Cette page est au nom de l’affixe que nous avons choisi pour la portée de notre chienne Makkah du Fief de la Brosse, Moukkah pour les intimes, après sa rencontre avec Oxford Hobo des Trois Petits Diables. Grâce à lui, il fait souvent beau ! Et « Opale » parce que nous avions ainsi rebaptisé « Olga », la première Hovawart que nous avons eue après d’autres chiens dont des setters Irlandais et Gordon
. Née en 1998, Opale n’avait qu’un défaut, elle adorait manger tout ce qui empestait. En particulier les charognes qui traînent dans les champs. L’une d’elles était bo***ée d’arsenic et l’a tuée en 30 minutes. Elle venait d’avoir cinq ans. Opale est aussi et surtout, le nom de la Côte si célèbre pour ses lumières parfois laiteuses mais très souvent variables, qui longe le Boulonnais, pays de collines encore très bocager. Nous avons des attaches familiales dans cette partie occidentale du Pas de Calais et nous y avons aussi la maison où vont naître les chiots. Elle est à 7km seulement de la plage qui relie la Baie d’Authie (Berck sur Mer) à la Baie de Canche (Le Touquet). Moukkah est notre troisième Hovawart puisqu’elle a été élevée pendant deux ans par Utah. De son vrai nom Ritterhund Uriel, Utah était très dominante avec ses congénères, mais très proche de sa famille bipède qu’elle surveillait en permanence. Le pire pour un Hovawart étant de voir ce troupeau familial se disperser pendant une balade ! Utah n’a jamais blanchi, malgré une grave opération du larynx à onze ans, mais en 2018, elle a commencé à avoir de plus en plus de mal à se mouvoir, son arrière-main la portant difficilement. Elle ne voulait plus sortir. Nous l’avons libérée de ses douleurs et de sa privation de liberté. Moukkah a hérité de son autorité, mais elle l’exprime très tranquillement. C’est avant tout une chienne sereine, toujours prête à bouger, mais calme s’il n’y a rien à faire. Elle a une voix profonde que l’on est toujours surpris d’entendre tellement ses aboiements sont rares. Elle aime tout le monde. Avec ses congénères, elle est comme Utah et ne touchera jamais à un petit chien, même le plus irrespectueux ou le plus menaçant ! Pour les autres, à la différence de sa mentor, elle ignore le plus longtemps possible une agression larvée. Je ne l’ai vue devenir une bête fauve qu’une fois contre une chienne incroyablement agressive. Impressionnante ! Quant aux humains, ils sont tous ses camarades. Nos amis, bien sûr, mais aussi les promeneurs qu’elle frôle quasi systématiquement et dont elle peut aussi entraver la progression pour obtenir une caresse !
