Club éducation canine & agility CECA 7 Vallées Bouin Plumoison

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Club éducation canine & agility CECA 7 Vallées Bouin Plumoison

Bienvenue sur la page du CECA 7 Vallées de Bouin Plumoison, un espace dédié à l'éducation canine bienveillante et à l'agility ! Activités cynophiles.

Ici nous utilisons des méthodes positives basées sur le respect et la compréhension du chien. Bienvenue au Club d'éducation canine & agility du CECA des 7 vallées - Bouin Plumoison (62). Vous souhaitez rejoindre une communauté passionnée, ou chaque duo humain-chien est unique et évolue à son rythme. Ici, nous privilégions la bienveillance, la patience et le respect mutuel pour bâtir une relation

de confiance avec nos compagnons à quatre pattes. Que vous soyez débutant ou expérimenté, nous vous accompagnons avec des méthodes positives, basées sur le renforcement et la motivation, afin de favoriser leur apprentissage. Au programme : socialisation, éducation, activités ludiques et sportive (agility, proprioception, hooper, balade canine, jardin sensoriel....et surtout, de bons moments partagés dans la joie et la bonne humeur !!! N'hésitez pas à poser vos questions, partager vos expériences et échanger avec les autres membres. Ensemble, faisons de cette aventure un moment enrichissant. Hâte de vous retrouver pour de belles séances avec vos chiens

23/05/2025

Qu’est-ce que la co-régulation émotionnelle ?

C’est le processus par lequel deux êtres vivants s’aident mutuellement à stabiliser leurs émotions, sans mots, souvent par :

• le regard,
• la présence physique,
• la posture,
• le rythme de respiration,
• l’intonation de la voix,
• ou même simplement le partage d’un moment calme.

Chez les chiens comme chez les humains, le système nerveux est relationnel. Il peut s’apaiser (ou s’activer) en présence d’un autre.
Et cette connexion est d’autant plus importante quand l’un des deux a été blessé par le monde.

Chez un chien souffrant du syndrome du chenil

Ce chien a souvent grandi sans régulation émotionnelle externe :

• Il n’a pas appris à s’apaiser grâce à une figure de sécurité (comme le ferait un chiot auprès de sa mère).

• Il a peut-être absorber et intégrer profondément l’idée que le monde est instable, où l’alerte constante était sa seule stratégie de survie.

• Il est alors en hypervigilance : tout est potentiellement dangereux.

Dans ce cas, ton calme, ta régularité émotionnelle, ton accueil sans condition deviennent son point d’ancrage.

Comment pratiquer la co-régulation avec un chien fragile ?

Voici quelques gestes simples mais puissants :

S’asseoir à ses côtés sans attente

• Ne rien exiger.
• Lire, respirer, être là.
• C’est une invitation silencieuse : “Tu peux exister ici, avec moi.”

Respirer lentement, profondément

• Ta respiration devient un message : “Il n’y a pas de danger. Tu peux relâcher.”

Observer, nommer intérieurement sans juger

• Il tremble ? Tu peux penser : “Il a peur, et c’est ok. Je ne vais pas le forcer.”
Cela t’aide à rester dans l’accueil, pas dans l’intervention.

Utiliser une voix calme et stable

• Parle peu, mais avec une voix douce et constante, sans variation brutale.

• Même dire : “Je suis là, tu peux te reposer” a une valeur apaisante énorme.

Être cohérent dans tes gestes et ton énergie

• Le chien capte tes états internes : si tu es agité, impatient, il se désorganise aussi.

• Si tu es stable, il peut s’aligner peu à peu sur ton état.

Une vérité douce mais essentielle :

Tu n’as pas besoin d’en faire beaucoup.
Tu as juste besoin d’être là, présent·e, vrai·e, stable.
C’est cela, la co-régulation.

Et ce qui est magnifique, c’est que parfois…
C’est le chien qui nous régule.
Il nous apprend à ralentir, à ressentir, à exister ici et maintenant.

