Comportementaliste Laurence Roux

Comportementaliste Laurence Roux Éducatrice, spécialiste en comportement canin. Construisons un relationnel harmonieux et respectueux Coaching à domicile ou en ligne.

Laurence Roux, éducatrice et comportementaliste canin, offre des services d'éducation et de comportement pour chiens dans les Yvelines. Avec plus de 10 ans d'expérience, elle utilise des méthodes positives et bienveillantes pour renforcer la relation entre le propriétaire et son chien. Un accompagnement personnalisé pour une vie harmonieuse avec votre chien.

Savez-vous reconnaître quand votre chien n’est pas à l’aise ?Nos compagnons parlent en permanence à travers leur corps, ...
17/09/2025

Savez-vous reconnaître quand votre chien n’est pas à l’aise ?
Nos compagnons parlent en permanence à travers leur corps, mais beaucoup de signaux passent inaperçus… Pourtant, les comprendre peut changer toute la relation.

👉 Ce diaporama montre les principaux signaux d’inconfort à connaître absolument. Cela vous aidera à mieux respecter votre chien, éviter des situations stressantes, et renforcer la confiance mutuelle.

Laurence ROUX
Educatrice Comportementaliste Canin
www.comportementaliste-canin78.fr









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Trop souvent, l’éducation canine est réduite à une série d’exercices pratiques ou à l’apprentissage d’ordres de base. Po...
15/09/2025

Trop souvent, l’éducation canine est réduite à une série d’exercices pratiques ou à l’apprentissage d’ordres de base. Pourtant, l’essentiel ne réside pas là. Un accompagnement de qualité repose avant tout sur la compréhension fine de deux psychologies qui s’influencent et se nourrissent mutuellement : celle du chien et celle de sa famille humaine.

Un chien est un être sensible, doté d’émotions, de besoins fondamentaux, d’instincts et d’une logique propre. Mais il évolue dans un univers façonné par l’humain : ses règles, son mode de vie, ses attentes, ses émotions. Vouloir « éduquer » uniquement le chien sans prendre en compte les personnes qui partagent sa vie, c’est passer à côté de la véritable source des difficultés… mais aussi de la solution.

👉 La psychologie canine : elle nous permet de comprendre les comportements du chien, leurs origines et leurs déclencheurs. Observer son langage corporel, ses signaux d’apaisement, ses besoins de sécurité et de dépense est essentiel pour agir avec justesse et respect.

👉 La psychologie humaine : elle influence directement la manière dont le chien évolue. Nos émotions, notre cohérence (ou nos incohérences), notre façon de communiquer et nos attentes créent un environnement qui peut être sécurisant… ou au contraire générer confusion et stress.

C’est pour cette raison qu’une demande d’accompagnement commence toujours par un questionnaire complet. Ce n’est pas une simple formalité : ce questionnaire permet de recueillir des informations précieuses sur le quotidien du chien, mais aussi sur le fonctionnement de sa famille. Comprendre l’un sans l’autre n’aurait aucun sens.

L’objectif de l’accompagnement n’est donc pas de « corriger » un chien, mais de rééquilibrer une relation. Le comportement d’un chien est souvent le reflet de son environnement familial. En prenant en compte les deux dimensions – humaine et canine – on parvient à apaiser les tensions, à lever les incompréhensions et à construire une relation harmonieuse, fondée sur la confiance et le respect mutuel.

En réalité, écouter le chien et écouter l’humain, c’est la clé d’un accompagnement juste, complet et durable.

Laurence ROUX
Éducatrice Comportementaliste Canin
www.comportementaliste-canin78.fr

L’éducation positive est souvent mal comprise et parfois même décrite comme une éducation permissive. Certains la qualif...
10/09/2025

L’éducation positive est souvent mal comprise et parfois même décrite comme une éducation permissive. Certains la qualifient d’éducation « bisounours », comme si éduquer un chien dans le respect de ses besoins et émotions revenait à tout accepter et tout laisser faire.

