Psyvet, vétérinaire comportementaliste

Psyvet, vétérinaire comportementaliste Dr Vincent COUPRY
diplôme de vétérinaire comportementaliste
diplôme de droit et expertise vét?

Dr Vincent COUPRY
titulaire du diplôme de Vétérinaire Comportementaliste délivré par les Ecoles Vétérinaires Françaises (2004)
Consultations spécialisées en comportement : chien, chat, perroquet

Titulaire du diplôme de droit et expertise vétérinaire (2017)

Expert près la cour d'Appel d'Angers

Docteur Vétérinaire diplômé de l'Ecole Vétérinaire D'Alfort en 1990 et de la Faculté de Médecine de Créteil depuis 1992

06/05/2025

Savez vous quel est l’animal le plus dangereux pour l’humain ?

Ce n’est pas le loup, ni le tigre, ni les serpents.

C’est, et de très loin, le moustique à l’origine de plus de 800000 morts par an. Contrairement à l’abeille dont la piqure peut être mortelle, le moustique ne tue pas lui-même mais il transmet des maladies mortelles.

Vous avez probablement entendu parler ces jours ci du chikungunya qui sévit sur l’ile de la Réunion ou de la dengue dans les Antilles françaises. Le champion dans le domaine reste cependant le paludisme ou malaria qui est responsable à lui tout seul des ¾ de ces décès soit environ 600000 personnes dans le monde, essentiellement en Afrique sub-saharienne, en Asie du Sud Est et en Amérique du Sud. Pour autant la France métropolitaine n’est pas sans risque avec l’extension rapide du moustique tigre, porteur de chikungunya, dengue et zika. Si le paludisme autochtone a été éradiqué depuis la fin des années 50 en métropole, le réchauffement climatique offre un environnement qui pourrait favoriser le développement de l’anophèle, moustique vecteur de la malaria.

Coté vétérinaire, le moustique est responsable en France de deux maladies, la leishmaniose, maladie parfois mortelle due à un protozoaire et la dirofilariose, maladie des vers du cœur qui sévissent toutes les deux dans le sud du pays. La leishmaniose est en plus une zoonose, dans le sens où elle touche humains et animaux même si la contamination de l’un à l’autre n’est pas directe.

Et pourtant, le moustique a un rôle important dans l’équilibre des écosystèmes. Comme l’abeille, c’est un pollinisateur important voire indispensable comme dans les régions arctiques. C’est aussi la nourriture de nombreux animaux : des oiseaux bien sûr mais aussi des grenouilles, des chauves-souris, des araignées, des libellules, de certains poissons. Les larves de moustiques vivent dans les points d’eau où elles consomment les algues et les microbes.

Alors comment lutter contre ce fléau sans détruire toute une partie de l'écosystème ?

Pour en savoir plus, écouter ma nouvelle chronique dans Animalement Vôtre sur Sun

https://lnkd.in/eJ5sTWSG

22/04/2025
Pour mieux accompagner votre animal, le Dr Coupry ne cesse d'améliorer ses compétences :après un diplôme de vétérinaire ...
02/04/2025

Pour mieux accompagner votre animal, le Dr Coupry ne cesse d'améliorer ses compétences :
après un diplôme de vétérinaire comportementaliste à l'école vétérinaire d'Alfort
après une formation en phytothérapie à la faculté de pharmacie de Nantes
après un diplôme en Droit et Expertise à l'école vétérinaire de Toulouse
après une formation continue en médecine interne avec Improve international
votre vétérinaire suit à présent une formation en nutrition des animaux de compagnie avec
https://charlotte-devaux.com/formation-nutrition-canine.../
Objectif ?
- savoir mieux vous conseiller dans le choix des aliments pour votre chien ou votre chat en se basant sur la science et non le marketing.
- vérifier la qualité des aliments que vous distribuez dans un contexte d'une forte augmentation du nombre de marques avec une communication massive sur les réseaux.
- vous aider à établir une ration ménagère faite maison parfaitement équilibrée si vous faites ce choix pour votre animal
Et ensuite ? probablement la formation en nutrition pour les animaux malades
L'équipe Arginine : Formation en nutrition canine & féline

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28/03/2025

Un animal ne devrait jamais souffrir parce que son propriétaire est en difficulté financière. Et pourtant, c’est le quotidien de milliers de familles. Quand un animal va mal, sa famille souffre aussi.Vétérinaires Pour Tous existe pour les aider. Vétérinaires Pour Tous agit pour l'accès aux...