19/05/2025

Le comportement opportuniste naturel chez le chien :

Le chien est un animal opportuniste par nature.

Cela signifie qu’il :
• profite des occasions immédiates pour satisfaire ses besoins,
• agit selon l’environnement, sans anticiper une notion humaine de “bien” ou “mal”.

Pourquoi c’est naturel ?
• Hérité de ses ancêtres Anciennement, ils se nourrissaient des déchets humains, aux abords des campements. Les plus dociles et malins restaient proches et en tiraient avantage.
• Le comportement opportuniste est adaptatif : il permet de survivre, économiser de l’énergie, et se nourrir dès que possible.

Exemples courants :
• Il vole de la nourriture laissée sur la table ? Il saisit une ressource disponible.
• Il pousse une porte mal fermée ? Il explore une opportunité d’accès.
• Il réutilise un comportement qui a marché avant ? Il apprend que “ça paie”.

Ce n’est pas :
• De la provocation,
• Un test d’autorité,
• Une vengeance.
C’est simplement un réflexe fonctionnel dans un contexte donné.

En éducation moderne :
• On sécurise l’environnement pour éviter les occasions indésirables,
• On réoriente le chien vers des comportements compatibles,
• On remplace la punition par la gestion, l’anticipation et la prévention.

Le chien ne “profite pas de nous” : il saisit les opportunités offertes par l’environnement.
C’est un comportement normal, sain, et prévisible. L’opportunisme chez le chien est un comportement adaptatif, c’est-à-dire qu’il maximise ses chances de survie et de bien-être sans trop d’effort.

Ce que l’humain appelle “opportunisme” peut sembler rusé ou même égoïste, mais pour le chien, il n’y a ni bien ni mal

19/05/2025

L’exemple des chiens libres dans l’éducation canine moderne

Dans le cadre des approches pédagogiques modernes, le comportement des chiens libres est souvent pris comme un exemple inspirant pour repenser l’éducation humaine. Ces animaux, évoluant sans contraintes humaines directes, nous enseignent plusieurs leçons précieuses sur l’autonomie, la socialisation et l’adaptation.

Tout d’abord, les chiens libres développent leurs compétences principalement par exploration, observation et expérience directe. Cette forme d’apprentissage spontané et auto-dirigé illustre l’importance de laisser les individus découvrir et expérimenter par eux-mêmes, plutôt que de leur imposer un cadre strict et rigide.
En éducation moderne, cette idée se traduit par la promotion de l’autonomie de l’apprenant, qui devient acteur de son propre parcours.

Ensuite, la vie sociale complexe des chiens libres met en lumière la nécessité de la socialisation.
Ces chiens interagissent au sein de groupes structurés, où coopération, communication et respect des règles sont essentiels.
Ce constat rejoint les principes éducatifs valorisant le développement des compétences sociales, indispensables pour vivre en harmonie avec les autres.

La capacité d’adaptation des chiens libres face aux ressources fluctuantes et aux dangers environnants est une qualité précieuse. L’éducation moderne cherche à cultiver cette résilience chez les apprenants, pour les préparer à évoluer dans un monde incertain et en constante évolution.

Enfin, le respect des rythmes individuels observé chez les chiens libres – que ce soit dans leurs moments de repos, de jeu ou de chasse – rappelle l’importance de respecter les besoins et les rythmes propres à chaque élève. Cette approche personnalisée contribue à un meilleur épanouissement et à une motivation plus durable.

En somme, l’observation des chiens libres offre un modèle naturel d’apprentissage fondé sur la liberté, l’autonomie, la coopération et l’adaptation. Ces valeurs sont au cœur des pédagogies modernes, qui cherchent à former des individus responsables, sociaux et capables de faire face aux défis de demain.

Dans l’éducation moderne, le comportement du chien libre est souvent utilisé comme modèle ou source d’inspiration. En effet, ces chiens évoluent dans la liberté, apprenant par l’observation, l’expérimentation et la socialisation naturelle. Ils illustrent parfaitement l’importance de l’autonomie dans l’apprentissage, où chaque individu découvre à son rythme et selon ses besoins.