Ces critiques viennent souvent d’un manque de connaissance et peuvent semer le doute dans les familles. Résultat : beaucoup ne savent plus quoi penser, oscillent entre des conseils contradictoires et finissent par confondre autorité et autoritarisme, bienveillance et laxisme.

L’éducation positive, c’est une approche structurée et réfléchie qui vise à :
• Comprendre le chien : ses besoins, son langage, ses motivations.
• Créer un cadre clair et rassurant : des règles stables, comprises par toute la famille.
• Favoriser l’apprentissage par renforcement : récompenser les bons comportements.
• Préserver la relation : éviter la peur et la contrainte, sources de stress et de blocages.

Un chien éduqué positivement n’est pas un chien « roi ». C’est un chien qui comprend ce qu’on attend de lui, qui évolue sereinement dans son environnement.

🐶 Pourquoi les repères sont essentiels

Un chien a besoin de stabilité pour se sentir bien. Les règles ne sont pas là pour être le « dominant », mais pour lui donner des points de repère.
Si une règle change selon votre humeur, votre chien ne peut pas la comprendre.
Exemple : autoriser parfois l’accès au canapé et l’interdire d’autres fois crée de la confusion. Cette instabilité fragilise la confiance et génère de l’incompréhension.
Plus les règles sont claires et constantes, plus le chien se sent en sécurité.

L’éducation positive prône une autorité bienveillante : on guide le chien, on accompagne ses apprentissages, on lui montre la voie.

Ce n’est pas une mode, ni une vision naïve de l’éducation. C’est une approche fondée sur la science du comportement, qui respecte les émotions et les besoins du chien tout en posant des limites claires.

Ouvrir son esprit à cette démarche, c’est choisir de construire une relation forte, saine et durable avec son chien 🐾

Laurence ROUX
Éducatrice Comportementaliste Canin
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Nos chiens sont des animaux dotés d’une intelligence exceptionnelle et d’une grande capacité d’adaptation. Mais leur int...
08/09/2025

Nos chiens sont des animaux dotés d’une intelligence exceptionnelle et d’une grande capacité d’adaptation. Mais leur intelligence n’est pas humaine : c’est une intelligence canine, avec sa propre logique, ses instincts, ses besoins et sa manière d’analyser le monde.

Pourtant, nous avons souvent tendance à leur prêter des pensées et des intentions humaines
“Il se venge parce que je l’ai laissé seul.”
“Il boude parce que je ne lui ai pas donné sa friandise.”
“Il se moque de moi, il fait exprès de ne pas obéir.”

Nous regardons le chien à travers notre propre prisme humain, ce qui créer des malentendus, des attentes irréalistes et souvent des solutions inadaptées.

🐶 La confusion des signaux

Le chien ne perçoit pas le monde comme nous, il perçoit :
• Des odeurs riches d’informations,
• Des sons qui échappent parfois à notre oreille,
• Des micro-postures invisibles pour nous mais essentielles dans sa communication.

Quand nous interprétons son comportement avec une grille de lecture humaine, nous risquons de mal comprendre ses signaux. Par exemple, un chien qui se fige ou détourne la tête ne “fait pas la tête” : il exprime souvent un inconfort ou une demande de distance.

En lui attribuant nos propres modes de pensée, on attend parfois de lui qu’il comprenne nos codes sociaux :
• Dire « bonjour » pour aller voir un autre chien,
• Lui demander d’ignorer des odeurs captivantes,
• Rester calme dans un environnement riche en stimuli.

Son monde est olfactif, sensoriel et contextuel, ce qui nous semble “logique” ne l’est pas pour lui. Ces attentes irréalistes vont créer de la frustration et de l’incompréhension.

🐶 Des solutions inadaptées

Si notre analyse de départ n’est pas canine, les solutions que nous proposons risquent de passer à côté du vrai problème.
Exemple :
• Si un chien détruit quand il est seul, ce n’est pas par “vengeance”, mais peut-être parce qu’il angoisse.
• Si un chien aboie derrière le portail, il ne “fait pas son chef”, il exprime un besoin : alerter, éloigner, se rassurer.

