
03/08/2025
SARCOÏDES & MÉLANOMES CHEZ LE CHEVAL : comprendre pour mieux prévenir
Les sarcoïdes et les mélanomes sont parmi les tumeurs cutanées les plus fréquentes chez le cheval. Souvent perçus comme des affections inévitables ou génétiques, ils cachent pourtant des causes bien plus profondes, souvent négligées. Grâce à de nombreuses années d'observations en bilans énergétiques, et en croisant les données vétérinaires, il est possible aujourd’hui de mettre en lumière une autre réalité.
Les causes profondes : bien plus que la génétique : Dans 90 % des cas, les sarcoïdes comme les mélanomes sont liés à des facteurs alimentaires ou à des piqûres d’insectes répétées, qui affaiblissent le terrain immunitaire du cheval.
• Une alimentation inadaptée, pauvre en antioxydants naturels, ou déséquilibrée dans ses apports en minéraux (calcium, magnésium, phosphore, zinc...) peut provoquer un stress cellulaire chronique, une surcharge hépatique ou lymphatique, et une baisse de la réponse immunitaire.
• Les piqûres d’insectes, notamment en période estivale, peuvent provoquer des micro-inflammations répétées qui servent de porte d’entrée à des virus latents (comme le papillomavirus équin pour les sarcoïdes).
• À cela s’ajoute une charge virale ou bactérienne latente dans l’organisme, souvent non détectée par les analyses sanguines classiques, mais que l’on retrouve dans certains bilans de terrain.
SARCOÏDES : des tumeurs virales et opportunistes : Les sarcoïdes sont souvent associés à la présence du papillomavirus équin, bovin (BPV type 1 et 2) et peuvent provoquer des infections inter-espèces. Mais ces virus seuls ne suffisent pas.
Il s’agit de virus opportunistes, qui se manifestent lorsque le terrain est affaibli, notamment au niveau du foie, du système lymphatique ou de la peau. Une simple blessure, une ancienne cicatrice ou une zone fragilisée devient alors un terrain propice à l’apparition de ces tumeurs.
Les sarcoïdes équins sont très réactifs à toute agression locale (chirurgie, ponction, frottement…). Le taux de récidive après chirurgie simple est estimé entre 50 et 82 %, avec souvent une réapparition 6 mois après l’intervention selon les publications vétérinaires.
Même avec les traitements complémentaires (laser, crème cytotoxique, cryo…), la récidive reste élevée (20–60 %), sauf pour les méthodes combinées type électrochimiothérapie qui peuvent descendre à 10–30 % dans les meilleurs cas.
MÉLANOMES : une affaire de surcharge et de drainage : Traditionnellement associés aux chevaux gris, les mélanomes touchent aujourd’hui de plus en plus de chevaux de toutes robes. Ce phénomène met en lumière une cause bien plus systémique que la simple génétique. Là encore, au-delà de l’hérédité, une mauvaise élimination des déchets cellulaires (notamment via le foie, les reins et les ganglions) favorise une accumulation de toxines. Cela crée des nodules pigmentaires, dont certains peuvent devenir envahissants, voire cancéreux.
Moins agressifs localement au début, ils peuvent néanmoins évoluer vers des formes infiltrantes ou internes. Le taux de récidive après chirurgie est généralement de 30 à 60 %. Ils sont plus difficiles à éradiquer totalement car souvent multiples, mais restent moins "explosifs" que les sarcoïdes en cas de mauvaise gestion post-opératoire.
Pourquoi les récidives après chirurgie sont si fréquentes ? Le taux de récidive après opération est estimé entre 50 % et 80 % selon les études vétérinaires. Et ce, malgré des soins antiseptiques rigoureux, l'utilisation d'antibiotiques et une chirurgie bien menée.
Pourquoi ? Parce qu’une fois qu’on ouvre un tissu, on offre mécaniquement une porte d’entrée à l’air, aux bactéries et aux virus présents dans l’environnement ou dans le sang profond du cheval.
