27/06/2025
Nous aussi avons du prendre cette décision pour Gollum, Ganesh, Arya et nos chats Réglisse et Guiness. Ils ont été une partie de nos vies, mais nous avons été toute la leur.
Cet acte a été notre dernier acte d'amour pour eux, pour stopper leurs souffrances et les accompagner jusqu'à leurs derniers souffles, même si nos cœurs se sont déchirés à chaque fois.
Merci La Garde de Poseidon Leyden & Co Manue pour ton texte 💔🖤
Jusqu’au dernier souffle
On a parlé du début, de ces grandes questions à se poser avant d’accueillir un chiot. Mais aujourd’hui, c’est d’une autre étape, souvent tue, qu’il faut parler. Celle qui fait le plus peur. Celle de la fin de vie.
Parce qu’un chien, ce n’est pas qu’un début joyeux et des balades insouciantes. C’est aussi le vieillissement, la maladie, les traitements, les accidents de la vie. Un jour, il ne pourra plus vous suivre dans vos randonnées, il deviendra peut-être incontinent, il perdra son énergie, son poil, sa vivacité. Et parfois, on se retrouve à devoir prendre la plus dure des décisions : celle de l’accompagner jusqu’à son dernier souffle, pour lui éviter la souffrance, par amour et non par égoïsme.
J’ai traversé cette épreuve plusieurs fois. Et je vous partage ici mon expérience. Parce que le deuil d’un animal ne devrait jamais être un tabou.
Quand Athéna est partie, c’est mon monde qui s’est effondré. Elle était mon âme sœur. Il m’a fallu des semaines pour me relever. Pour Ethan, ce fut différent : sa maladie a duré des mois. J’ai eu le temps de m’y préparer… mais le vide qu’il a laissé était immense. Mon quotidien s’était construit autour de ses soins, de ses traitements, de ses petites victoires. Et quand tout s’arrête, on se sent perdu.
Avec mes Terre-Neuve, j’ai eu la chance de les voir vieillir doucement. Ça m’a permis d’accepter, si tant est qu’on puisse le faire. Mais quand la mort frappe un chien en pleine forme, jeune, comme Étoile, emportée à six ans par un ostéosarcome… c’est l’injustice qui parle. La colère. Le « pourquoi lui ? », surtout quand on voit tant d’autres chiens maltraités survivre sans amour.
Et puis il y a les gestes du quotidien qui deviennent douloureux. Sortir une gamelle machinalement. Recompter les chiens en rentrant du jardin. S’asseoir sur le canapé et attendre une chaleur familière qui ne viendra plus jamais.
Il ne s’agit pas de comparer les douleurs, ni les chiens. Chaque deuil est unique. Mais une chose est sûre : on leur doit notre présence jusqu’au bout.
Ils ont été là pour nous, sans condition, sans jugement. Ils nous ont donné leur confiance, leur amour, leur fidélité. Le minimum, c’est de ne pas les laisser agoniser par peur de les perdre. Le minimum, c’est de ne pas fuir au moment où ils ont le plus besoin de nous.
Ce post est peut-être difficile à lire. Mais il est nécessaire. Parce que prendre un chien, c’est aussi avoir le courage d’être là à la fin, quand les portes du parc se referment.
un texte que j’avais écrit pour Athena : le jour ou j’ai décidé de tuer mon chien je pensais chaque mot …