Vouloir corriger le comportement sans comprendre l’émotion ou le besoin qui le déclenche revient à agir sur la surface… mais pas sur la cause.

🐶 Mieux comprendre pour mieux vivre ensemble

Pour construire une relation harmonieuse, il est important de faire l’effort de comprendre le chien pour ce qu’il est : un être sensible, intelligent, qui réagit par une logique différente de la nôtre.

C’est un chemin parfois difficile, car il nous demande de sortir de notre vision humaine pour ouvrir notre esprit à la sienne. Mais cet effort en vaut la peine : lorsque nous essayons de regarder le monde dans la même direction que le chien, nous découvrons une relation plus profonde, plus respectueuse et plus apaisée.

Laurence ROUX
Éducatrice Comportementaliste Canin
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📌 Le savais-tu ? 🐾Les vibrisses – ces longues moustaches autour du museau et au-dessus des yeux – jouent un rôle sensori...
03/09/2025

📌 Le savais-tu ? 🐾
Les vibrisses – ces longues moustaches autour du museau et au-dessus des yeux – jouent un rôle sensoriel essentiel pour ton chien ! Elles fonctionnent comme de véritables antennes : elles détectent les moindres mouvements d’air, aident ton chien à anticiper les obstacles et lui permettent de mieux comprendre son environnement.

Dans ce carrousel, découvre :
🔹 À quoi servent les vibrisses
🔹 Comment elles aident ton chien au quotidien
🔹 Pourquoi elles sont indispensables à son bien-être

Bonne lecture ! 😊

Laurence ROUX
Éducatrice Comportementaliste Canin
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Votre chien creuse… dans le jardin, dans la terre, sur la plage, parfois même sous votre haie préférée ? Avant de penser...
02/09/2025

Votre chien creuse… dans le jardin, dans la terre, sur la plage, parfois même sous votre haie préférée ? Avant de penser qu’il “fait une bêtise”, il faut savoir que creuser est un comportement naturel et essentiel pour la majorité des chiens.

C’est un besoin aussi important que courir, flairer, jouer, se rouler dans l’herbe ou sauter : ces comportements font partie de son équilibre émotionnel et physique.

🐶 Pourquoi les chiens creusent-ils ?

Chaque chien a ses motivations, mais les raisons les plus courantes sont :
• Explorer son environnement → creuser, c’est chercher, découvrir, sentir.
• Suivre une piste → lapins, mulots, souris… son odorat le guide !
• Cacher un trésor → un os, un jouet, une proie ou une friandise, il sécurise ses ressources.
• Chercher de la fraîcheur → par fortes chaleurs, creuser lui permet de trouver un sol plus frais.
• Pour le plaisir → creuser, c’est stimulant, apaisant et motivant pour beaucoup de chiens.

Comme pour tous les comportements naturels, la motivation varie d’un chien à l’autre. Certains ne creuseront presque jamais, d’autres pourraient passer des heures à gratter la terre.
Comparer votre chien à celui du voisin n’a pas sens : il n’y a pas de “normal” universel, seulement des besoins individuels.

🐶 Pourquoi il ne faut pas empêcher votre chien de creuser ?

Vouloir supprimer ce comportement, c’est comme empêcher un chien de sentir, de courir ou de jouer. Au contraire, autoriser un chien à creuser dans un cadre approprié contribue à :
• Réduire sa frustration,
• Enrichir son environnement,
• Favoriser son bien-être émotionnel.

Conseils pour bien gérer ce besoin :
✅ Offrez-lui des lieux adaptés pour creuser
Lors de vos balades, laissez-le gratter, sentir et fouiller la terre. Cela répond à son besoin sans créer de tensions à la maison.
✅ Enrichissez son quotidien
Si votre chien creuse beaucoup, c’est peut-être un signe qu’il s’ennuie. Variez ses activités : promenades plus riches, jeux de flair, exercices mentaux, rencontres sociales…
✅ Créez un espace dédié dans votre jardin
Plutôt que de le punir, proposez-lui une alternative : installez un coin spécialement pour lui.
• Un bac à sable ou un carré de terre.
• Cachez-y des jouets, des friandises, des objets à mâcher.
• Encouragez-le à l’utiliser… succès garanti !

