25/09/2025
Derrière chaque écurie et chaque cours d’équitation, il y a des humains.
Des horaires à 7 jours sur 7, des décisions parfois impopulaires mais prises pour le bien-être des chevaux, et une charge mentale qui ne se voit pas toujours.
Au Canada, le secteur équin contribue autour de 8,3–8,7 milliards $ au PIB et compte plus d’un demi-million de chevaux. C’est immense, mais derrière ces chiffres, il y a surtout des individus qui portent ce milieu à bout de bras.
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🌪️ Ce qu’on ne voit pas toujours
• L’escalade des coûts (foin, matériaux, assurances, main-d’œuvre) : en agriculture, les dépenses d’exploitation ont bondi d’environ 20 % en 2022, et les écuries n’y échappent pas.
• La fatigue mentale : une étude canadienne révèle que 45 % des producteurs agricoles vivent un stress élevé, 57–58 % de l’anxiété, et environ 35 % des symptômes dépressifs. Le secteur équestre n’est pas épargné.
• Dans le monde équestre au sens large, près de la moitié des professionnels disent vivre du burnout (étude Riders Minds, 2024).
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💔 La réalité derrière les sourires
Avoir une écurie, ce n’est pas seulement aimer les chevaux.
C’est :
• Travailler 365 jours par an, sans congé ni “pause maladie”, parce qu’un cheval a besoin de manger et d’être soigné même à Noël.
• Porter du foin, pelleter du fumier, réparer des clôtures à -30°C, gérer la boue, recconaitre les signes de colique, rester debout avec un cheval malade
• Se réveiller la nuit pour aller vérifier une jument qui va pouliner, un cheval malade ou un système d’eau gelé.
• Connaitre chaque cheval, ses petites habitudes, savoir où placer le foin dans le box, pour ne pas qu’il urine dessus, reconnaître le hennissement de chaque, savoir qui s’entend avec qui, trouver leur endroit de grattouille préférée, comment les attraper aux champs quand ça ne leur tente pas, et souvent les connaître mieux que n’importe qui.
• Passer ses journées à jongler entre la gestion des cours, les factures, les urgences vétérinaires, les attentes des clients… et recommencer le lendemain.
• Recevoir, malgré tout ça, des critiques ou des insatisfactions qui viennent parfois frapper là où ça fait le plus mal.
Car derrière chaque sourire, il y a souvent de la fatigue. Derrière chaque amélioration (un nouveau manège, un champ drainé, des douches pour chevaux), il y a des nuits blanches, des dettes, du stress, et beaucoup de sacrifices invisibles.
Et parfois, le manque de compréhension ou de reconnaissance pèse plus lourd que n’importe quelle b***e de foin.
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🌱 Un appel au respect
Ce message ne vise personne. Il veut juste rappeler que :
• Les coachs et propriétaires d’écurie prennent des décisions pour la sécurité et le bien-être des chevaux avant tout.
• Ils portent une double charge : physique (entretien, soins, infrastructures, météo) et mentale (planification, sécurité, gestion des attentes, paperasse).
• Un mot de reconnaissance peut changer une journée.
• Une critique directe, posée et constructive aide mille fois plus qu’un murmure de couloir.
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✨ Pour conclure
À tous les pros du cheval : je vous vois et je comprends votre fatigue.
À tous les cavaliers et propriétaires : merci de voir l’effort derrière vos moments à cheval.
Parce qu’au bout du compte, nous voulons tous la même chose :
👉 des chevaux bien dans leurs corps et leurs têtes,
👉 et des humains encore capables d’aimer ce métier malgré tout. ❤️🩹🐴
Copie/colle ce message pour aider les propriétaires d’écuries et professionnels de ce domaine à se sentir vus et entendus