Des gardiens de la Baronnie

Des gardiens de la Baronnie Elevage familial de chiens de bergers belges Tervueren. Membre du CFCBB. Elevage séléctionné par la Centrale Canine

26/08/2025

🐕‍🦺
À l’occasion de la Journée mondiale du chien, les Sapeurs Pompiers de Meurthe-et-Moselle 54 saluent le dévouement et le courage de ses équipes cynotechniques. Une véritable collaboration entre les maîtres et leurs chiens, dédiée aux opérations de sauvetage, en particulier pour retrouver des personnes ensevelies ou des victimes potentielles.

29/06/2025

🧨 Le dogme du tout-positif : quand l’idéologie prime sur le chien

Aujourd’hui, j’en peux plus de ce discours qui consiste à dire que si tu fais autre chose que du 100% positif, tu es un bourreau.
Ce discours qui culpabilise les maîtres, qui gomme la complexité des chiens, et qui oublie un détail essentiel : le chien n’est pas un robot calibré pour apprendre comme dans les livres.



🐕‍🦺 Le chien “classique” : ok pour le positif

Prenons un chiot labrador, bien dans ses pattes, sociabilisé correctement, qui ne montre pas de troubles anxieux, pas de protection de ressource, pas d’agressivité.
👉 Le travail en renforcement positif est souvent idéal.
On apprend le rappel avec des friandises, la marche en laisse avec le shaping, les positions avec le clicker… Ça marche, c’est fluide, le chien progresse.
Top.

Mais maintenant… changeons de profil.



🐺 Exemple 1 : Le chien réactif agressif (ex : croisé malinois issu d’un abandon)

Ce chien a mordu. Il est sur la défensive, aboie, charge à la vue d’un congénère ou d’un humain. Il ne prend pas de friandise. Il est hypervigilant, ne dort quasiment pas, vit sous stress permanent.

🔥 Dans cette situation, certains éducateurs “positifs extrêmes” vont dire :

“On attend. Il faut désensibiliser. Pas de contact. Pas d’interruption. On travaille à distance. On jette une friandise à 20 mètres.”

Et le chien continue de progresser dans l’agressivité.
Parce que l’humain en face ne donne aucune information claire. Parce qu’on n’a pas coupé l’escalade émotionnelle. Parce que le chien ne comprend pas ce qu’on attend de lui.

👉 Ici, le travail traditionnel bien mené, avec du recadrage clair, de la gestion de l’espace, de la structuration du quotidien et une posture forte de l’humain, peut désamorcer la bombe.

Pas avec violence. Avec fermeté, clarté, cohérence.



🐾 Exemple 2 : Le chien obsessionnel (ex : border collie qui course les voitures)

Le travail en positif va essayer de détourner :

“On lui apprend à regarder autre chose. On lui donne une alternative. On récompense quand il ne regarde pas la voiture.”

Mais parfois, le comportement est si ancré, si addictif, que le chien en oublie de respirer. Il entre en transe.

Dans ce cas, il faut une rupture comportementale nette, un non compréhensible, un interdit posé — sans crier, sans frapper.
Mais avec un cadre lisible et cohérent.

Et c’est du traditionnel. Pas du conditionnement appétitif.
Et pourtant, ça sauve des chiens. Ça évite les accidents. Ça redonne une vraie vie au binôme.



⚖️ Il ne s’agit pas de choisir un camp

Le problème, ce n’est pas le positif. Le positif, bien fait, avec de la technique, de l’analyse, de la patience : c’est une richesse.
Le problème, c’est l’idéologie.

👉 Un chien, ce n’est pas un concept.
👉 Une méthode, ce n’est pas une religion.
👉 Un maître qui cherche des solutions n’a pas à être culpabilisé.



🎯 Ce qu’il faut retenir
• Il n’existe pas de méthode universelle, mais une méthode adaptée à chaque chien.
• L’éducation canine, c’est du cas par cas.
• Le plus important, c’est le bien-être réel du chien et la capacité de l’humain à le comprendre.

Arrêtons de créer des camps.
Commençons à observer, écouter, adapter.

19/06/2025

🛑 Quand un éleveur vous dit NON.
Non, ce n’est pas par caprice. Non, ce n’est pas de la méchanceté.
C’est du courage. C’est de l’éthique. C’est de la lucidité.

🐾 Un bon éleveur ne vend pas un chiot, il place un être vivant avec des besoins, une génétique, un tempérament.
Et parfois, la réponse est : “Ce chiot n’est pas fait pour vous.”

