
18/07/2025
For anyone looking at librela
Voici un rĂ©sumĂ© en français de lâarticle sur la controverse autour du profil de sĂ©curitĂ© de Librela :
Le dĂ©bat sur la sĂ©curitĂ© de **Librela**, un mĂ©dicament injectable contre lâarthrose canine commercialisĂ© par Zoetis, sâintensifie suite Ă la publication de plusieurs Ă©tudes aux rĂ©sultats contradictoires. Selon une recherche indĂ©pendante diffusĂ©e en mai 2025, Librela provoquerait une frĂ©quence Ă©levĂ©e dâeffets indĂ©sirables musculosquelettiques chez les chiens par rapport Ă six autres traitements anti-arthrosiques. Parmi les effets rapportĂ©s figurent des lĂ©sions ligamentaires et tendineuses, des fractures, des nĂ©oplasies, des polyarthrites et une suspicion dâarthrose Ă progression rapide (RPOA), condition sĂ©vĂšre et rarement signalĂ©e auparavant chez le chien.
Deux autres Ă©tudes, soutenues par Zoetis, affirment au contraire que les effets indĂ©sirables de Librela sont rares et, dans une comparaison directe, moins frĂ©quents que ceux du mĂ©loxicam (un AINS). Zoetis continue dâassurer que la grande majoritĂ© des chiens traitĂ©s bĂ©nĂ©ficient du mĂ©dicament, et que les Ă©vĂ©nements graves restent exceptionnels.
La communautĂ© vĂ©tĂ©rinaire reste divisĂ©e : certains praticiens constatent de bons rĂ©sultats cliniques, dâautres rapportent des cas dâeffets secondaires graves, parfois mortels, et s'inquiĂštent des limites du suivi de pharmacovigilance ou d'une dĂ©claration incomplĂšte de certains effets secondaires par le fabricant.
Le dĂ©bat porte aussi sur la mĂ©thodologie des Ă©tudes : certains experts signalent que la frĂ©quence dâeffets secondaires peut ĂȘtre sous-estimĂ©e si lâon se base uniquement sur le nombre de rĂ©actions rapportĂ©es par rapport au nombre d'injections administrĂ©es, puisque de nombreuses complications surviennent tardivement ou restent inapparentes.
En réaction aux inquiétudes, les autorités de santé vétérinaire dans plusieurs pays ont exigé la mise à jour de la notice de Librela pour y inclure des risques tels que les troubles neurologiques, la léthargie, et la paralysie. Les experts appellent à renforcer la vigilance et à conduire de nouvelles recherches indépendantes pour établir le véritable profil de sécurité du médicament et définir les groupes à risque.