25/01/2025
🐴La masse corporelle :
Les chevaux possèdent une masse corporelle importante qui les aide à conserver la chaleur. De plus, leur système circulatoire est conçu pour limiter la perte de chaleur, en ajustant le flux sanguin vers les zones exposées, contribuant ainsi à leur protection contre le froid.
Les limites de tolérance : quand le froid devient un problème
Bien que les chevaux soient généralement résistants aux basses températures, leur tolérance au froid a ses limites. Un cheval adulte en bonne santé peut supporter des températures très froides, surtout en conditions sèches. Toutefois, certains facteurs peuvent accroître leur sensibilité au froid. Les jeunes poulains, les chevaux âgés ou ceux qui sont affaiblis ou malades sont plus vulnérables.
Les races :
Certaines races, comme les chevaux nordiques, sont naturellement mieux adaptées aux climats froids, contrairement aux pur-sang, qui peuvent avoir davantage de difficultés à supporter les températures extrêmes.
Lorsque la température descend sous un certain seuil, même un cheval en bonne santé peut souffrir d'hypothermie ou d'engelures, surtout si des facteurs aggravants comme l'humidité ou le vent sont présents.
L’impact de l’humidité et du vent en hiver
L'humidité et le vent peuvent amplifier les effets du froid et rapidement devenir problématiques pour les chevaux :
L'humidité :
Un aspect souvent méconnu du pelage des chevaux est sa capacité à résister à l'humidité tout en maintenant la peau relativement sèche. La fourrure du cheval est bien conçue pour gérer les intempéries, grâce à une structure de poils qui protège efficacement la peau de l'humidité. Le pelage d’hiver agit comme un revêtement partiellement hydrofuge : la couche extérieure des poils peut se mouiller sous la pluie ou la neige, mais elle forme une sorte de "bulle" qui empêche l'eau de pénétrer jusqu’à la peau. Cette couche de poils crée un espace isolant qui retient l’air sec près de la peau, permettant au cheval de rester relativement au chaud, même sous la pluie. Ainsi, il peut avoir les poils mouillés en surface, mais sa peau reste sèche, ce qui l’aide à conserver sa chaleur corporelle.
Cependant, lorsque l’humidité devient excessive et prolongée, ce système naturel atteint ses limites. En cas de pluie glacée persistante, de neige fondante ou de brouillard épais, l’eau pénètre plus profondément dans le pelage. À ce moment-là, la couche d’air isolante disparaît, réduisant la capacité du cheval à conserver sa chaleur. Le froid devient alors plus intense, augmentant les risques d'hypothermie, particulièrement si les températures sont extrêmement basses.
Le vent :
Le vent froid peut pénétrer le pelage du cheval et retirer la chaleur corporelle, accentuant l’effet de refroidissement. Ce phénomène, connu sous le nom de refroidissement éolien, rend les températures plus difficiles à supporter, même pour un cheval bien acclimaté. Il est donc essentiel de prévoir des abris ou des haies brise-vent pour limiter l’exposition au vent et offrir au cheval un refuge contre les conditions climatiques extrêmes.