Le jardin de Nina

Le jardin de Nina pension canine et garde d'animaux à domicile

Préparatifs pour nos 3 dallesEt en photo dessous le grand parc et le terrain pour nos 6 parcs 😃
08/04/2025

Préparatifs pour nos 3 dalles
Et en photo dessous le grand parc et le terrain pour nos 6 parcs 😃

05/04/2025
17/03/2025

Quelques jours de "repos" cette semaine , direction la signature pour notre nouvelle maison et future pension !!!🤩🤩🤩
J'ai hâte de vous faire un aperçu de la future structure !😁🐕😁🐕😁🐕😁🐕😁🐕😁🐕

Une bonne reprise m'attend, peu de place disponible pour le mois d'avril , le mois de mai se rempli ne t**dez pas pour les ponts et le mois de juin est aussi bien rempli ! 😀 Finalement il était temps de pousser les murs !😅😂

À très vite ! 😃😃

14/03/2025
03/03/2025

🌷Évolution du Jardin de Nina 🌷

🏡 Au 1er juillet, la pension déménage à 2 min (montre en main😉) !
Actuellement installée chez mes parents, nous avons trouvé un endroit où nous installé avec mon compagnon ! 🦋

🐶Qu'est-ce qui va changer ?

- Nous travaillerons à 2 😁
- Agrandissement de la capacité avec 15 places 🐕
- Les espaces individuels seront plus grands
- 7 parcs ! 🤩🤩 arboré 🌳🌳🌳🌳

🐶 Ce qui ne va pas changer !

-La passion pour nos amis à 4 pattes !😍
-La prise en charge sur mesure et la considération des besoins de chacun de nos pensionnaires 🧐
- Le libre accès pour les pensionnaires que ce soit en groupe ou seul, pour ceux qui avaient déjà l'habitude
-La climatisation ou le chauffage des bâtiments ♨️🌀
- L'accueil de chiens sociables comme non sociables avec leurs congénères 😊
- Les activités pour les rations et toutes les autres activités proposées durant les séjours ⚽️🥓
- Les nouvelles quotidiennes aux propriétaires avec les vidéos et le petit mot 📲

🐈 Côté chat ! Bon pour l'instant nous ne savons pas quand on ouvrira la chatterie 😅 mais c'est prévu 😉

Rendez-vous régulièrement pour l'avancée des travaux en image et pour la journée portes ouvertes et inauguration ! 🎉🎉

03/03/2025

🐕Fermeture exceptionnelle du 15 mars soir au 22 mars inclus
Reprise le 23 soir !🐕

27/02/2025

J'ai pas d'enfants mais le nombre de fois où j'ai trembler devant certaines situations ! 😱😱😱

20/02/2025

[SERIE SPECIALE EDUCATION POSITIVE : Episode n°4]

Pour ce dernier post de la série sur l’éducation positive, on va aborder les risques des méthodes coercitives et expliquer pourquoi on ne les utilise pas. On sait aujourd’hui que l’éducation coercitive génère peur, stress et anxiété, qui entrainent de nombreux risques concernant la santé, le bien-être et le comportement des chiens, et augmentent notamment les comportements d’évitement ou d’agression. Je vous renvoie à ce propos, au très détaillé “Rapport de l’Anses sur le risque de morsure de chien” (octobre 2020). Et pourtant, ces méthodes perdurent.

Je commencerai d’abord par définir l’éducation dite "traditionnelle" ou coercitive, et expliquer sur quoi elle se base, et comment elle fonctionne. La coercition est définie comme l’"utilisation de la force, la menace, la violence ou la pression, pour contraindre un être à agir d'une certaine manière, souvent contre sa volonté; elle existe notamment par contrainte physique ou psychologique".

Les méthodes d’éducation coercitives du chien sont fondées sur des courants de pensée, et non sur une base scientifique; elles s’appuient sur les notions de hiérarchie, dominance, chef de meute, alpha, etc. Ces notions ont notamment été popularisées dans les années 70 par le zoologue David Mech, suite à une étude sur une meute de loups captifs, au sein de laquelle ont été observés de nombreux conflits. Je ne reviendrai pas sur ces études car on vous prépare justement une série de posts détaillés sur la dominance chez le chien! Pour ce post, on retiendra juste que David Mech lui-même fit son mea culpa une vingtaine d’années plus t**d, arguant que l’étude était truffée d’incohérences et de biais (lien de la vidéo en fin d’article). Depuis, la science a prouvé maintes fois, que la DOMINANCE INTER-SPECIFIQUE (humain/chien) N'EXISTE PAS, parce que les humains et les chiens ne partagent ni les mêmes ressources, ni la même communication. Ces notions sont néanmoins bien ancrées dans le monde du chien, apportant de l’eau au moulin de l’éducation coercitive jusqu’à aujourd’hui… Et c’est probablement parce que pour un éducateur traditionnel c’est assez simple: partant de cette vision hiérarchique de la relation humain/chien, une grosse majorité des comportements du chien sont vus comme l’expression de sa volonté de monter dans la hiérarchie, il suffit donc de dominer et de brider le chien dans la manifestation des comportements qui nous dérangent, de le soumettre à notre autorité, pour le rendre docile. Pas besoin d’études poussées, d’observations, de rééducation longue, etc.

