25/11/2025
"On se prépare à s'arrêter, on se penche en arrière et on tire sur nos rênes : A-RRÊ-TER"
Vous l'avez tous en tête cette phrase qui nous a complètement faussé nos débuts à cheval en matière de transitions descendantes ?
La réussite d'une transition descendante, et notamment vers l'arrêt, passe par tout un tas d'actions, mais certainement pas celle de tirer ou de pencher vos épaules en arrière.
Prenons un moment pour comprendre ce qu'il se passe quand nous mettons en place ces sacro-saints conseils :
En vous penchant en arrière, vous allez charger l'arrière du dos de votre cheval, et votre bassin va naturellement pousser vers l'avant.
On démarre donc avec un variation importante de notre équilibre et du poids de notre corps qui va compresser l'arrière du dos de notre cheval, ainsi qu'une information contradictoire à notre demande de freinage, avec ce bassin qui le pousse vers l'avant.
On rajoute là-dessus des mains qui tirent vers nous, et bingo, on a un cheval qui creuse son dos, s'enferme ou sort de la main, se contracte, effondre sa cage thoracique, désengage ses abdominaux et ses postérieurs ... Et n'est donc pas du tout dans une posture optimale pour passer une transition descendante dans la décontraction et l'équilibre.
La priorité dans ce travail de transitions, c'est de s'assurer que notre cheval nous porte toujours de manière optimale, quitte à étaler notre demande sur plus de mètres qu'on ne le souhaiterait pour permettre à chaque étape, à notre cheval de rectifier son équilibre ou son gainage, ou de se décontracter.
C'est différent en concours, sur une reprise de dressage par exemple, où l'on DOIT passer notre transition en un point précis.
Mais c'est à cela que sert le travail maison : préparer, expliquer, répéter dans le confort.
On me glisse à l'oreillette que j'écris trop, comme toujours, cette publication aura donc une suite, où l'on parlera de ce que vous pouvez mettre en place pour demander vos transitions descendantes avec justesse 🙏
📷 - et Helios en concours d'entraînement 🫶