Creuser n’est pas une “bêtise” : c’est un besoin canin fondamental. En observant votre chien et en respectant sa nature, vous construisez une relation plus harmonieuse et enrichissante.

🐾 Plutôt que de chercher à le contraindre, offrez-lui la possibilité de s’exprimer… et vous verrez son comportement s’apaiser. 🐾

Laurence ROUX
Éducatrice Comportementaliste Canin
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Je suis régulièrement appelée par des familles démunies face au comportement de leur chien lorsqu’il est laissé seul. De...
29/08/2025

Je suis régulièrement appelée par des familles démunies face au comportement de leur chien lorsqu’il est laissé seul. Des aboiements incessants qui dérangent les voisins, des destructions d’objets, des pipis faits dans l’appartement… Ces comportements sont souvent qualifiés de « dérangeants », alors qu’en réalité, ils sont surtout les signes d’une grande détresse.

Et j’entends souvent : "Ben oui, tout le monde travaille, le chien va s’habituer." Mais ce n’est pas vrai !

Un chien n’est pas un objet décoratif qu’on dépose à la maison ou dans le jardin en partant au travail. C’est un être social qui a besoin d’interactions, de présence et de partage.

Un chien laissé seul 8 à 10 heures par jour, chaque jour de la semaine, finit tôt ou t**d par en souffrir. Certains chiens vont le montrer : destructions, aboiements, malpropreté, anxiété. D’autres semblent “bien le vivre”… mais se résignent en silence.
Ce n’est pas parce qu’un chien ne dit rien qu’il ne souffre pas.

Réfléchir avant d’adopter :
Quand on a un projet d’adoption, il est indispensable de réfléchir à cette question : Combien d’heures mon chien sera-t-il seul chaque jour ?
Les associations, les refuges et les éleveurs devraient poser cette question systématiquement. Parce qu’un chien qui reste seul trop longtemps, jour après jour, n’est pas heureux et peut développer des troubles qu’il sera ensuite difficile de modifier.

Si vos horaires sont très chargés, ce n’est pas une fatalité, mais cela doit se prévoir dès le départ :
• Faire appel à un dog-sitter pour venir le promener
• L’inscrire à une garderie canine pour qu’il profite de contacts sociaux
• Organiser des promenades avec un professionnel
• Ou encore, s’appuyer sur un proche pour venir le voir en journée
Toutes ces solutions existent… mais elles ont un coût qu’il faut intégrer avant de prendre la décision d’adopter.

Un chien a besoin de vivre AVEC nous ! Adopter un chien, ce n’est pas juste lui offrir un toit et une gamelle. C’est s’engager à :
• Partager du temps avec lui
• Répondre à ses besoins sociaux et émotionnels
• Lui offrir des moments de liberté
• L’intégrer dans votre quotidien

Un chien heureux est un chien qui fait partie de votre vie. Pas un chien qui passe ses journées à attendre votre retour.

Je le répète souvent : nous sommes obligés de travailler pour vivre, mais nous ne sommes pas obligés de prendre un chien. Adopter un chien, c’est s’engager à respecter ses besoins fondamentaux, dont celui – essentiel – de ne pas vivre seul, isolé, des journées entières. 🐾

Laurence ROUX
Éducatrice Comportementaliste Canin
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Tout comme nous, les chiens se souviennent des expériences douloureuses. Une douleur vécue laisse une trace dans leur mé...
28/08/2025

Tout comme nous, les chiens se souviennent des expériences douloureuses. Une douleur vécue laisse une trace dans leur mémoire, parfois durable, et peut profondément influencer leurs comportements.

Lorsqu’un chien a associé une situation, un geste ou un lieu à une sensation désagréable, il peut continuer à réagir négativement même si la douleur n’est plus présente. Ce mécanisme est lié au conditionnement : le cerveau du chien anticipe la douleur simplement parce qu’il l’a vécue auparavant.

