Cyril Cambien Horsemanship

Cyril Cambien Horsemanship Éducation et rééducation de votre cheval à vos côtés, dans le respect de votre compagnon.

Le sentiment est sans doute la plus mystérieuse des qualités du cavalier. On en parle comme d’une chose qui ne s’enseign...
27/10/2025

Le sentiment est sans doute la plus mystérieuse des qualités du cavalier. On en parle comme d’une chose qui ne s’enseigne pas, qui s’affine, qui se reçoit. Pourtant, il n’a rien d’occulte : c’est la faculté la plus concrète et la plus vivante du cavalier.

Le sentiment, c’est la capacité de percevoir le cheval, non seulement par la main ou la jambe, mais par tout le corps, par la respiration, par l’attention. C’est une écoute silencieuse de ce qui se passe sous soi : la tension qui monte ou s’apaise, l’équilibre qui se déplace, l’énergie qui s’offre ou se retient. Le sentiment est une forme d’intelligence sensorielle et empathique. Il réunit la finesse des perceptions physiques et la compréhension intime de l’état intérieur du cheval.

Ressentir, c’est bien, mais encore faut-il agir ou ne pas agir au bon moment. C’est là qu’intervient l’à-propos : cette justesse du moment, cette exactitude de la réponse. L’à-propos, c’est la traduction du sentiment dans le temps, la faculté de choisir le moment favorable et la mesure minimale.

Le sentiment prépare l’à-propos ; l’à-propos accomplit le sentiment. Celui qui n’écoute pas ne peut savoir quand agir, et celui qui ne sait pas s’arrêter au moment où le cheval a compris perd la légèreté qu’il cherche. L’à-propos traduit le sentiment par la mesure et le choix du moment : demander peu, cesser dès l’offre, et parfois même récompenser l’intention avant l’action, car c’est la pensée juste qu’il faut encourager.

Le sentiment est aussi indissociable de l’équilibre, car c’est lui qui en donne la conscience. L’équilibre n’est jamais un état fixe : c’est une respiration, un mouvement perpétuel. Le cheval s’incline, se redresse, avance, se retient, cherche sa place. C’est à travers le sentiment que le cavalier perçoit ce balancement, détecte l’équilibre naissant et met en place les conditions qui le favorisent. Une fois atteint, le sentiment dicte de  laisser au cheval la responsabilité de se porter, de se soutenir, de s'élever.

Le sentiment précède, l’à-propos répond, l’équilibre naît. Ensemble, ils conduisent à cette harmonie où le cheval et le cavalier ne font plus qu’un.

La jambe, prolongement vivant de l’assietteLa stabilité du cavalier naît de l’assiette et se prolonge dans la jambe.Le p...
21/10/2025

La jambe, prolongement vivant de l’assiette

La stabilité du cavalier naît de l’assiette et se prolonge dans la jambe.

Le poids se répartit harmonieusement entre les fesses, les cuisses et les étriers, sans tension ni déséquilibre.

Il descend naturellement le long des jambes, suivant la ligne verticale des étrivières : c’est là que se trouve l’équilibre, ni en avant, ni en arrière, mais dans l’alignement vivant du corps et du mouvement.

La cuisse enveloppe sans serrer. Large et douce, elle stabilise l’assiette sans la figer. Elle repose à plat, en contact égal, formant un lien souple entre le bassin et le genou. C’est un appui tranquille plutôt qu’une pression, une adhérence naturelle plutôt qu’une contrainte.

Le genou reste proche sans se coller, mobile et respirant. Il n’est pas un point d’appui, mais un point d’équilibre. Par sa souplesse, il laisse le mouvement se transmettre librement vers le bas de jambe.

Le bas de jambe pend librement, stable par le poids et l’équilibre, non par la force. Le mollet reste discret, disponible pour un contact bref et précis.

Le pied repose sur l’avant de la plante, juste derrière les orteils. Le talon se place naturellement plus bas, non descendu de force, mais par la justesse de la position.

Le cavalier est tonique mais détendu, et cette tonicité relâchée permet à la cheville de jouer comme un ressort, laissant le poids couler souplement jusqu’à l’étrier.

La jambe agit au temps utile du mouvement, puis se retire. L'action est aussi légère et rare que possible. La jambe soutient plus qu’elle ne pousse, écoute plus qu’elle ne commande.

Quand la jambe n'est pas juste, le cheval se crispe dans son entier et on peut le ressentir dans les mains et son assiette.

Quand la jambe est juste, la main s’allège et le cheval se porte : l’harmonie naît de cette continuité paisible entre l’assiette, la jambe et le mouvement.

