21/03/2025
Un an sans toi, Bimbo.
Un an que je vis sans toi. Un an que je survis plus que je ne vis.
J’ai déjà perdu des chiens âgés. C’était douloureux, bien sûr, mais c’était dans l’ordre des choses. J’ai pu les accompagner, les voir vieillir, leur offrir une fin entourée d’amour après une longue vie bien remplie.
Mais toi, Bimbo, on nous a volé tout ça. Tu n’aurais pas dû partir si tôt. J’aurais dû te voir blanchir, ralentir, te soutenir dans tes vieux jours. J’aurais voulu m’inquiéter pour tes premières douleurs d’arthrose, et pas pour cette maladie brutale qui t’a arrachée à moi en un éclair.
Tu n’étais pas juste un chien pour moi. Tu étais mon tout. Mon ombre, mon reflet, mon bonheur. Je t’aimais maladivement, à en mourir. Tu me comprenais comme personne. Et aujourd’hui encore, l’injustice de ta perte me brûle autant qu’au premier jour.
Alors quand on me dit “je comprends, j’ai perdu mon chien aussi”, je sais que c’est avec bienveillance. Mais quand ce chien a eu la chance de vivre une longue vie… ce n’est pas la même douleur. Ce n’est pas comparable. Chaque perte est une épreuve, mais perdre un chien trop tôt, avant d’avoir pu partager toutes ces années qui lui étaient promises, c’est une autre forme de souffrance.
Bimbo, si tu savais à quel point tu me manques…
Avec le temps, j’ai compris que tout le monde ne peut pas comprendre, et ce n’est pas grave. Chacun a sa propre perception du chagrin. Mais ce que je ressens, ce que je vis, mérite d’être respecté. Et ceux qui ne le peuvent pas… c’est simplement qu’ils n’ont pas leur place à mes côtés.