En pratique, l’éducation positive utilise le renforcement positif (R+), à savoir l’ajout d’un stimulus agréable afin d’augmenter la probabilité d’apparition d’un comportement, et en dernier recours la punition négative (P-), c’est dire le retrait d’un stimulus agréable pour faire cesser un comportement. L’éducation coercitive quand à elle, utilise la punition positive (P+), à savoir l’ajout d’un aversif (ou stimulus désagréable) pour faire cesser un comportement, couplé au renforcement négatif (R-), c’est à dire le retrait d’un stimulus désagréable pour obtenir un comportement (par exemple tirer la laisse vers le haut pour exercer une pression sur le cou du chien afin qu’il s’assoit, et retirer la pression aussitôt qu’il pose ses fesses au sol). L’éducation positive est donc basée sur une MOTIVATION du chien A OBTENIR (une conséquence agréable), et l’éducation coercitive est basée sur une MOTIVATION du chien A EVITER (une conséquence désagréable).

Mais c’est quoi un aversif, et quels sont les aversifs utilisés par les éducateurs en coercitif? On pense évidement aux outils qui causent de la douleur physique (torquatus, colliers étrangleurs, électriques, etc.), et aux outils qui causent de la peur (pet corrector, corne de brume, canette remplie de clous, jet d’eau, etc.). Mais attention, l’outil ne fait pas le coer! Utiliser des cris, bruits secs, menaces, contention (le fameux alpha roll!) ou même juste un haussement de ton, sont tout aussi coercitifs. A noter qu’un aversif pour un chien ne l’est pas forcément pour un autre, en fonction de sa sensibilité; ce n’est donc pas à l’humain de déterminer de ce qui est aversif ou non, mais c’est bien en lisant le chien qu’on dira ce qui est aversif ou pas pour CET individu (une caresse peut être aversive pour certains chiens, ou un simple haussement de ton peut être très aversif pour un sensible, par exemple).

Mais concrètement pourquoi et comment ça marche? Prenons l’exemple d’un chien réactif humain: mal à l’aise en présence d’un humain, il grogne et reçoit une correction. Rapidement le chien se mettra à craindre la sanction bien plus que l’approche de l’humain qui lui fait peur. Le chien va donc arrêter d’EXPRIMER son malaise et stopper le COMPORTEMENT de grogner pour éviter la sanction; l’EMOTION qui sous-tend le comportement (ici la peur) est pourtant toujours présente.

On vient de voir que l’approche coercitive a recours à la force, la menace, la violence ou la pression, mais elle agit aussi contre la VOLONTE du chien, niant totalement ses émotions. On retrouve ces notions dans une autre technique coercitive, à savoir l’habituation par immersion (à l’opposé de la désensibilisation graduelle utilisée en positif): c’est à dire PLONGER VOLONTAIREMENT le chien dans une situation qui génère une forte peur chez lui, situation dont il ne doit avoir AUCUN moyen de se sortir. La conséquence de cette immersion va être que le chien qui ne peut ni fuir, ni lutter, ne tentera plus rien pour se sortir de cette situation, persuadé que tous ses efforts resteront vains; il va donc s’inhiber et arrêter de produire les comportements "indésirables": Concrètement, il subira, en attendant que ça passe. Pour donner un exemple, c’est mettre un chien réactif congénères en laisse courte au milieu de chiens libres; tous les comportements adaptatifs et "dérangeants" habituellement utilisés par ce réactif pour gérer cette situation (et que l’éducateur en traditionnel veut faire disparaître), à savoir aboyer, charger et/ou mordre, vont s’éteindre, puisque le chien réalise rapidement qu’ils ne ne serviront à rien. Le chien se retrouve dans un état qu’on appelle la DETRESSE ACQUISE, l’impuissance apprise ou la résignation, concept formulé par Martin Seligman ("Learned Helplessness", Annual Review of Medicine, 1972). Avec cette méthode aussi, le comportement est éteint, mais pas l’émotion qui sous-tend ce comportement (on y reviendra plus loin).

Malheureusement, le coercitif "fonctionne" - du moins du point de vue de ce que le gardien peut observer, à savoir le comportement - et même assez vite de surcroît. C’est cette "efficacité" apparente qui donne du crédit à ces méthodes semblant à première vue, faciles et miraculeuses, et qui explique que les méthodes traditionnelles aient encore le vent en poupe, parmi beaucoup de propriétaires de chiens. Parfois, elles ne seront utilisées que de manière ponctuelle. Parfois, ce sera toute la vie du chien, qui vivra donc une vie entière de peur et d’inhibition, totalement éteint.