Les actions de main et de jambe doivent être aussi rares que possibles, aussi légères que nécessaires, et toujours juste...
13/10/2025

Les actions de main et de jambe doivent être aussi rares que possibles, aussi légères que nécessaires, et toujours justes dans le temps.

La fixité n’est pas la raideur : c’est la stabilité vivante qui naît d’une assiette en équilibre.

L’assiette se règle par le bassin et le souffle ; épaules, coudes et hanches demeurent déliés.

C’est elle qui donne la fixité des mains et des jambes. Sans cet équilibre, la main s’agite, la jambe pousse, bascule, créant confusion et lassitude chez le cheval. Avec une assiette juste, le cavalier devient stable, capable d’agir puis de se taire. 

Mais l’assiette n’est pas seulement un point d’appui : elle est une aide à part entière, qui informe, prévient, accueille et relance. Par son poids, son orientation et sa respiration, le cavalier indique la direction, le rythme, l’intention.

L’assiette précède et unit toutes les aides. C’est par elle que le cavalier indique avant d’agir, qu’il équilibre avant de demander. C’est dans la justesse du corps, lorsqu’il agit comme un tout, que la légèreté devient possible.

La main vivante, c’est une main qui n’est jamais figée. Elle garde un contact léger avec la bouche du cheval, mais reste...
29/09/2025

La main vivante, c’est une main qui n’est jamais figée. Elle garde un contact léger avec la bouche du cheval, mais reste souple et attentive. Stable dans sa position, elle forme un cadre clair et rassurant, qui permet au cheval de se poser en confiance.

Dans ce cadre, ce sont les doigts qui apportent la finesse. Semi-ouverts, mobiles et sensibles, ils ajustent en permanence la tension, vibrent, relâchent ou reprennent sans jamais se crisper. Ce sont eux qui donnent à la main sa vie et sa subtilité.

On pourrait dire qu’une main vivante est une main « électrique » : pleine de sensibilité et d'énergie subtile, toujours prête à réagir finement aux moindres réponses du cheval. Elle n’impose pas par la force, mais dialogue avec lui, transformant la résistance en cession par la délicatesse.

La main vivante est un lien de communication permanent, à la fois cadre stable et doigts mobiles, elle donne au cheval sécurité et liberté d’expression.

Chaque instant avec un cheval est une expérience. Panser, marcher en main, travailler… pour lui, tout est apprentissage....
09/09/2025

Chaque instant avec un cheval est une expérience. Panser, marcher en main, travailler… pour lui, tout est apprentissage. 

La confiance naît de la compréhension : quand nos gestes sont clairs, cohérents et calmes, le cheval trouve du confort.
Mais elle grandit aussi dans la diversité : proposer des situations nouvelles, parfois un peu hors de sa zone de confort, lui permet de découvrir qu’il peut s’appuyer sur nous.
C’est là que la relation devient plus solide, jour après jour.

🇬🇧Every moment with a horse is a learning experience. Grooming, leading, working… for him, it all matters. 

Trust grows from understanding: when our actions are clear, calm, and consistent, the horse finds comfort.

But trust also deepens through variety: new situations, just outside his comfort zone, show him he can rely on us.

That’s how the relationship becomes stronger, day by day.

Travailler avec un cheval, c’est chercher l’équilibre entre présence et retrait. Quand l’animal répond à l’intention, le...
02/09/2025

Travailler avec un cheval, c’est chercher l’équilibre entre présence et retrait. Quand l’animal répond à l’intention, le mieux est souvent de ne pas intervenir : rester physiquement neutre pour ne pas gêner son mouvement. Mais cette neutralité n’est pas un vide. Elle repose sur une intention claire, presque intense, qui se traduit naturellement dans le corps — par le regard, l’assiette, la posture. Le cheval apprend à lire ces signes subtils, reflets de l’image mentale tenue par le cavalier.

La confiance est le fil conducteur. Le cheval doit avoir la liberté de chercher, de proposer, même de se tromper. Le doute, s’il existe, est laissé au cheval : mieux vaut lui donner la chance de trouver sa voie que de le contraindre trop tôt. Mais cette liberté n’est pas un abandon. Le cavalier doit sentir la différence entre un cheval qui explore activement et un cheval qui se perd. Dans le premier cas, il est juste d’attendre ; dans le second, il faut ramener de la clarté.

🇬🇧Working with a horse is about finding balance between being present and stepping back. When the horse responds to intention, the best choice is often to do nothing more: stay physically neutral so as not to interfere with its movement. But neutrality is not emptiness. It comes from a clear, almost intense intention that shows naturally through the eyes, the seat, the posture. The horse learns to read these subtle signals, which reflect the rider’s inner picture.

