16/10/2025
🫶🏻✨💫⭐️🌟
Depuis ton départ, la maison s’est tue.
Il y règne un silence épais, presque vivant, un silence qui colle aux murs et fait gémir les planchers.
Chaque objet, chaque recoin semble te réclamer encore : le panier vide, pareil à une tombe ouverte ; la laisse, suspendue au mur, telle une relique d’un bonheur éteint ; la b***e usée, roulée sous le canapé, vestige d’une joie simple et bruyante.
Tout parle de toi.
Tout hurle ton absence.
Je ferme les yeux, et te voilà, ton museau chaud sur mes genoux, ton regard d’or levé vers moi, confiant, tendre, fidèle jusqu’au bout.
Il me semble entendre ton souffle, sentir ton poids léger contre ma jambe, et ce simple souvenir me déchire comme une lame douce.
Tu n’étais pas seulement un compagnon.
Tu étais la respiration même de mes jours.
Tu donnais à la maison un cœur qui battait, à mes gestes un sens, à ma solitude un refuge.
Depuis que tu es parti, le monde a changé de couleur.
Il est plus dur, plus froid, comme si le soleil, las de briller sans toi, s’était terni lui aussi.
Pourtant, au creux de cette peine, il demeure une tendresse.
Celle d’avoir connu ton amour sans calcul, d’avoir partagé cette vie simple, pure, où un regard suffisait à tout dire.
Ces souvenirs-là, nul temps ne les effacera.
Ils vivent en moi, dans la mémoire de mes mains, dans la douceur de mes pensées, dans ce battement obstiné de mon cœur où tu respires encore.
Tu n’es plus là… et pourtant, tu es partout.
Dans mes larmes, dans mes rires d’autrefois, dans le vide immense que ton absence emplit de ton ombre.
Non, ce n’est pas un adieu.
C’est une éternité murmurée à mi-voix —
Un « à jamais » qui ne s’éteindra pas.