Alors ce qui vient immédiatement à l’esprit, c’est évidemment le manque d’éthique des méthodes traditionnelles qui ont un impact négatif sur le bien-être du chien (“Does training method matter? Evidence for the negative impact of aversive-based methods on companion dog welfare”
Ana Catarina Vieira de Castro, et al. 2020). Elle créent un climat de peur et de méfiance plutôt que de développer confiance, guidance, coopération et lien affectif secure. Une vie de peur, de souffrance physique et psychologique en vaut-elle vraiment la peine, pour avoir un chien “parfait” en apparence? Quelle relation veut-on avoir avec son chien? Est-ce qu’on choisit de l’adopter pour lui infliger une vie de souffrance ou pour le faire grandir à nos côtés? Il n’est plus à démontrer que ces méthodes affectent négativement la relation entre l’humain et son chien. Mais la relation à l’humain de référence conditionne aussi le comportement envers des personnes étrangères (Fureix et al. 2009, Hausberger et Muller 2002, Hemsworth, Coleman et Barnett 1999), influençant cette représentation et donc l’émergence éventuelle de comportements agressifs.

L’approche coercitive cause indéniablement du stress. Rappelons que le chien domestique est déjà totalement dépendant de son humain pour des besoins primaires comme manger, boire, faire ses besoins… mais également sortir de ses 4 murs, rencontrer des congénères (ou pas…), et c’est déjà une forme de stress (on se rappelle du confinement?). Les effets délétères du stress chronique sur la santé physique et mentale, et donc sur le bien-être global du chien, ont été largement étudiés: perte d’appétit, immuno-dépression, stéréotypies, addictions, diminution de la neurogenèse, pessimisme, baisse de motivation, hypervigilance, etc. La surexposition au stress induite par les méthodes coercitives génère une hausse du cortisol qui, lorsqu’il ne redescend pas, est à l’origine de problèmes de santé et d’une réduction de l’espérance de vie.

Les méthodes coercitives sont aussi délétères sur le plan comportemental: elle génèrent ambiguïté et conflits de motivation (Vais-je m'en prendre une? Va-t-on faire des trucs chouettes ensemble? Vais-je m'en prendre une alors qu'on fait un truc chouette?), diminuent l’observation, la capacité à prendre des initiatives et la réflexion, favorisent des stratégies d’adaptation poussées, faisant le lit de nombreuses problématiques comportementales, augmentant notamment le risque de fuite ou d’agression.

Si l’éducation coercitive présente donc un danger pour la santé du chien, elle présente aussi un risque pour l’humain en fabriquant de potentielles bombes à ret**dement.

Par son côté réducteur "le chien est dominant, il faut le soumettre et c’est tout", elle conduit à l’incompréhension du comportement et incite à la confrontation de l’humain avec le chien. La coercition peut entraîner des comportements agressifs chez certains chiens, qui peuvent réagir par la défense ou l'attaque lorsqu'ils se sentent menacés. Et que dire des punitions physiques… la douleur étant une des causes principales d’agression.

Ces méthodes font entrer l’humain et son chien dans un rapport de force qui apprend au chien à vivre dans le conflit, parce que "c’est le plus fort qui gagne". Ce rapport de force peut s’avérer dangereux pour quiconque s’impose moins ou fait moins peur: on pense évidemment aux enfants, cibles principales des morsures. Ce rapport de force, créé artificiellement, peut également générer de la protection de ressources, qui là aussi, est à l’origine des morsures les plus graves (Jacobs Pearl, et al. 2017), car le chien se met à anticiper le fait qu'il pourrait perdre sa ressource et agit donc en prévention de cette potentielle perte. Le risque est également grand que le chien s’endurcisse vis à vis de la punition, avec une escalade potentielle de la violence des punitions, laissant l’humain démuni lorsqu’il est arrivé au bout de son unique outil.

On peut aussi souligner le fait qu’un chien sous contrôle permanent n’aura jamais appris à se réguler: il sera donc un danger pour quiconque est moins, voire pas dans le contrôle ou la pression, en cas d'imprévu où il n'est plus sous contrôle (portail ouvert par erreur, matériel qui casse…), mais également un danger pour lui-même, si on pense par exemple aux chiens réactifs, qui peuvent devenir complètement insensibles à l'environnement quand ils déclenchent, quitte à passer sous une voiture.