Trust is the guiding thread. The horse needs the freedom to search, to offer, and sometimes to make mistakes. When doubt arises, it is left to the horse: it’s better to give it the chance to find its way than to stop it too soon. But freedom is not abandonment. The rider must feel the difference between a horse that is actively exploring and one that is lost. In the first case, it is best to wait; in the second, clarity must be restored.

Le cheval doit toujours pouvoir se sentir accueilli et écouté. Chaque rencontre commence par une présence calme, une att...
26/08/2025

Le cheval doit toujours pouvoir se sentir accueilli et écouté. Chaque rencontre commence par une présence calme, une attention sincère à ce qu’il exprime. Dans cet espace, il n’y a ni contrainte ni exigence, seulement une invitation à un dialogue silencieux.

🇬🇧 The horse must always be able to feel welcomed and heard. Every encounter begins with a calm presence, a sincere attention to what it expresses. In this space, there is neither constraint nor demand, only an invitation to a silent dialogue.

En adoptant une perception plus large et un esprit moins fixé sur les détails immédiats, l’humain tisse un lien où chacu...
05/08/2025

En adoptant une perception plus large et un esprit moins fixé sur les détails immédiats, l’humain tisse un lien où chacun trouve son rôle : le cheval apporte sa faculté d’embrasser l’ensemble, l’humain apporte sa capacité à diriger avec précision quand le moment est juste. C’est dans ce va-et-vient entre panorama partagé et gestes précis que naît une relation harmonieuse, fluide et sûre pour les deux.

🇬🇧 By adopting a wider perception and a mind less fixed on immediate details, the human weaves a bond in which each plays a role: the horse contributes its capacity to take in the whole, the human supplies the ability to direct with precision when the moment is right. In the ebb and flow between shared panorama and precise gestures, a harmonious, fluid, and safe relationship is born for both.

On prépare une situation de façon à ce que le bon choix devienne le plus simple pour le cheval. Alors, Il cherche, il es...
17/06/2025

On prépare une situation de façon à ce que le bon choix devienne le plus simple pour le cheval. Alors, Il cherche, il essaye, et quand il trouve, c’est lui qui le fait.  On ne lui impose rien.

Pour ceci, la situation doit être compréhensible pour le cheval et il faut lui permettre de trouver. 

Préparer, sans imposer. Proposer, sans forcer. Le cheval cherche, comprend, et choisit de faire — parce que la situation, pensée pour lui, l’invite à réussir.

🇬🇧
We prepare situation so that the right choice becomes the easiest one for the horse. Then, he explores, he tries, and when he finds it, it's his decision. Nothing is forced upon him.

For this to happen, the situation must bé understandable to the horse, and he must be allowed to find the answer.

Prepare, without imposing. Offer, without forcing. The horse searches, understands, and chooses to act — because the situation is designed for him so he can succeed.

Un cheval ne résiste pas pour nous défier, mais parce qu’il est dans l’incertitude ou la peur. Si nous lui présentons le...
21/05/2025

Un cheval ne résiste pas pour nous défier, mais parce qu’il est dans l’incertitude ou la peur. Si nous lui présentons les choses d’une manière qui a du sens pour lui — avec calme, clarté et cohérence — il devient réceptif. Plus nous cherchons à le forcer, plus il devient confus ou sur la défensive. Il ne s’agit pas de le faire obéir, mais de l’aider à comprendre.

,🇬🇧 A horse doesn’t resist because he wants to challenge us, but because he’s unsure or afraid. If we present things in a way that makes sense to him—through calm, clear, and consistent communication—he becomes willing. The more we try to force, the more confused or defensive he becomes. It’s not about making the horse do something, but about helping him understand.

Il est facile de demander plus que ce que le cheval peut donner, mais il sera difficile d'en gérer les conséquences.Il e...
08/05/2025

Il est facile de demander plus que ce que le cheval peut donner, mais il sera difficile d'en gérer les conséquences.

Il est facile de demander moins que ce que le cheval peut donner, mais il sera difficile de progresser.

🇬🇧 It's easy to ask more than the horse can give—but hard to handle the consequences.
It's easy to ask less than the horse can give—but hard to make any real progress.

L'éducation des jeunes chevaux devrait reposer sur une approche personnalisée. Chaque jeune cheval est unique et nécessi...
14/04/2025

L'éducation des jeunes chevaux devrait reposer sur une approche personnalisée. Chaque jeune cheval est unique et nécessite qu'on découvre ce qui le motive vraiment. En trouvant cette source de motivation, l'éducation devient une expérience enrichissante et les progrès se font naturellement, renforçant la relation entre la personne et le cheval.

🇬🇧 The education of young horses should be based on a personalized approach. Each young horse is unique and requires discovering what truly motivates them. By finding this source of motivation, education becomes a rewarding experience, and progress happens naturally, strengthening the bond between the person and the horse.

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