18/03/2025
17/12/2024

Bientôt Noël et son lot de cadeaux. Parfois le père Noël vous apportera un chiot. Je ne reviendrais pas sur le fait qu’un animal n’est pas un cadeau que l’on fait mais un cadeau que l’on se fait. Adopter un chien ou un chat doit être un acte réfléchi car c’est un engagement sur le très long terme.
Bon, imaginons que malgré tout, vous trouvez une petite boule de poils au pied du sapin. Quels sont les premiers conseils que je vais pouvoir vous donner avec mon regard de vétérinaire comportementaliste.
Je me limiterai à 3 points fondamentaux du développement comportemental du chiot :
La socialisation à l’espèce canine, l’apprentissage du langage canin et la sociabilisation à l’espèce humaine voire aux autres espèces animales qu’il sera amené à côtoyer.
L’habituation à l’environnement dans lequel il va vivre
L’acquisition des auto-contrôles.
Petit rappel, l’essentiel du développement comportemental du chiot va se faire entre l’âge de 3 semaines, début de la capacité de se déplacer et l’âge de 4 à 5 mois environ, en fonction des races. Plus le chiot sera de grande taille adulte plus son développement sera lent. Passé cet âge, la plasticité comportementale diminue. Or, le plus souvent un chiot est adopté à l’âge de 2 mois, 2 mois et demi. Le temps restant pour bien faire les choses est donc très court.
Tout commence par les quelques semaines où le chiot va être avec sa mère entre l’âge de 3 semaines et l’adoption. Encore faut il qu’il soit avec sa mère ou avec d’autres adultes régulateurs. C’est la période des premiers apprentissages : les auto-contrôles c’est-à-dire la capacité d’interagir avec les autres, essentiellement ses frères et sœurs mais aussi les autres individus avec lesquels il vit en contrôlant ses mouvements, sa morsure, ses coups de pattes. Comme l’enfant qui apprend à ne pas attraper les lunettes ou tirer les cheveux lorsqu’il est dans les bras, le chiot devra apprendre à ne pas faire mal lorsqu’il joue, à ne pas mordre. Mais aussi à rester calme, à attendre et se poser. Pour cela il faut qu’il ait des interactions avec d’autres individus, souvent la portée mais pas que, et qu’il y ait des adultes régulateurs pour donner des limites à ce qu’on peut faire ou ne pas faire. L’adulte, que ce soit la mère ou un autre chien, ne doit pas être présent ponctuellement mais en permanence au coté des chiots. Et il est important de le laisser réguler les interactions loin de notre vision humano-centrée. C’est ce qu’on appelle l’acquisition des auto-contrôles. Lors de l’adoption, les auto-contrôles ne seront que partiellement acquis. Il sera donc indispensable de poursuivre cet apprentissage en interdisant les mordillements et en favorisant le contrôle de l’excitation, la capacité à interrompre le jeu, à se poser.
Pendant cette même période va commencer l’apprentissage du langage canin. Le chiot va interagir avec les autres chiens et comprendre que certains de ses comportements auront des réponses positives ou négatives. D’abord autour de la gamelle de maman. Lorsqu’il va chercher à approcher de la gamelle, la mère va d’abord lui en refuser l’accès. Il va donc émettre tout un panel de comportements dont certains lui donneront accès à la gamelle car ils seront reconnus par la mère comme des comportements d’apaisement. Petit à petit le chiot intègrera ces comportements comme des demandes d’approche, d’interaction et de contact qui deviendront des signaux d’apaisement et de prises de contact une fois adultes. L’apprentissage des mots magiques comme le « s’il te plait – merci ». Cette acquisition du langage canin devra persister durant tout le développement du chiot et même après. Pour cela des contacts très fréquents avec d’autres chiens, en liberté, seront indispensables. C’est la première leçon : le chiot doit être en contact avec d’autres chiens. Et tant p*s s’il n’est pas parfaitement vacciné, sauf cas exceptionnel, les chiens mal socialisés aux autres chiens sont beaucoup plus fréquents que les leptospiroses et les maladies de Carré.