Il existe aussi un risque d’aggravation du problème ou d’émergence de problèmes de comportement supplémentaires, puisque comme vu précédemment, les méthodes traditionnelles ne s’encombrent ni de comprendre les causes qui sous-tendent les comportements, ni de les traiter en profondeur. Ainsi, le problème qu’on a "fait taire" a de grandes chances de ressortir ailleurs et/ou sous une autre forme: on se retrouve un peu comme dans ces jeux à la fête foraine où on appuie sur un champignon avec un maillet pour le faire disparaître, et que le champignon ressort ailleurs. On le rappelle, le chien a toujours une bonne raison de réagir: si on ne solutionne pas la cause, il cherchera “juste” une autre façon de satisfaire son besoin, parce que ça lui est nécessaire.

L’utilisation d’aversifs présente aussi un risque de mauvaise association entre le stimulus désagréable et un élément fortuit: imaginons qu'un chien porte un collier électrique, car il aboie dans le jardin sur les gens qui passent (bon, il faut dire que c'est sa seule occupation!) ; à chaque fois que quelq'un passe, il aboie et reçoit une décharge. Mais comment être sûr de ce qu'il a compris? A-t-il associé cette douleur au fait d'aboyer? Ou à la présence de la personne qui passe? S'il se prend des dizaines de décharges, serait-il vraiment surprenant qu'il se mette a aboyer sur les gens, associés à la douleur, y compris hors de son jardin? S'il se met même à essayer de les mordre, car il pense qu’ils sont la cause de sa douleur quotidienne? Pour rappel la morsure, pour un chien équilibré, n'est qu'une réaction de défense. Le chien n'associe donc pas forcément la punition qu'il reçoit à ce que son maître voulait lui faire comprendre, et cela peut être très dangereux.

Mais un des plus gros risques du coercitif réside précisément dans le but des méthodes aversives: à savoir l’inhibition des comportements. Comme on l’a vu plus haut, pour éviter la sanction, le chien stoppe le comportement indésirable, alors même que le pourquoi du-dit comportement n’est pas réglé en profondeur, qu’il est donc toujours latent. Or, un chien ne produit jamais un comportement pour rien: son comportement a toujours une fonction. L’action coercitive ne s’attache pas à résoudre la cause du comportement, elle vient juste étouffer ce comportement, qui n’est que la partie immergée de l’iceberg. Le danger, c’est à la fois que le chien arrête de montrer ses signaux de communication fine (voire de communiquer complètement) et qu’il devienne donc impossible de le "lire" (pour s’ajuster/respecter son état émotionnel, et limiter les risques de morsure), et que l’humain ait l’impression que tout est réglé, puisque le problème de comportement semble avoir "disparu". Mais à l’occasion d’une situation trop difficile à gérer pour le chien, l’émotion et le comportement qui en découlent pourraient exploser d’autant plus violemment que le chien a retenu ses peurs et frustrations longtemps, laissant son humain qui avait baissé la garde totalement surpris. Cette levée d’inhibition est donc d’autant plus violente que le chien s’est "tu" pendant longtemps, et donc que la coercition a été "efficace".

Enfin, en matière d’apprentissage, les méthodes traditionnelles ont souvent peu d’efficacité à long terme: on a déjà vu que l’éducation coercitive avait un effet moindre sur les performances d’apprentissage (stress qui diminue les facultés de réflexion car le cerveau passe en « mode survie » + peur de se tromper > le chien n’ose plus rien proposer > inhibition), comparé aux méthodes positives qui utilisent la motivation à obtenir du chien. Même si elle peut paraître efficace pour une interruption momentanée d’un comportement, la punition ne permet pas au chien de savoir quel comportement adopter à la place: de fait, elle ne favorise pas un apprentissage durable. Les chiens formés par la coercition peuvent difficilement généraliser les comportements souhaités dans des situations différentes. Et encore une fois, jongler entre punition aversive et récompenses (parce que c'est ce que vous diront ces “pros” : qu'ils ne font pas que punir!) créé de l’ambiguïté dans la tête du chien, qui ne sait plus s'il peut vous faire confiance ou non…

Pour conclure, l’éducation positive a pris son essor ces 20 dernières années, parallèlement aux études sur le comportement canin qui n’ont cessé de se développer; on ne peut plus agir comme tonton René qui a eu des bergers allemands toute sa vie et “qui a toujours fait comme ça”. Privilégier des méthodes d'éducation positives basées sur le renforcement des bons comportements, contribue non seulement à un meilleur bien-être pour le chien et à une relation plus harmonieuse entre le chien et son propriétaire, mais aussi à de meilleures performance d’apprentissage sur le court terme, et à des meilleurs résultats sur le long terme; mais surtout, et c’est notre cheval de bataille, elle vient diminuer le risque de morsure.

