12/10/2023
Aujourd’hui, plus que tout, je me retrouve au pied d’un mur que je ne me serais jamais imaginé vivre si rapidement.
C’est alors que je m’aperçois que je me retrouve, malgré moi, victime du jugement. Pas celui d’autrui à mon égard, mais bien du mien envers les autres. Je pense qu’il est inévitable, nécessaire, mais à user avec précaution, car il peut nous enseigner.
Personne ne peut comprendre ce qui se passe dans la tête de quelqu’un d’autre, on peut simplement prendre connaissance des faits qui peuvent influencer la pensée et accepter que les perceptions sont uniques à chaque individu. Avoir une vue d’ensemble sur les éléments qui composent une situation est donc essentielle. Par la suite, il est personnel d’être en accord ou non, ce qui se traduit par notre propre moralité, ainsi que nos valeurs. Elle peut prendre diverses formes et être tout de même acceptable (dans un degré de bon sens, on s’entend).
Je me demande donc, qu’est ce qui nous défini réellement : les décisions que nous décidons de prendre en vue d’améliorer une condition, ou les circonstances qui nous poussent/obligent à prendre action en vue d’un changement éventuel.
Un choix ne serait donc ni bon, ni mauvais ….Il serait simplement le résultat d’un cheminement décisionnel.
Est-ce égoïste? Probablement!
Est-ce nécessaire? Définitivement!
Est-ce facile? Jamais!
Mais, selon mon expérience, on trouve la paix d’esprit, la sérénité et le bonheur en commençant par penser à soi.
Se mettre en priorité ne se définit pas automatiquement par le narcissisme. D’autant plus, si on s’assure que nos choix n’affectent pas de manière toxique ou malveillante, notre conscience mérite de cheminer paisiblement.
Généralement, le temps fait bien les choses et le Karma n’est jamais loin.