Prenons un exemple :
Un chien souffrant d’otites chroniques a connu des soins répétitifs et douloureux. Au fil du temps, il va mémoriser non seulement la douleur, mais aussi tout ce qui l’entoure : la vue de la pipette, le toucher de l’oreille, parfois même le simple fait de voir son humain approcher avec une main tendue.
Résultat : il peut se mettre à fuir, grogner, ou se raidir, non pas parce qu’il souffre encore, mais parce qu’il redoute que la douleur revienne.

Cette mémoire émotionnelle et sensorielle peut avoir des conséquences importantes :
• Le chien anticipe la douleur avant même qu’elle n’apparaisse.
• Il peut développer des comportements d’évitement, de peur, voire d’agressivité.
• La confiance envers l’humain peut s’effriter si le chien associe la main qui soigne… à la main qui fait mal.

Pourquoi c’est essentiel à comprendre

Si la douleur reste présente, il est illusoire d’espérer une amélioration durable du comportement. Tant que la cause physique n’est pas traitée, la peur persistera.
Mais même une fois la douleur disparue, le traumatisme peut subsister : il faudra alors reconstruire la confiance pas à pas, avec douceur, patience et des expériences positives.

Dans certains cas, l’accompagnement peut nécessiter :
• Une prise en charge vétérinaire pour traiter ou prévenir la douleur.
• Un travail comportemental pour réapprendre au chien à se sentir en sécurité.
• Un protocole progressif de désensibilisation et contre-conditionnement afin d’effacer les associations négatives.

Retenons ceci :
Un chien ne "fait pas semblant" et n’est pas "capricieux". S’il évite, grogne ou se défend, c’est souvent son souvenir de la douleur qui parle.

Comprendre cette mémoire émotionnelle est essentiel pour respecter le chien, l’accompagner avec bienveillance et l’aider à retrouver confiance.

Laurence ROUX
Éducatrice Comportementaliste Canin
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Aujourd’hui, nous célébrons la Journée Internationale du Chien. Une belle occasion pour mettre à l’honneur celui qu’on a...
26/08/2025

Aujourd’hui, nous célébrons la Journée Internationale du Chien. Une belle occasion pour mettre à l’honneur celui qu’on appelle “le meilleur ami de l’homme”.

Mais je m’interroge : à quoi sert vraiment une telle journée ? Est-ce simplement un prétexte pour partager des photos de nos compagnons à quatre pattes ? Ou pourrait-elle être l’opportunité de réfléchir à la place du chien dans nos vies, à ses besoins, son bien-être, et à ce lien unique que nous partageons avec lui ?

Depuis des milliers d’années, le chien nous accompagne, nous protège, nous réconforte, nous fait rire… et nous demande si peu en retour : de l’attention, du respect, de la compréhension et de l’amour.

Peut-être que cette journée pourrait être un rappel : nos chiens méritent mieux que notre affection ponctuelle. Ils méritent qu’on pense à leur éducation, leur équilibre, leurs émotions, leur santé.

Alors oui, souhaitons-leur une belle journée… mais surtout, prenons soin d’eux chaque jour. Parce qu’un chien, c’est bien plus qu’un compagnon : c’est un cœur qui bat à côté du nôtre. 🐶❤️

Laurence ROUX
Éducatrice Comportementaliste Canin
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Depuis quelques années, de plus en plus de chiens portent un harnais, et c’est une avancée positive : un bon harnais bie...
25/08/2025

Depuis quelques années, de plus en plus de chiens portent un harnais, et c’est une avancée positive : un bon harnais bien adapté permet de répartir les forces sur le corps et évite les traumatismes directs sur le cou. À l’inverse, le collier ne devrait jamais être utilisé lors de l’apprentissage de la marche en laisse : il crée des tensions importantes sur les cervicales, la trachée, le larynx, la thyroïde, ainsi que sur les muscles et les tendons. Ces pressions répétées peuvent causer des blessures invisibles mais bien réelles.