"La violence est le dernier refuge de l’incompétence". Isaac Asimov

📷 En photo de couverture, Churros actuellement en rééducation avec Léa de Street dog education

Céline au clavier

David Mech réfute le terme “alpha” https://www.youtube.com/watch?v=tNtFgdwTsbU

Préparation des rations !😋🐕 chacun son activité 🤯
16/02/2025

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Quelques conseils pour ceux qui cherchent à se faire aider par un éducateur canin 😉
08/02/2025

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[SERIE SPECIALE EDUCATION POSITIVE : Episode n°3]

Aujourd’hui, on met les pieds dans l’plat ! On vous partage notre méthode (quasi) infaillible pour savoir si le/la pro à qui vous envisagez de faire appel pour votre poilu/e est vraiment à jour de ses connaissances scientifiques ET propose une approche respectueuse de l’intégrité physique, mentale et émotionnelle du chien et de l’humain 👌

Au risque de vous surprendre, cette méthode ne se base pas sur les avis-clients, pour la simple et bonne raison que les avis-clients sont laissés par… les humains, et non leurs chiens ! Un humain peut donc être entièrement satisfait du service proposé par le pro, dans le sens où la problématique a été résolue d’un point de vue humain (”ayé, mon chien ne m’arrache plus le bras en balade” par exemple)… mais ça ne veut pas dire pour autant que le bien-être du chien a été respecté et que ce dernier a vécu de manière positive la méthode utilisée pour modifier son comportement ! Comme les chiens ne peuvent pas partager leur ressenti sur l’expérience vécue avec le pro engagé par leur humain, on a donc développé notre propre approche pour “screener” les pros d’un point de vue “garantie du bien-être canin”.

Cette méthode repose sur 5 piliers assez simples, mais fondamentaux : la terminologie utilisée, le bagage de formation, les services proposés, les photos/vidéos partagées par le/la pro en question et votre propre ressenti. Ça vous semble flou ? Pas de panique, on vous explique tout ça plus en détails juste en dessous !

1️⃣ Les mots employés, tu observeras

Le choix des mots utilisés dans la communication du pro a une importance cruciale, car il dénote sa perspective sur la relation à l’animal, son socle de connaissances de référence en matière de comportement canin et son positionnement en tant que pro, vis-à-vis du binôme humain-chien accompagné. En bref, le diable est dans les détails (et parfois même, dans le nom d’entreprise choisi) !

Si les termes suivants sont présents dans la communication du pro autour de la présentation de ses services (sur son site internet, ses posts de réseaux sociaux, ses articles de blog, etc), ça indique explicitement qu’iel n’est pas à jour de ses connaissances scientifiques et donc qu’il y a fort à parier que ses méthodes soient ni adaptées, ni bienveillantes pour vous aider avec votre toutou :

❌ Les notions de dominance/hiérarchie (on fuit tout suite !) : alpha, dominant/soumis, place de chef/de leader, meute, hiérarchie, discipline, autorité…

❌ L’étiquetage des comportements du chien comme un trait de personnalité : têtu, borné, capricieux, “pour se venger”, gentil/méchant…

❌ L’évocation d’une approche pas exclusivement bienveillante (alors qu’avec les 2 épisodes précédents de cette série, vous savez désormais compris qu’elle est adaptée pour tous les chiens et toutes les difficultés comportementales) : “avoir une main de fer dans un gant de velours”, “un chien doit OBÉIR en toutes circonstances”, si le mot “contrôle” est vraiment ultra présent dans le contenu (et pas juste pour parler de sécuriser son chien et autrui) , “des résultats rapides”, “corriger votre chien”, “comportement indésirable”, “méthode traditionnelle”, “méthode semi-positive”, “méthode moderne”, “méthode naturelle”, “je n’ai pas de méthode précise, je m’adapte au chien”…

❌ La description de l’approche de travail du pro qui témoigne d’un manque de connaissances à jour : “dressage canin”, “travailler l’obéissance”, l’utilisation du mot “bêtises” pour décrire le comportement du chien, le fait d’affirmer que “le comportement d’un chien dépend uniquement de son maître” et que l’humain du chien est considéré comme seul responsable des difficultés comportementales de son chien (c’est plus facile de décrédibiliser l’humain du chien, que ses propres compétences), les chiens “qui se recadrent/se gèrent entre eux”…

Mais alors, quels termes devrait-on pouvoir trouver à la place ? :

✅ Tout ce qui tourne autour d’une relation humain-chien basée sur l’empathie, la compréhension mutuelle et le respect de l’intégrité physique, mentale et émotionnelle du chien (et de l’humain !). Mais aussi la mise en valeur de l’importance du sentiment de sécurité dans la relation, avec un humain comme allié-guide référent. Ainsi que la notion de progression graduelle, au rythme du chien et de son humain, sans garantie de délai temporel précis avant la résolution des difficultés.

✅ L’accent mis sur une approche globale, et pas uniquement fixée sur la modification du comportement du chien : y compris le fait de prioriser l’identification, la compréhension et la gestion des causes multi-factorielles des difficultés comportementales. Mais aussi l’importance de former et outiller l’humain dans le processus de résolution des difficultés de son chien.