Même si la plaie est propre, le système immunitaire local est fragilisé pendant plusieurs jours. Cela suffit pour que les virus ou bactéries latents viennent s’y développer à nouveau, surtout si le terrain n’a pas été corrigé. Il ne s’agit pas d’un défaut de technique, mais d’un problème systémique, qui dépasse la simple intervention locale.
Pourquoi certaines thérapies naturelles ne suffisent pas : Il est fréquent de voir des propriétaires essayer des approches naturelles comme le shiatsu, la moxibustion, les massages ou les huiles essentielles, avec l'espoir de faire régresser les sarcoïdes ou d’éviter l’évolution des mélanomes. Ces techniques, aussi bénéfiques soient-elles, n’agissent pas suffisamment en profondeur.
Pourquoi ? Parce qu’on ne peut pas relancer un organisme encrassé si les filtres sont bouchés. Un foie surchargé, une flore intestinale déséquilibrée ou une immunité détournée n’auront pas la capacité de répondre à un stimulus énergétique externe, aussi bien ciblé soit-il. Dans ce cas, toute autre thérapie manuelle ne peut qu’accompagner, pas réparer.
L’origine du déséquilibre étant souvent interne et multifactorielle, il faut d’abord nettoyer, drainer, et réaligner le terrain, avant que ces approches puissent porter leurs fruits. C’est la synergie des méthodes — et le bon timing — qui fait la différence.
Ce que révèlent mes bilans énergétiques :
Dans les nombreux bilans réalisés, on retrouve fréquemment chez ces chevaux :
• Des marqueurs élevés de stress oxydatif, d’inflammation chronique et de surcharge hépatique.
• Une activité immunitaire désorganisée, avec une baisse des défenses adaptatives.
• Une altération des tissus conjonctifs ou lymphatiques, souvent silencieuse au départ.
• En première ligne, des carences alimentaires (le foin et l’herbe ne suffisent plus à couvrir les besoins, et tous les CMV, aussi bons soient-ils, ne conviennent pas à tous).
• Une détoxication environnementale et vaccinale à faire.
Ces données permettent d’anticiper, de mieux comprendre les causes profondes et d’accompagner le cheval dans une approche globale, incluant : Une révision alimentaire personnalisée, Des protocoles de drainage doux (par les plantes, oligo-éléments, homéopathie) Une protection naturelle contre les insectes, Un renforcement de l’immunité profonde Et surtout, un travail préventif sur le terrain, bien avant d'envisager une chirurgie.
✦ Conclusion : Sarcoïdes et mélanomes ne sont pas de simples fatalités. Ils sont bien souvent le reflet d’un terrain affaibli, d’un système saturé ou d’un déséquilibre silencieux. Les soigner passe par une approche globale, individualisée, et respectueuse du cheval dans sa totalité. Le taux global de récidive après chirurgie seule est bien souvent supérieur à 60 %, particulièrement si le terrain du cheval n’est pas traité en parallèle.
Article rédigé par Patricia Rinieri avec mes photos clients
Spécialiste en Approche Naturelle de Santé
[email protected]
Toute reproduction, modification même partielle ou diffusion de cet article est strictement interdite sans mon accord.
SARCOIDS & MELANOMAS IN HORSES: understanding to better prevent
Sarcoids and melanomas are among the most common skin tumors in horses. Often perceived as inevitable or genetic conditions, they actually stem from much deeper, often overlooked causes. Thanks to many years of observations through energetic assessments and cross-analysis with veterinary data, it is now possible to shed light on a different reality.
The root causes: far beyond genetics
In 90% of cases, both sarcoids and melanomas are linked to nutritional factors or repeated insect bites, which weaken the horse’s immune system.
• An unbalanced diet, poor in natural antioxidants or with inadequate mineral intake (calcium, magnesium, phosphorus, zinc...), can cause chronic cellular stress, liver or lymphatic overload, and reduced immune response.
• Insect bites, especially in summer, can cause repeated micro-inflammations that serve as gateways for latent viruses (such as the equine papillomavirus in sarcoids).
• On top of this, a latent viral or bacterial load may be present in the body, often undetectable in standard blood tests, but identified through in-depth energetic assessments.
