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13/05/2020

Une petite claque d'un virus mais une grande claque pour l'agriculture
Les Ministres flamand et wallon de l'Agriculture Hilde Crevits et W***y Borsus ont participé aujourd’hui au Conseil européen de l'Agriculture et de la Pêche au cours duquel les conséquences de la crise du covid-19 dans l'Agriculture et de la pêche ont été discutées. Les deux Ministres demandent à l'Europe des mesures et des ressources supplémentaires pour aider les secteurs touchés.

L'Europe et les États membres ont déjà pris une première série de dispositions pour soutenir les secteurs suite à la crise COVID 19. On peut citer comme exemple le soutien au stockage privé des produits laitiers, de la viande bovine, ovine et caprine et la gestion plus souple des budgets européens encore disponibles. Toutefois, les mesures actuelles ne sont pas suffisantes car de très nombreux produits sont confrontés à des prix trop bas.

Les deux Ministres demandent des fonds européens supplémentaires pour les secteurs de l'agriculture et de la pêche.

Une deuxième série de mesures est indéniablement nécessaire.

Notre pays demande une compensation pour les secteurs qui ont beaucoup d'invendus comme les plantes ornementales et les pommes de terre, ainsi qu'un soutien supplémentaire pour le stockage privé pour la viande de porc, entre autres choses. Dans le secteur laitier, une aide a été demandée pour une limitation volontaire temporaire et rémunérée de la production. Les Ministres estiment que le budget européen encore disponible pour l'agriculture doit être utilisé rapidement et que l'Europe doit veiller à ce qu'il n'y ait pas de perturbations sur le marché intérieur.

Le ministre Borsus considère que : « Les premières mesures sont insuffisantes pour soutenir les secteurs les plus touchés. La Belgique demande notamment d'activer les mesures de soutien nécessaires, en particulier pour le lait (mesures exceptionnelles temporaires), pour la volaille (soutien pour le stockage de la viande de volaille congelée et retrait de certains produits du marché), pour le secteur porcin (aide pour le stockage de la viande de porc, notamment en raison de l'impact durable de la peste porcine africaine). L'objectif est de compenser une baisse volontaire de la production. »

La ministre Crevits a attiré l'attention sur le secteur de la pêche : "Les prix du poisson ont chuté de près de 40 % en moyenne en raison de la fermeture des établissements de restauration et des marchés. Des discussions sont en cours au sein de l'industrie de la pêche en Flandre pour préparer un arrêt temporaire de quelques semaines. Mais il semble que la crise va encore durer des mois et qu'il faudra alors l’activation de fonds européens supplémentaires".

02/04/2020

L'Europe lance le programme SURE de 100 milliards d'euro pour sauver les emplois et soutenir les entreprises