✅ Plus globalement, tout ce qui montre que le pro a conscience que chaque individu canin et humain a une personnalité et des besoins singuliers, et nécessite un accompagnement qui s’appuie sur des connaissances scientifiques du développement du chien, du comportement canin et des lois de l’apprentissage, mais aussi de la cognition canine et de sa santé psychologique et physiologique.

Pour résumer, si à la lecture du contenu écrit du pro, vous observez que le vocabulaire employé est axé sur des notions de contrôle absolu et permanent, de généralités, de culpabilisation de l’humain et de rapports de force/d’autorité entre votre chien et vous, on vous déconseille de vous y aventurer et vous pouvez poursuivre ailleurs votre recherche d’un pro qualifié et bienveillant. En revanche, si le vocabulaire employé est axé sur des notions de respect, d’empathie, de compréhension mutuelle, et sur des concepts scientifiques, alors c’est plutôt bon signe, et vous pouvez passer à l’étape suivante pour confirmer votre ressenti.

2️⃣ Sur le parcours de formation, tu t’att**deras

Si, à la première lecture du contenu du pro, ce dernier vous semble plutôt bienveillant et qualifié en termes de connaissances, ne vous arrêtez pas en si bon chemin : allez vérifier son bagage de formations pour vous en assurer !

Le fait de posséder un solide socle de connaissances (bienveillantes) et de se former en continu, auprès d’organismes/de formateurs eux-mêmes à jour de leurs connaissances et respectueux du bien-être humain et canin, est un des critères les plus évidents que vous serez entre de bonnes mains. Car s’il y a bien une certitude, c’est qu’on a encore énormément à apprendre sur nos compagnons canins, et que la recherche scientifique ne cesse de progresser sur toutes les facettes du comportement canin et de la relation humain-chien… rester à jour est donc fondamental pour un accompagnement efficace et de qualité !

On évitera donc les pros :

❌ Qui n’affichent aucune formation tout court (si si, ça existe)

❌ Qui indiquent posséder uniquement l’ACACED (le seul agrément légalement obligatoire en France, qui peut s’obtenir en 2 jours de formation-bachotage, à l’issue d’un QCM de 30 questions, et n’est en aucun cas suffisant pour accompagner des chiens en difficulté et leurs humains).

❌ Qui détiennent l’ACACED (n° de certificat à l’appui) et uniquement 1 ou 2 formations (même de qualité !)…et c’est tout ! : car ça dénote un manque de formation continue, dont on a rappelé l’importance plus haut.

❌ Qui ont bien l’ACACED et ont fait plusieurs formations… mais le contenu de ces formations n’est pas à jour scientifiquement et/ou pas bienveillant : pour le savoir, il vous faudra utiliser cette méthode de “screening” sur la page des formations concernées, ou bien nous poser la question directement pour qu’on puisse vous partager notre avis. NB : selon nous, les formations machin-dog sont à éviter par défaut.

A contrario, on pourra être mis en confiance par les pros qui :

✅ Ont une section spécifiquement dédiée à la présentation détaillée de leur parcours de formation

✅ Affichent leur n° d’ACACED et sa date d’obtention

✅ Présentent le détail de toutes les formations (bienveillantes) qu’ils ont suivies (format, nom du formateur, thématique de la formation) en précisant leur date, (afin de savoir si la consolidation de leurs connaissances est bien continue).

✅ Ont suivi au moins une formation solide (pas un webinaire gratuit d’1h) sur la thématique pour laquelle vous envisagez de faire appel à eux (prédation, réactivité, solitude, etc)

✅ Ont une certification spécialisée (comme la Certification Fear Free, pour l’approche respectueuse, ou la SA Pro Trainer, pour les troubles liés à la séparation, par exemple)

✅ Publient des contenus et articles de blog contenant une bibliographie scientifique appuyant leurs sources

3️⃣ Des services adaptés et bienveillants, le pro proposera

Le discours semble être positif, le parcours de formation semble solide, adapté et bienveillant…mais on est jamais trop prudent : prenez le temps de vérifier si les services proposés par ce pro sont en cohérence avec tout ça !

On évitera de recourir aux services de pros qui :

❌ N’effectuent pas de bilan comportemental préalable à leur accompagnement et/ou qui réalisent un bilan excluant l’observation du chien dans son environnement de vie quotidien.