SARCOIDS: viral and opportunistic tumors
Sarcoids are often associated with the presence of equine papillomavirus, or bovine papillomavirus (BPV types 1 and 2), and may even lead to cross-species infections. But these viruses alone are not enough. They are opportunistic: they emerge when the horse’s internal terrain is weakened — particularly the liver, lymphatic system, or skin.
A simple wound, an old scar, or any weakened area becomes a favorable ground for the development of these tumors.
Equine sarcoids are highly reactive to any local aggression (surgery, puncture, rubbing...). The recurrence rate after basic surgery ranges from 50% to 82%, with regrowth commonly observed within 6 months, according to veterinary studies. Even with complementary treatments (laser, cytotoxic creams, cryotherapy…), recurrence remains high (20–60%), except in combined protocols like electrochemotherapy, which can reduce rates to 10–30% in the best cases.
MELANOMAS: a matter of overload and drainage
Traditionally associated with grey horses, melanomas now affect horses of all coat colors. This trend highlights a more systemic cause than genetics alone. Once again, beyond heredity, poor elimination of cellular waste (especially via the liver, kidneys, and lymph nodes) promotes toxin accumulation. This leads to pigmented nodules, some of which can become invasive or even cancerous.
Initially less aggressive at the local level, they can still evolve into infiltrative or internal forms. Surgical recurrence is generally between 30% and 60%. These tumors are harder to completely remove due to their multiple locations, though they tend to be less “explosive” than sarcoids when postoperative care is poorly managed.
Why are post-surgery relapses so common?
The recurrence rate after surgery is estimated between 50% and 80% depending on veterinary studies — despite strict antiseptic protocols, antibiotics, and technically well-performed operations.
Why? Because once tissue is opened, it mechanically becomes an entry point for air, bacteria, and viruses present in the environment or in the deeper blood system of the horse.
Even with a clean wound, local immunity is weakened for several days. This is enough for latent viruses or bacteria to re-emerge, especially if the internal terrain hasn’t been corrected. It’s not a matter of surgical error — it’s a systemic issue far beyond the scope of the local intervention.
Why some natural therapies don’t work
Owners often try natural approaches such as shiatsu, moxibustion, massage, or essential oils hoping to shrink sarcoids or halt melanoma development. These techniques, while beneficial, don’t act deep enough.
Why?
Because a clogged system cannot be restarted if the filters are blocked. An overloaded liver, an imbalanced gut flora, or a misdirected immune response cannot respond to any external energetic stimulus — no matter how well targeted. In this case, manual therapies can support but not repair. Since the origin is often internal and multifactorial, it’s essential to first cleanse, drain, and realign the terrain before these therapies can be effective. It's the synergy of methods — and the right timing — that makes the difference.
What my energetic assessments reveal
Across numerous evaluations, the following are frequently observed in affected horses:
• High markers of oxidative stress, chronic inflammation, and liver overload.
• Disorganized immune activity, with weakened adaptive defenses.
• Alteration of connective or lymphatic tissues, often silent in the early stages.
• And above all, nutritional deficiencies (hay and grass are no longer sufficient, and not all mineral supplements — even quality ones — are suitable for every horse).
• Detoxification needs due to environmental and vaccine-related overload.
These findings help us anticipate issues, understand the root causes, and support the horse through a global approach that includes:
✔ Personalized dietary revisions
✔ Gentle drainage protocols (with herbs, trace elements, homeopathy)
✔ Natural insect protection
✔ Deep immune reinforcement
✔ And most importantly, preventive work on the terrain, long before surgery is even considered.
✦ Conclusion
Sarcoids and melanomas are not mere fatal outcomes. They are often a reflection of a weakened system, an overloaded terrain, or a silent internal imbalance. Healing them requires a global, individualized, and respectful approach to the horse as a whole. The overall recurrence rate after surgery alone often exceeds 60%, especially if the horse’s terrain is not treated simultaneously.
Article written by Patricia Rinieri
Natural Health Approach Specialist
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