27/11/2025
Un cheval qu’on croit « paresseux » ou « capricieux » peut en réalité souffrir d’une affection dentaire, tout comme un cheval jugé « indépendant » peut exprimer du stress lié à l’isolement. Ces comportements sont souvent mal interprétés par les propriétaires de chevaux autant que les vétérinaires. Josée Lalonde rappelle l’importance d’observer attentivement le cheval et de comprendre que, derrière ces manifestations, se cachent parfois des problèmes de santé ou de bien-être. Examens dentaires réguliers et respect du besoin fondamental de vivre en groupe : la clé est de considérer le cheval dans sa globalité physique, sociale et émotionnelle.
Et cette relation entre humains et chevaux n’est pas nouvelle : il y a 1 800 ans, un cavalier romain a marqué son attachement en déposant des offrandes funéraires près du corps de sa monture. Même après presque deux millénaires, le soin et le lien qu’il entretenait avec son cheval restent évidents. Ces trois sujets, séparées par le temps et les contextes, soulignent un même constat : les chevaux communiquent par leur comportement et méritent attention, respect et compréhension.
Découvrez ces trois thèmes à travers le regard de la science dans Cheval Québec Magazine.
Auteure : Josée Lalonde, agr. M.A.
Crédit photo : Daphnée Houle et IStock, ArchaeoBW, Pixabay_RebeccasPictures
Pages de la chronique sciences : 44 et 45