Cependant, tous les harnais ne se valent pas. Certains sont trop couvrants, avec des tissus épais qui limitent la liberté de mouvement. D’autres ont des sangles trop fines, qui irritent la peau. D’autres encore sont mal conçus, ou trop court frottant sur les coudes.

Chaque chien est unique : ce qui convient à un Golden Retriever ne conviendra pas forcément à un Border Collie ou à un Bouledogue Français. Tester, observer, ajuster : c’est la seule façon de trouver le bon modèle pour votre compagnon.

Mais voilà, beaucoup de propriétaires pensent que, parce que leur chien porte un harnais, ils peuvent le laisser tirer sans risque. C’est faux… et c’est dangereux.

Quand un chien tire :
• Le harnais se déplace vers l’arrière et va remonter sur le devant au niveau de la gorge, comprimant partiellement la trachée, comme le ferait un collier.
• Des harnais mal conçus ou mal ajustés bloquent les épaules.
• Les frottements répétés sur les coudes ou sous les aisselles peuvent causer des irritations et des blessures.
• L’accroche sur le devant dévie les épaules sur le côté, le chien marchant de biais.
• Le harnais se détend et aura tendance à glisser sur le côté du chien, créant des gênes pour se déplacer correctement.
• Et même si le harnais ne blesse pas sur le moment, les tractions continues sollicitent fortement la colonne vertébrale, les articulations et la musculature.

Une dérive inquiétante…
Je le constate chaque semaine : je n’ai jamais vu autant de chiens ne sachant pas marcher correctement en laisse. Les harnais sont devenus une solution de facilité, mais le vrai problème est ailleurs : on n’apprend plus la marche en laisse. Beaucoup de chiens ne savent plus marcher tranquillement, et certains ne connaissent même pas la balade sans être obligés d’être attachés en longe.

• On banalise les tractions, au détriment de la santé du chien.
• On équipe les chiens avec des harnais mal conçus, trop couvrants ou mal réglés, qui finissent par les blesser.
• On oublie que la marche en laisse détendue s’apprend, tout comme la liberté contrôlée.

Car oui, un chien doit savoir marcher en laisse, mais il doit aussi savoir se promener sans être attaché, dans les endroits où cela est autorisé et sécurisé. Et cela aussi, ça s’apprend.

Le harnais est un excellent outil… s’il est bien choisi, bien réglé et utilisé dans le cadre d’une marche en laisse apprise. Sinon, il peut provoquer les mêmes blessures qu’un collier !

Offrez à votre chien :
✅ Un harnais adapté
✅ Une marche en laisse sans tension
✅ Le confort et la liberté qu’il mérite

Laurence ROUX
Éducatrice Comportementaliste Canin
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Dans le monde canin, certaines méthodes d’éducation reposent encore sur une idée dangereuse : soumettre le chien par la ...
22/08/2025

Dans le monde canin, certaines méthodes d’éducation reposent encore sur une idée dangereuse : soumettre le chien par la peur. Pour ces "maîtres dictateurs", l’objectif est simple : obtenir une obéissance absolue. Mais derrière cette apparente efficacité se cache une réalité beaucoup plus sombre.

🐶 Le mythe du "chien parfait"

Pour certains, voir un chien marcher "au pied", sans jamais bouger une oreille, est le signe d’un chien bien dressé et d’une relation parfaite. Mais, cette apparente "harmonie" repose sur une situation complexe de contrainte et d’intimidation.
Dans ces foyers, généralement le chien n’obéit qu’à une seule personne : "le maître". Les autres membres de la famille, eux, peinent à se faire entendre.

Ils pensent à tort qu’ils manquent d’autorité, qu’ils sont "trop gentils". Le "maître dictateur" les conforte dans cette idée : "Tu vois, il n’écoute que moi parce que moi, je sais m’imposer."
En réalité, ce n’est pas une preuve d’autorité… mais une preuve que la crainte fait obéir le chien. Et cette "exclusivité" renforce encore le pouvoir du maître, tout en isolant les autres membres de la famille.

