre, même en ayant ses besoins comblés, y réagit encore une fois sur dix. Un Border reste un Border !

Encore une fois, quand on opte pour un chien de race, la première question à se poser est : pourquoi cette race a-t-elle été sélectionnée ? La sélection sur le travail est-elle encore récente (dans le cas du Border, OUI !) ? Quels patrons-moteurs ont été sélectionnés pour effectuer ce travail et quels impacts peuvent-ils avoir sur son comportement au quotidien ? Quelles activités de substitution vais-je pouvoir proposer à mon chien pour satisfaire ses patrons-moteurs ? Car non, on ne rencontre pas les mêmes problématiques quand on vit avec un Border ou avec un Jack Russel. On ne vit pas la même expérience quand on partage son existence avec un Berger Allemand ou avec un Podenco. La bonne volonté et l’éducation ne suffisent pas à effacer complètement plusieurs siècles de sélection artificielle, et chez les races encore sélectionnées aujourd’hui sur leurs aptitudes au travail, c’est encore plus probant !

Soyons responsables et les refuges seront moins pleins 🙏

*Petite correction : le berger de Savoie est reconnu par la SCC depuis 2020.

Elsa Weiss / Cynopolis
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