💬 “Je suis désolé, mais cette race ne supportera pas bien la solitude quotidienne.”
💬 “Ce chiot-là a un sacré tempérament, il lui faudra un cadre ferme et beaucoup de stimulation.”
💬 “Ce n’est pas un chien de canapé. Il risque de détruire votre intérieur et d’exploser mentalement.”

C’est dur à entendre ? Oui.
Mais c’est 100 fois mieux que de vous retrouver dans 6 mois à poster sur Leboncoin “cherche famille pour mon chien, je n’ai pas le temps”.



💡 Un bon éleveur :
✔️ Connait sa lignée sur le bout des doigts
✔️ Observe ses chiots dès la naissance
✔️ Sélectionne les familles selon les besoins réels du chien, pas selon le montant du chèque

Un éleveur qui vous dit “non”, c’est un éleveur qui protège :
🐶 Le chiot,
👨‍👩‍👧 La famille,
🧠 Et l’intégrité mentale des deux.

Alors la prochaine fois qu’on vous ferme poliment la porte…
🙏 Dites “merci”.
Parce qu’on préfère mille fois un refus honnête qu’une vente irresponsable.

19/06/2025

🐾 De chien fonctionnel à chien de canapé :

L’incroyable (et triste) évolution du chien à travers les mains humaines

Autrefois, le chien avait une fonction.
Une mission claire, enracinée dans l’utilité et la nécessité.
Il gardait. Il protégeait. Il traquait. Il guidait. Il accompagnait.
Il était le prolongement du bras de l’homme, de son regard, de sa survie.

Chaque race naissait d’un besoin.
• Le Border était l’œil mobile du troupeau.
• Le Kangal était la barrière vivante entre la meute et le prédateur.
• Le Saint-Bernard ouvrait les passages enneigés, flairait l’humain enseveli.
• Le Ridgeback pistait le lion, avec endurance et autonomie.
• L’Alabaï n’obéissait à personne — il défendait les vivants en silence.

Et puis l’homme a changé.
Il a troqué les montagnes pour le bitume,
le troupeau pour une poussette,
le sens du lien pour le besoin d’être aimé.
Et le chien a été forcé de suivre.



🛋️ L’utilitaire est devenu ornemental

On a réduit le chien à :
• “Un bon compagnon de famille”
• “Gentil avec les enfants”
• “Facile à vivre”
• “Bien sociabilisé”

On a pris des chiens de travail pour les poser dans des appartements.
On a pris des chiens de garde pour faire les guignols dans les parcs à chiens.
On a pris des chiens de chasse pour les faire dormir 10h sur le canapé.

Et comme ça ne rentrait pas dans la case…
On a cassé ce qui dépassait.
Avec de la médication, de l’éducation à coup de leurre, ou pire, de la punition.



🧠 Ce qu’on appelle aujourd’hui “bon chien”

… n’est plus qu’un chien qui n’exprime rien.
Un chien “sociable” n’est souvent qu’un chien résigné.
Un chien “doux avec tout le monde” n’est parfois qu’un chien qui a baissé les yeux depuis longtemps.

On a désactivé les instincts, les signaux, les limites.
On a voulu des peluches fonctionnelles.
Et aujourd’hui, on parle de “troubles du comportement”…
Là où il y a juste des chiens qui hurlent intérieurement dans le silence d’une vie qui ne leur ressemble pas.



🐕 Ce n’est pas l’évolution du chien.

C’est la déformation de sa nature, sous la pression de notre confort.

Le chien n’a pas évolué.
C’est l’homme qui l’a arraché à son essence.
Et à chaque fois qu’on prend un chien de protection, de chasse ou de conduite pour faire joli sur Instagram,
on piétine un héritage millénaire,
et on crée un mal-être que personne ne comprend —
parce qu’il est poli. Silencieux. Mais ancré.

18/06/2025

🍼 La « fausse » socialisation des chiots : quand les rencontres font plus de mal que de bien...

Quand on vient d’adopter un chiot, généralement, on a envie de faire les choses bien ! De plus en plus de personne ont conscience que les premiers mois de la vie d’un chien sont un capital dans lequel investir pour ménager un futur serein… Et une des premières choses à laquelle on pense, c’est à sa « socialisation ».

La socialisation, c’est le fait d’apprendre à un chien à être à l’aise avec tout ce qu’il va croiser dans sa vie : personnes, chiens, bruits, lieux, objets, situations… bref, à bien vivre dans notre monde d’humains.