❌ Proposent par défaut que vous leur confiez le chien pendant X temps en “pension rééducative” chez eux, avant de leur rendre “dressé/parfait” et sans plus aucun souci de comportement ! Parce que ça, c’est potentiellement un énorme redflag que 1) les méthodes employées pour obtenir ces résultats en un laps de temps prédéterminé ne seront probablement pas du tout bienveillantes, au minimum et que 2) le pro en question n’est pas au courant que le comportement d’un chien repose en grande partie sur son état de santé physique, mental et émotionnel, son environnement de vie, son mode de vie et sa relation avec les individus à 2 et 4 pattes qui l’entourent au quotidien… et donc que c’est d’abord sur ces paramètres qu’on va agir pour résoudre les difficultés comportementales ! Sortir le chien de son quotidien n’a donc pas de grand intérêt, en fait (à part remplir les poches du-dit pro)…sauf cas exceptionnel (chien sans foyer ou famille au bout du rolls par exemple), mais dans ce cas il doit FORCÉMENT y avoir ensuite une phase de formation de l’humain du chien, qui doit pouvoir assister à chaque étape s'il le désire (un bon pro n'a rien à cacher et sera au contraire ravi de votre implication !)

❌ Mettent en avant l’emploi de leur(s) chien(s) régulateur(s) pour “aider” au travail avec votre chien qui n’est pas à l’aise avec ses congénères : il y a une immense différence entre s’appuyer ponctuellement sur l’aide d’un chien bon communiquant, pacifique, au profil soigneusement choisi et dans une configuration encore plus soigneusement contrôlée, pour soutenir le travail de rééducation d’un chien avec ses congénères… et utiliser un chien “régulateur” dont le seul rôle est de “recadrer” (comprendre cartonner, parfois violemment) le chien pas à l’aise avec ses congénères, sous l’oeil approbateur de l’humain qui leur a imposé cette situation.

❌ Proposent des environnements de travail “fixes” et/ou pas adaptés aux difficultés de votre chien : séances uniquement sur le terrain du pro, en cours collectifs ou “garderies éducatives” pour des chiens réactifs ou mal à l’aise avec leurs congénères/les humains ou séances en ville pour des chiens peureux/réactifs à l’humain ou au mouvement.

❌ Évoquent des outils de travail inadaptés voire délétères pour le bien-être de votre chien : comme l’utilisation de la cage fermée pour l’apprentissage de la propreté et de la solitude, pour punir ou pour gérer des comportements gênants pour l’humain (en bref, pour autre chose que l’apprentissage du confinement pour le transport et la convalescence). Ou, évidemment, d’autres outils tels que la canette, la bouteille d’eau, le pet corrector, le “non ferme”, les colliers aversifs (à pointe, étrangleur, semi-étrangleur, Halti, à spray, à vibrations, la laisse lasso, etc).

⚠️ On pourra aussi être alerté par le fait qu’un pro n’évoque jamais l’aspect santé médicale du chien, n’envisage jamais de référer le cas d’un chien à un vétérinaire comportementaliste et/ou prône haut et fort que les traitements médicamenteux en soutien sont du 💩. Le mieux est de pouvoir en discuter avec le pro directement, et/ou de nous demander ce qu’on en pense si vous n’êtes pas sûrs.

A contrario, on appréciera les pros qui proposent :

✅ Un bilan comportemental approfondi obligatoire avant toute forme d’accompagnement

✅ Un bilan permettant d’analyser le chien dans son environnement de vie habituel (en présentiel ou en distanciel, via des vidéos par exemple)

✅ Un environnement de travail varié et non fixé à l’avance, qui sera adapté selon les besoins et la progression spécifique du binôme suivi

✅ La mise à disposition de supports de suivi et ressources personnalisés au binôme accompagné

✅ Un accent important sur le coaching de l’humain (transmission de connaissances, acquisition de nouvelles compétences et outils, prise en compte de ses besoins, contraintes et spécificités)

✅ Une formule d’accompagnement pouvant évoluer selon le rythme de progression du chien et de l’humain (et idéalement, n’engageant pas financièrement l’humain sur plus de 3 mois quand on ne sait même pas si c’est pertinent et nécessaire).

✅ Une approche excluant nommément toute méthode et outils aversifs pour le chien (et pour son humain)

4️⃣ Les preuves tangibles tu chercheras

Comme le dit l’adage : “une image vaut mille mots”, alors s’il y a bien un moyen incontournable de s’assurer des méthodes du pro sur lequel on se renseigne, c’est… ses photos et vidéos !

Que ce soit les photos affichées sur le site internet et ses articles de blog, ou bien les photos et vidéos qui accompagnent ses publications et stories sur les réseaux sociaux… les images sont des alliées précieuses pour savoir comment les chiens vivent leur accompagnement avec ce pro. Car si les mots peuvent tromper, le matériel utilisé et l’attitude corporelle du chien eux, ne sauraient mentir !

Voici ce à quoi on vous conseille d’être attentifs, concernant le matériel utilisé :

❌ On fuira immédiatement si un seul de ces accessoires est visible ou mentionné : torquatus (collier à pointes), collier électrique/à vibrations/à spray, collier étrangleur, Halti (licol autour du museau du chien), laisse-lasso, la canette, la bouteille d’eau, le pet corrector, la cage fermée (en dehors d’un travail d’apprentissage progressif au confinement/transport).