Petite remarque, un chiot de race de très grande taille devra être en contact avec des chiots et chiens de petite taille. Dans l’espèce canine, la taille des individus pouvant varier de facteur de un à cent, certains grands chiens oublient que les petits chiens sont des congénères et les considèrent comme des proies. D’où une socialisation spécifique à faire.
Dans la même optique, il y a la sociabilisation à l’espèce humaine. Normalement commencée chez l’éleveur, elle devra persister toute la vie du chien avec des contacts répétés, fréquents, toujours positifs avec des humains de tout style, tout sexe, tout taille. L’humain n’est pas une entité unique pour le chien mais une multitude d’individus. Plus le chiot aura rencontré d’individus différents dès son plus jeune âge, meilleure sera la sociabilisation. Il faut donc qu’il rencontre le plus rapidement possible et le plus souvent possible, en liberté autant que faire se peut et dans des conditions toujours positives tout un panel d’individus représentatifs de l’humanité. Ce n’est qu’à cette condition qu’il pourra vivre sans crainte dans un monde composé avant tout d’humains. C’est aussi le moment de lui faire rencontrer les autres animaux qui partageront son quotidien, le plus souvent des chats, parfois le lapin nain de la famille mais aussi les chevaux, les vaches, les moutons s’il est amené plus t**d à en rencontrer.
Le dernier point à aborder dans cette chronique est l’habituation à l’environnement dans lequel il va vivre. Le cerveau crée un filtre sensoriel qui lui permet de discriminer les différents signaux qui lui arrivent. Nous ne réagissons pas à tous les bruits, toutes les images qui stimulent nos sens en permanence. Un filtre va trier ce qui est normal, ce qui demande de la vigilance et ce qui demande une réponse. Ce filtre s’acquiert progressivement en fonction du milieu dans lequel on s’est développé et dans lequel on vit. Il doit correspondre à l’environnement. Il ne sera pas le même pour un individu vivant dans une maison à la campagne et pour celui qui vit dans un appartement en ville. Là encore il faudra faire vite car le temps permettant cette acquisition est limité. Sortir le chiot dans son nouvel environnement, le promener, le confronter aux différents lieux qui seront les siens. La rue avec ses bruits, ses poubelles sur le trottoir, ses voitures et ses cris d’enfants. On n’attendra pas qu’il soit plus grand ou vacciné pour le sortir. Dès les premiers jours, il doit découvrir son futur milieu. Et ceux d’autant plus s’il est issu d’un élevage isolé à la campagne comme c’est souvent le cas.
Elever un chiot, c’est une gageure pour nous qui vivons dans un monde parallèle au leur, un monde tellement différent que nous ne pouvons l’imaginer. Et pourtant nous leur demandons d’entrer dans notre monde, de s’adapter à nos vies. Les chiens sont incroyablement capables d’adaptation. Malgré tout il y a parfois des complications, des bases insécures, des erreurs d’éducation, des incompréhensions qui conduiront à un sentiment d’échec et parfois à l’abandon de l’animal.
Respecter ces premières consignes permet la création d’un socle solide pour le développement du chiot et une relation positive avec les humains.

https://lesonunique.com/mysun/podcast/17283

10/12/2024

Le syndicat Eau cœur du Périgord, qui couvre notamment l'agglomération de Périgueux (Dordogne), perd 25% de l'eau qu'il prélève à cause des fuites d'eau. Il fait donc appel à des chiens qui détectent ces fuites grâce à leur flair, parfois plus facilement et à moindre coût par rapport au...

20/11/2024

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