Aujourd’hui, on va parler plus spécifiquement de socialisation avec des congénères. Et alors là, on voit traîner un tas de conseils :
💬 « Plus il voit de chiens, mieux c’est ! »
💬 « Laisse les chiens se débrouiller entre eux. »
💬 « Il s’est fait remettre en place, il a appris. »
💬 « S’il a peur, surtout ne le rassure pas ! »

Mais derrière ces « bonnes intentions », se cache un malentendu dangereux : celui de la « fausse » socialisation.

Parce que le concept de « socialiser son chiot », mal appliqué, peut faire des dégâts durables. Et on ne le répétera jamais assez : toutes les interactions ne se valent pas.

⁉️ Les erreurs classiques ⁉️

❌ La socialisation à la chaîne :
C’est le fait de voir trop de chiens. Trop vite. Trop brutalement. Sans cadre. C’est amener son chiot au parc à chiens tous les jours pour qu’il « voit un maximum d’autres chiens ».

➡️ Sauf qu’un chiot, c’est un bébé. C’est impressionnable… Si ça bouge trop vite, si c’est trop grand, s’il y a trop de chiens… Ton chiot risque juste de prendre peur et de faire des associations négatives avec ses congénères. Des associations qui peuvent le marquer durablement et impacter son comportement une fois adulte !

❌ Les groupes de chiots :
C’est le principe de beaucoup « d’écoles du chiot » : on rassemble un groupe de bébés chiens et on les laisse interagir. C’est un peu comme enfermer 10 enfants de 4 ans dans une pièce et espérer que tout se passe bien…

➡️ Spoiler : ça ne se passe pas bien.
Les chiots ne peuvent pas s’apprendre mutuellement à communiquer correctement. Ils s’apprennent surtout l’excitation, les débordements, le harcèlement, et parfois... la peur.

❌ Les adultes mal codés :
« Il va se faire remettre en place par les grands, c’est comme ça qu’il apprend. »

➡️ Non. Ce n’est pas comme ça qu’il apprend. Tous les chiens adultes ne sont pas des professeurs bienveillants. Certains sont irritables, d’autres n’ont pas de patience, ou n’ont tout simplement pas envie.
Un chiot malmené n’apprend pas « les codes », il apprend à se méfier, à se défendre ou à communiquer sans nuance.

❌ L’oubli des signaux :
Beaucoup d’humains confondent excitation et plaisir, résignation et sagesse, jeu et harcèlement. Pourtant, les signaux d’inconfort sont là : oreilles en arrière, regard fuyant, corps figé, fuite… mais personne ne les voit.

➡️ Résultat ? Le chiot apprend à se taire, à encaisser, à se suradapter. Jusqu’à ce qu’il ne le puisse plus… Ou qu’il devienne adulte à son tour.

💡 Alors, comment socialiser intelligemment ? 💡

✅ Qualité plutôt que quantité : Mieux vaut 3 belles rencontres que 30 mal vécues.

✨ Sélectionne les chiens que ton chiot va rencontrer. Choisi des adultes calmes, patients, bien codés. Et assure-toi qu’ils aient envie d’interagir, eux aussi.

✅ Pas de grand groupe de chiens : Pour apprendre à communiquer il n’y a rien de tel que les « tête à tête ». Les interactions à deux sont plus lisibles, plus gérables, plus pédagogiques.

✨ Propose à ton chiot de rencontrer des chiens un par un, ce sera beaucoup plus bénéfique que de le lâcher au milieu d’un groupe de plusieurs chiens qui risquent de l’intimider.

✅ Un environnement maîtrisé : Pas de parc public blindé de chiens surexcités.

✨ Préfère des balades en longe ou en liberté, en terrain neutre, dans des endroits calmes. Laisse ton chiot observer, s’approcher à son rythme, ou ne pas interagir du tout. C’est aussi ça, apprendre : savoir dire non.

✅ Ne pas forcer le contact : Une socialisation réussie, c’est donner au chiot les clés de lecture du monde, pas le jeter dans la fosse aux lions pour voir ce qu’il se passe.

✨ Autorise ton chiot à ne pas s’approcher ou à prendre son temps. C’est en se sentant écouté qu’il pourra dépasser ses appréhensions.

✅ Observer, accompagner, ajuster : Sois présent, actif, attentif.

✨ N’attends pas que ça dérape pour intervenir. Tu es son filet de sécurité, son repère. Il a besoin de toi.

🎯 Bref, socialiser, ce n’est pas juste « mettre un chiot avec d’autres chiens », c’est lui permettre d’apprendre à comprendre et à gérer les interactions sociales, dans un cadre bienveillant et sécurisé.

