05/05/2025
Hello à tous,
Petit résumé de mon mois de mai…
Je l’avais déjà partagé en story Instagram, mais j’avais besoin de l’écrire ici aussi. Malheureusement, ce mois a très mal commencé. Le printemps, comme souvent, ramène les prédateurs… et une fouine s’en est prise à mes poules. Elle a fait un véritable carnage. J’étais pourtant là, mais je n’ai rien entendu.
C’est vraiment décourageant. Beaucoup de personnes qui vivent à la campagne connaissent ça : dès qu’on a des animaux dits « proies », on prend ce risque. Mais quand ça arrive, c’est toujours aussi douloureux. Perdre encore mes poules m’a profondément affectée. J’ai l’impression de revivre un cercle sans fin… mais qui n’a jamais connu ça ici ?
Quand j’étais petite, les mairies donnaient même de l’argent à ceux qui ramenaient la queue d’un renard. Je me souviens encore du voisin de mes parents, tirant à bout portant sur une renarde piégée, la patte coincée dans un piège à loup… Je me rappelle de son regard juste avant le coup de feu.
Je me souviens aussi de ma grand-mère tuant les poules. Quand elles sentaient la fin approcher, elles poussaient des sons qui me hantent encore. Et les lapins… C’était brutal, barbare vu d’aujourd’hui, mais c’était comme ça à l’époque. Je sais que beaucoup d’entre vous ont grandi avec ces images aussi.
quand on s’attache à ses bêtes, qu’on les soigne, qu’on les aime… c’est une douleur. Surtout quand la mort est injuste. La fouine, par exemple, tue souvent toutes les poules d’un coup, par instinct, mais n’en emporte qu’une ou deux. C’est dur à encaisser quand on a tout donné pour elles.
Et comme si ça ne suffisait pas, ma petite lapine a été foudroyée par une maladie inconnue. C’est arrivé subitement. Elle vivait avant de venir chez moi , avec un autre lapin, mort lui aussi brutalement. C’est souvent comme ça chez les rongeurs, mais ça n’enlève rien à la peine.
Je suis pourtant solide, mais là… c’est beaucoup. À force, on a envie de tout arrêter, de prendre de la distance pour ne plus souffrir. Quand on donne autant, ces pertes-là brisent quelque chose.
Malgré tout, j’ai récemment adopté deux croisés Maine C**n ❤️❤️ : Milan 🇮🇹 et Cappuccino ☕️ . Ils vivaient dans un endroit déplorable, infestés de puces. C’était vraiment choquant. Je n’aime pas critiquer, mais même si la personne les aimait, on ne peut pas laisser des animaux dans cet état.
Les antiparasitaires existent, et oui, ils coûtent cher, mais c’est essentiel.
Ils étaient tellement infestés que j’ai dû tester deux molécules différentes pour les traiter, les isoler dans mon enclos, désinfecter… sans contact avec mes autres chats ni pensionnaires. C’était lourd à gérer, franchement.
Je le redis : ceux qui tiennent des associations ou recueillent des animaux, je vous tire mon chapeau. Vous êtes incroyables. Moi, je n’ai pas les épaules, même si je fais déjà beaucoup au quotidien. Ces situations-là pèsent lourd sur le moral. 😮💨😮💨😮💨😮💨😮💨😮💨😮💨😮💨