Un phénomène troublant peut alors apparaître : le chien développe parfois un fort attachement envers la personne qui l’intimide. Comme un mécanisme de survie, il va chercher à plaire à celui qui le met sous pression. Ce n’est pas de l’amour véritable, mais une forme de soumission émotionnelle. Le plus triste, c’est que beaucoup y voient la preuve d’une relation réussie… alors qu’en réalité, l’âme du chien s’est refermée.

Un chien ne devrait jamais avoir peur de son humain.
L’éducation n’est pas un rapport de force : c’est une construction à deux, basée sur la compréhension et le respect mutuel.

Un chien qui apprend sans peur :
• Ose proposer
• Exprime ses besoins
• Coopère avec plaisir
• et surtout… fait confiance !

Loin des méthodes coercitives, on bâtit une relation solide et durable, où le chien choisit d’écouter parce qu’il se sent compris et en sécurité.

🐶 Ouvrez l’œil, et gardez l’esprit critique :

Les réseaux sociaux regorgent de vidéos de "méthodes miracles" où l’on voit des chiens devenir "dociles" en quelques minutes. Mais souvenez-vous :
• Un chien figé n’est pas un chien apaisé
• L’obéissance instantanée cache souvent une immense pression
• L'éducation bienveillante demande patience, respect et bienveillance

Celui qui veut contrôler par la peur ne gagne pas le cœur de son chien, il l’enferme.
La vraie complicité ne se commande pas, elle se construit.

Laurence ROUX
Éducatrice Comportementaliste Canin
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Tu t’es peut-être déjà demandé ce qu’il se passe dans la tête de ton chien quand il dort profondément, les pattes qui bo...
21/08/2025

Tu t’es peut-être déjà demandé ce qu’il se passe dans la tête de ton chien quand il dort profondément, les pattes qui bougent, les babines qui frémissent, et la respiration qui s’accélère. Eh bien oui, les chiens rêvent aussi !

Le rêve survient pendant une phase particulière du sommeil qu’on appelle le sommeil paradoxal : un moment où les muscles du corps sont complètement relâchés, mais où le cerveau, lui, est en pleine activité. C’est pendant cette phase que ton chien peut « rejouer » des scènes de sa journée ou revivre des émotions, tout comme nous.

Un chien peut rêver qu’il court, qu’il joue avec toi, qu’il court derrière un écureuil ou qu’il explore un lieu plein d’odeurs, …. On observe alors de petits mouvements involontaires : les oreilles qui tressaillent, les pattes qui bougent, voire des aboiements étouffés et parfois même des petits grognements.

Les cauchemars, comme chez nous, sont des rêves empreints de peur ou d’angoisse. Ils sont plus fréquents chez les chiens anxieux. Il arrive qu’ils se réveillent en sursaut, l’air un peu perdu. Surtout évite de le réveiller, cette phase de sommeil est essentielle pour sa mémoire, son apprentissage et son équilibre émotionnel.

À noter : les crises de somnambulisme sont extrêmement rares chez le chien. Elles peuvent survenir uniquement en cas de lésion du tronc cérébral. Parlez-en à votre vétérinaire.

Un bon sommeil, c’est vital pour son bien-être physique et psychique ! Un chien adulte dort en moyenne 12 heures par jour.
Bien sûr, il y a des petits et des gros dormeurs, comme chez nous 😉

🐶 Les chiots dorment encore plus, car leur cerveau est en plein développement. Leur sommeil paradoxal est également plus important car ils apprennent en permanence.

🐕‍🦺 Les chiens âgés, eux, dorment souvent plus longtemps aussi, mais c’est lié au ralentissement naturel de l’activité cérébrale avec l’âge.

Laisse ton chien dormir tranquillement, ne le réveille pas, même s’il semble agité. Il est en train de trier ses souvenirs, de consolider ses apprentissages… et parfois, de vivre une petite aventure nocturne.

Laurence ROUX
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