Une « mauvaise rencontre » peut avoir plus de poids dans sa construction émotionnelle que dix bonnes. Ce n’est pas la quantité d’expériences qui construit un adulte stable. C’est leur qualité, leur progressivité, leur sens.

👉 Alors soyons exigeants. Pour nos chiots. Et pour les adultes qu’ils deviendront.

© Charlotte Warrant – WAF the fck 2025

Zaza et T**I
15/06/2025

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12/06/2025

📌 Le coercitif : ce que c’est.

Et surtout, ce que même les « positifs » utilisent sans le savoir.

Dans le monde cynophile, il y a des mots qu’on redoute.
Et “coercitif” en fait partie.
Un mot qu’on agite comme une accusation. Un stigmate. Une injure.

Mais à force de l’utiliser n’importe comment, on finit par oublier ce qu’il veut vraiment dire.



📖 Définition simple et factuelle

Le coercitif désigne toute intervention éducative qui impose une contrainte.
Ça ne veut pas dire frapper, hurler, terroriser.

👉 Ça veut dire empêcher un comportement, restreindre une action, imposer une limite, contraindre un mouvement, dire non, retenir physiquement, s’opposer à une volonté immédiate.

Alors posons une première vérité :
Coercition ≠ violence.
Coercition ≠ maltraitance.



🧠 Et maintenant… retournons le miroir

Vous pensez être “anti-coercitif” parce que vous êtes dans le positif ?
Regardons ça de plus près :



🦴 Exemple 1 : La cage d’apprentissage (crating)

Outil ultra répandu en méthode positive.

On met le chiot dans une cage pour :
• prévenir les destructions,
• lui apprendre la propreté,
• sécuriser son environnement.

👉 Le chiot ne choisit pas d’y aller.
👉 Il ne peut pas en sortir librement.
👉 Son comportement est contraint.

➡️ C’est coercitif.



🧍‍♂️ Exemple 2 : La gestion de l’espace

On empêche un chien d’aller dans une pièce, on ferme une porte, on met une barrière bébé.

➡️ Le chien est physiquement limité dans ses déplacements.

👉 C’est une contrainte.

➡️ C’est coercitif.



🎓 Exemple 3 : L’extinction par ignorance

On demande à ignorer les sauts, les aboiements, les demandes d’attention.

Le chien cherche une réponse. Elle ne vient pas. Il entre dans une forme de frustration non résolue.

➡️ Il est confronté à une privation volontaire d’interaction.

👉 C’est une contrainte émotionnelle.

➡️ C’est coercitif.



🪢 Exemple 4 : Le harnais

Oui, le harnais est présenté comme “l’outil gentil”.
Mais il contrôle la direction, limite la traction, empêche certains comportements (tirer, sauter, esquiver).

👉 C’est un outil de contrainte douce.

➡️ C’est coercitif.



🐕‍🦺 Exemple 5 : La longe ou la laisse

Même dans un cadre d’éducation douce, le chien n’est pas libre.
Il est rattaché. Ses déplacements sont régulés.

👉 Il n’a pas le choix.

➡️ C’est coercitif.



🎯 Alors pourquoi ce déni ?

Parce que le mot fait peur. Parce qu’il dérange.
Parce qu’il oblige à reconnaître que l’éducation, même bienveillante, repose sur un équilibre entre liberté et cadre, entre choix et interdits, entre confort et règles.

Le problème, ce n’est pas la coercition.
C’est la façon dont on l’utilise, la comprend, la justifie.



🧭 Le vrai débat, ce n’est pas coercitif ou pas coercitif.

C’est :
🔹 Est-ce que la contrainte est claire, lisible, proportionnée ?
🔹 Est-ce qu’elle est suivie d’un accompagnement ?
🔹 Est-ce qu’elle sert l’apprentissage, ou est-ce qu’elle punit un échec ?
🔹 Est-ce qu’elle est temporaire, contextuelle, guidée ?

Un éducateur honnête, qu’il soit dit “positif” ou non, utilise de la coercition.
Ce qui fait la différence, c’est l’intention, la justesse, la maîtrise.



✊ En conclusion

👉 Non, utiliser de la coercition ne fait pas de toi un bourreau.
👉 Oui, on peut être bienveillant et poser une limite.
👉 Et non, tu ne te bats pas pour les chiens si tu refuses d’utiliser tous les outils nécessaires à leur équilibre — y compris ceux qui te mettent, toi, un peu mal à l’aise.

La coercition bien utilisée, c’est un outil.
La coercition ignorée, c’est une bombe à retardement.
Ce n’est pas un choix de camp.
C’est une réalité éducative.

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Cahors
46000

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