Le chien libre montre également comment la coopération et les interactions sociales sont essentielles pour s’adapter et vivre en groupe. Cette capacité à s’ajuster à un environnement changeant tout en respectant les règles sociales inspire les pédagogies contemporaines, qui valorisent l’adaptation, la résilience et le respect des rythmes individuels.

Ainsi, le chien libre incarne une éducation naturelle, fondée sur la liberté et la responsabilité, qui rejoint les principes clés de l’éducation moderne.

Dans le contexte éducatif, « lâcher les baskets » signifie arrêter de contrôler chaque détail, de surveiller constamment, et laisser l’apprenant expérimenter par lui-même. C’est faire confiance à ses capacités d’auto-apprentissage, à sa curiosité naturelle et à sa capacité à s’adapter.

18/05/2025

Quelques photos de la séance de ce matin... 😉

16/05/2025

Dans un monde où la conscience du bien-être animal grandit chaque jour. L’éducation canine moderne ne cherche pas à dominer, mais à collaborer.
Elle repose sur des fondations solides : le respect, la confiance et l’écoute mutuelle.

Ensemble adoptons une approche éthique, respectueuse du rythme et des besoins individuels de chaque chien. Une approche où l’humain guide sans contraindre, et où le chien apprend sans crainte, dans la joie et la sécurité.

Pourquoi coopérer plutôt que contraindre ?
La coopération crée un lien durable, basé sur la compréhension et l’affection.

Un chien éduqué avec bienveillance est un compagnon épanoui, confiant et équilibré. Parce que l’éthique, en éducation, est un engagement envers la dignité de l’animal et le progrès de notre société.

Rejoignons le mouvement vers une relation plus juste, plus douce et plus lumineuse entre humains et chiens. Formons-nous, partageons, et grandissons ensemble, dans le respect de chaque être vivant.

À partager sans modération avec vos clients, adoptants, ou passionnés du monde canin !

SECEP : Ensemble, pour une éducation respectueuse et éthique.

09/05/2025

Jardin sensoriel, ateliers de proprioception, découverte du hooper et de l'agility ont été proposés à nos adhérents et aux visiteurs, lors du Concours de saut d'obstacles "Touquet Classic", hier. On remet ça demain matin, sous le soleil !

09/05/2025

l’importance d’offrir une porte de sortie aux chiens, dans une approche éthique et bienveillante :

Dans toutes les activités proposées aux chiens — qu’il s’agisse d’ateliers éducatifs, de sports canins ou d’interactions sociales — il est essentiel de garantir leur bien-être physique et émotionnel.
Cela passe notamment par le respect de leur consentement et de leurs limites, en leur offrant systématiquement une porte de sortie.

Pourquoi une porte de sortie ?
• Respect de l’individu : Chaque chien est un être sensible, avec ses émotions, son vécu, ses préférences. Il a le droit de ne pas vouloir participer à une activité à un moment donné.
• Sécurité émotionnelle : Forcer un chien à rester dans une situation où il vous démontre son inconfort peut entraîner une détresse émotionnelle et peut mener à des comportements non souhaités
• Confiance et coopération : En offrant une liberté de choix, on favorise une relation de confiance et une participation volontaire. Le chien apprend qu’il peut s’exprimer sans crainte.
• Éducation moderne :
Cette approche s’inscrit dans une logique de renforcement positif et d’écoute de l’animal.

Comment offrir une porte de sortie concrètement ?
• Observer et respecter les signaux d’apaisements « communications » (bâillements, évitement du regard, posture crispée, léchage de truffe, s’écarte spontanément du stimulus …).
• Ne jamais forcer un chien à s’approcher, à interagir ou à exécuter un exercice s’il ne le souhaite pas.
• Mettre à disposition un espace calme et accessible, où le chien peut se retirer s’il en ressent le besoin (La porte de sortie).
• Privilégier des séances courtes et adaptées, avec des pauses régulières.
• Encourager le gardien à rester attentif et bienveillant.