❌ Si ces équipements sont régulièrement visibles en illustration de séances de travail, ça indique un probable manque d’actualisation des connaissances du pro : harnais en T (type Julius), laisse à enrouleur, muselière Baskerville/en silicone/en nylon (notamment pour des chiens présentés comme réactifs), longe accrochée au collier, le combo laisse courte-collier comme équipement de base (en dehors d’un travail spécifique sur la marche en laisse/milieu très urbain).

✅ À l’inverse, on sera rassuré par la présence visuelle des accessoires suivants : harnais ergonomique en Y ou en H, muselière-cage/biothane/vinyle, pochette à friandises/jouets, combo harnais ergonomique-longe de + de 3m, laisse ou longe tenue détendue tenue par l’humain du chien (et non par la main du pro, sur toutes les photos).

Au-delà du matériel, on observera surtout le langage corporel du chien, pour déterminer s’il vit positivement la présence et l’accompagnement du pro (ou non) :
❌ Les signaux *multiples* des chiens pris en photos/vidéos qui doivent vous alerter : blanc des yeux apparent avec oreilles en arrière, pupilles dilatées (”regard noir”), posture tendue/figée, queue plaquée sous le ventre ou au contraire figée très haut au dessus du dos, posture basse/écrasée, tremblements, halètement exacerbé (alors qu’il ne fait pas chaud et qu’il n’y a pas d’activité physique intense), une des pattes avant maintenue en l’air à plusieurs reprises…

❌ Les attitudes *répétées* du chien qui indiquent qu’il n’est pas du tout à l’aise avec ce qu’on lui propose (sans qu’on y mette fin) : cherche à éviter le contact avec le pro ou le stimuli auquel on l’expose de manière répétée, cherche à s’éloigner de la zone de travail sans être entendu, vient se coller aux jambes de son humain pour demander de l’aide de manière répétée, déclenche plusieurs fois (aboie, charge, tente d’agresser), se fait agresser/harceler par un autre congénère sans intervention humaine, décharge avec sa gu**le en mâchouillant sa laisse/longe/une partie du corps de l’humain alors qu’on lui propose quelque chose.

Pour aller plus loin sur les petits indices à chercher lors de séances en présentiel avec un pro du comportement canin, on vous invite à parcourir et à enregistrer précieusement l’excellente checklist sur le sujet concoctée par la non moins excellente Céline, de Hund.fr (qui est une véritable mine d’or pour toutes les personnes qui veulent mieux comprendre leur chien et l’accompagner, au passage). On glissera le lien en commentaire, juste en dessous !

5️⃣ Ton ressenti, tu écouteras !

En conclusion, même si cette méthode se veut la plus exhaustive et fiable possible, on a bien conscience qu’elle ne peut pas être une garantie absolue et donc c’est aussi totalement okay de comparer et contacter plusieurs pros, et de vous fier à votre ressenti et à votre instinct ! 🔮

Un chien craintif peut bien sûr ne pas être tout à fait rassuré face à la présence du pro et vis-à-vis de ce qu’on lui propose au tout départ. Mais en principe, le pro doit rapidement être capable de faire en sorte que votre chien et vous soyez au minimum neutres puis ravis de le voir et de vous engager dans l’activité proposée. Il doit aussi aider votre chien à associer sa présence à un moment super positif, agréable et rassurant pour lui.

Donc si à un seul moment de votre recherche de pro/séance en présentiel avec un pro vous vous sentez mal à l’aise pour vous-même et/ou votre chien, osez dire STOP ou NON, même si vous ne savez pas expliquer pourquoi rationnellement ! ✋

Et si vous avez un doute et avez besoin de notre avis même après avoir utilisé cette méthode, ou que vous avez du mal à trouver un contact fiable, écrivez-nous, on sera ravies de vous aider si on le peut !

👀 D’ici là, on est curieuses de connaître votre avis : qu’est-ce qui VOUS inspire confiance chez un.e pro du comportement canin ?

Oriana, au clavier

PS1 : À part pour les signaux où on indique clairement “fuyez tout de suite!”, la présence d’un seul signal ❌ isolé sur l’ensemble de ce que propose le pro n’indique pas forcément que ce pro est à éviter…prenez le temps d’échanger avec elle/lui pour prendre le pouls et lui poser toutes vos questions pour être rassuré (ou pas) sur les points qui vous ont alerté au départ !

PS2 : ⚠️ L’objectif de ce post n’est pas de pointer du doigt un.e quelconque pro en particulier mais d’échanger autour de la complexité que constitue la recherche de LA personne qui sera la mieux à même de nous accompagner avec notre chien qui rencontre des difficultés ! On compte donc sur vous pour ne citer personne nommément en commentaires 😉

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