Lecture du comportement, la porte de sortie :
Le chien communique son inconfort par plusieurs signaux : liste non exhaustive
• évitement de l’objet,
• détournement du regard,
• éloignement spontané,
• posture d’arrêt (assis, dos tourné).

« Il nous indique qu’il ne se sent pas à l’aise. On respecte son choix et on ne le pousse pas à faire l’exercice. On peut lui proposer autre chose de plus simple, ou simplement lui laisser un moment de pause. »

En résumé

Offrir une porte de sortie, c’est donner au chien le droit de dire « non ». C’est poser les bases d’une relation fondée sur le respect, la confiance et la liberté de choix. C’est aussi un engagement éthique fondamental pour toute personne impliquée dans l’accompagnement et l’éducation des chiens.

08/05/2025

Aujourd'hui, le club fait une animation sur l'hippodrome du Touquet, à l'occasion du jumping international d'équitation. L'occasion pour nos adhérents de participer à quelques ateliers ludiques, dans un cadre idyllique et inhabituel...

07/05/2025

Apprendre la propreté à un chiot et lui indiquer où se trouvent les toilettes de manière éthique repose sur la compréhension de son développement physiologique et émotionnel.

Il ne s’agit pas de punir les erreurs, mais d’enseigner calmement où il peut faire ses besoins, tout en respectant son rythme biologique.

Fonctionnement du sphincter chez le chiot

Le sphincter a**l (et vésical pour l’urine) est un muscle qui contrôle la sortie des selles et de l’urine.
Chez le chiot :
• Il n’est pas encore totalement développé avant 3 à 4 mois.
• Cela signifie que le chiot ne peut pas toujours se retenir, même s’il comprend ce qu’on attend de lui.
• Le contrôle volontaire vient progressivement, selon la maturité nerveuse et musculaire.

Méthode éthique pour l’apprentissage

Il s’agit surtout de prévenir les accidents et de guider le chiot vers le bon endroit :

Anticiper les besoins

Les chiots doivent uriner :
• après avoir mangé ou bu,
• après avoir joué,
• après s’être réveillé.

Amenez-le immédiatement à l’endroit voulu (jardin) à ces moments clés.

Renforcer positivement

Quand le chiot fait ses besoins au bon endroit :
• Félicitez-le immédiatement (voix douce et joyeuse, caresses, friandises).
• Cela associe cet endroit à une expérience positive.

Ignorer les accidents
• Ne criez jamais, ne frottez pas son nez dans l’urine, ne punissez pas : cela cause peur et confusion.
• Nettoyez sans réaction émotionnelle, idéalement avec un produit enzymatique pour enlever les odeurs.

Créer une routine

Les horaires réguliers (repas, sorties) aident le chiot à réguler son corps et à prévoir quand il pourra se soulager.

Comprendre les signaux

Un chiot peut tourner en rond, renifler, pleurnicher : ce sont des signes qu’il cherche un endroit pour faire ses besoins. Il faut agir rapidement en l’amenant aux « toilettes ».

06/05/2025

L’art de ne rien faire c'est faire beaucoup

Renforcement du non-verbal :
En n’intervenant pas verbalement ou physiquement, on pousse le chien à prêter attention à notre posture, à notre énergie et à notre intention – des éléments-clés dans la communication canine.

Éviter la sur-stimulation :
Trop d’interactions ou de stimulations peuvent nuire à l’apprentissage. Le silence et l’immobilité peuvent permettre au chien de se concentrer.

Mais attention :
« ne rien faire » ne veut pas dire ignorer n’importe quelle situation. Il faut rester en dehors de la zone de réactivité et savoir lire les signaux du chien.

Adresse

Ruelle Des Poissonniers
Hesdin
62140

Téléphone

+33321031076

Site Web

https://ceca7vallees.e-monsite.com/

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