En cette période de crise majeure, il est essentiel de protéger les conditions de vie et de soutenir les moyens de subsistance de nos citoyens. La Commission augmente encore sa capacité de réaction et propose de mettre en place un instrument de solidarité dénommé SURE. Doté de 100 milliards d'euros, il a pour objectif d'aider les travailleurs à maintenir leurs revenus et de soutenir les entreprises en difficulté. La Commission propose également de réaffecter tous les fonds structurels disponibles afin de répondre à la crise du coronavirus.
Les agriculteurs et les pêcheurs bénéficieront également d'un soutien, ainsi que les plus démunis. Toutes ces mesures sont basées sur le budget actuel de l'UE et tireront le maximum de chaque euro disponible. Elles reflètent la nécessité de disposer d'un budget européen à long terme fort et flexible. La Commission veillera à ce que l'UE puisse compter sur un budget assez solide pour lui permettre de se redresser et pour ramener l'économie sur la voie de la relance.
La pandémie de coronavirus met l'Europe à l'épreuve d'une manière qui était encore impensable il y a seulement quelques semaines d'ici. La portée et l'étendue de cette crise exigent une réaction sans précédent en termes d'échelle, de vitesse et de solidarité.
Ces dernières semaines, la Commission a pris des mesures pour permettre aux États membres de bénéficier de toute la flexibilité nécessaire pour soutenir financièrement leurs systèmes de soins de santé, leurs entreprises et leurs travailleurs. Elle a agi de façon à coordonner, à accélérer et à renforcer les démarches d'achat d'équipements médicaux et elle a orienté le financement de la recherche vers la mise au point d'un vaccin. Elle a travaillé sans relâche pour que les biens et les travailleurs frontaliers puissent continuer à circuler dans l'UE, que les hôpitaux continuent de fonctionner, que les usines continuent de tourner et que les rayons des magasins continuent d'être approvisionnés. Elle a soutenu et continue de soutenir le rapatriement vers l'Europe des citoyens européens, de leurs familles et des résidents de longue durée qui se trouvaient dans le monde entier.
Ces mesures traduisent la conviction de la Commission que la seule solution efficace à la crise en Europe est fondée sur la coopération, la flexibilité et, surtout, la solidarité.
Les propositions que la Commission présente aujourd'hui augmentent encore sa capacité de réaction.
Concernant ces propositions, la présidente von der Leyen a déclaré: «Seules les mesures les plus fortes nous permettront de sortir de la crise du coronavirus. Nous devons utiliser tous les moyens dont nous disposons. Chaque euro disponible dans le budget de l'UE sera réaffecté à notre capacité de réaction, et chaque règle sera assouplie pour permettre de débloquer des financements rapides et efficaces. Grâce à ce nouvel instrument de solidarité, nous mobiliserons 100 milliards d'euros afin de permettre aux travailleurs de garder leur emploi et aux entreprises de poursuivre leurs activités. Avec cet instrument, nous unissons nos forces avec celles des États membres pour protéger les conditions de vie et les moyens de subsistance. C'est ça la solidarité européenne.»
100 milliards d'euros pour permettre aux travailleurs de garder leur emploi et aux entreprises de poursuivre leurs activités: l'initiative SURE
Nous devons amortir le choc économique afin que l'économie de l'UE soit prête à redémarrer lorsque les conditions seront à nouveau réunies. Pour y parvenir, nous devons veiller à ce que les travailleurs gardent leur emploi et à ce que les entreprises poursuivent leurs activités. Tous les États membres disposent, ou disposeront bientôt, de dispositifs de chômage partiel à cet effet.
La Commission contribue à ces efforts en mettant en place l'initiative SURE, un nouvel instrument qui fournira jusqu'à 100 milliards d'euros sous forme de prêts aux pays qui en ont besoin afin que les travailleurs perçoivent un revenu et que les entreprises ne licencient pas. Cet instrument permettra aux citoyens de continuer à payer leur loyer, leurs factures et leurs achats alimentaires et il contribuera à apporter une stabilité indispensable à l'économie.
Les prêts seront accordés sur la base de garanties fournies par les États membres et ils seront affectés là où les besoins sont les plus urgents. Tous les États membres pourront utiliser cet instrument mais il revêtira une importance particulière pour les États membres les plus durement touchés.
SURE soutiendra des dispositifs de chômage partiel et des mesures similaires pour aider les États membres à protéger les emplois, les salariés et les travailleurs indépendants contre le risque de licenciement et de perte de revenus. Les entreprises pourront réduire temporairement les heures travaillées par leurs salariés ou suspendre le travail, et l'État apportera un soutien au revenu en compensation des heures non travaillées. Les travailleurs indépendants bénéficieront de dispositifs de remplacement du revenu pour faire face à l'urgence actuelle.
• Prestations pour les plus démunis — le Fonds européen d'aide aux plus démunis
À l'heure où, dans la plupart des pays d'Europe, on pratique la distanciation sociale pour ralentir la propagation du virus, il est d'autant plus important que les personnes qui dépendent des autres pour leurs besoins les plus élémentaires ne soient pas privées d'aide. Le Fonds européen d'aide aux plus démunis évoluera pour répondre au défi: en particulier, l'utilisation de bons électroniques pour réduire le risque de contamination sera introduite, ainsi que la possibilité d'acheter des équipements de protection pour les personnes qui fournissent l'assistance.
• Soutien aux pêcheurs et aux agriculteurs
Les secteurs européens de l'agriculture et de la pêche jouent un rôle essentiel puisqu'ils nous procurent de quoi nous nourrir. Ils sont durement touchés par la crise, ce qui se répercute sur les chaînes d'approvisionnement alimentaire et les économies locales dont ces secteurs entretiennent l'activité.
À l'instar des fonds structurels, le recours au Fonds européen pour les affaires maritimes et la pêche sera assoupli. Les États membres pourront apporter un soutien:
• aux pêcheurs pour compenser l'arrêt temporaire des activités de pêche;
• aux aquaculteurs pour compenser la suspension temporaire ou la réduction de la production et fournir un appui;
• et aux organisations de producteurs pour assurer le stockage temporaire des produits de la pêche et de l'aquaculture.
En outre, la Commission proposera sous peu une série de mesures visant à ce que les agriculteurs et les autres bénéficiaires puissent obtenir le soutien dont ils ont besoin dans le cadre de la politique agricole commune: par exemple, en accordant des délais supplémentaires pour introduire des demandes de soutien et permettre aux administrations de les traiter; en augmentant les avances pour les paiements directs et les paiements au titre du développement rural; et en prévoyant une plus grande souplesse pour les contrôles sur place afin de minimiser les contacts physiques et de réduire la charge administrative.
Protéger notre économie et nos citoyens en utilisant tous les moyens disponibles
• Réorienter tous les fonds de la politique de cohésion pour s'attaquer à la situation d'urgence
Tous les montants non engagés des trois fonds relevant de la politique de cohésion — le Fonds européen de développement régional, le Fonds social européen et le Fonds de cohésion — seront mobilisés pour faire face aux effets de la crise de santé publique.
Pour s'assurer que les ressources financières puissent être réorientées pour répondre aux besoins les plus urgents, il sera possible de procéder à des transferts entre fonds ainsi qu'entre catégories de régions et objectifs stratégiques. En outre, les exigences de cofinancement seront abandonnées, étant donné que les États membres utilisent déjà tous leurs moyens pour lutter contre la crise. La gestion administrative sera simplifiée.
• L'instrument d'aide d'urgence
L'Union européenne n'a jamais été confrontée, au cours de son histoire, à une crise sanitaire de cette ampleur ou s'amplifiant à un tel rythme. Pour y réagir, la priorité première est de sauver des vies et de répondre aux besoins des systèmes de santé et des professionnels qui font chaque jour des miracles dans toute l'Union.
La Commission met tout en œuvre pour assurer la fourniture d'équipements de protection et d'appareils respiratoires. Malgré les efforts importants fournis par le secteur de la production, les États membres sont toujours confrontés à de graves pénuries d'équipements de protection et d'appareils respiratoires dans certaines zones. Ils ne disposent pas non plus d'installations de traitement en suffisance et il leur serait utile de pouvoir déplacer des patients vers des zones dotées de ressources plus importantes et d'envoyer du personnel médical dans les lieux les plus durement touchés. Un soutien sera également nécessaire pour la réalisation de tests à grande échelle, pour la recherche médicale, pour le déploiement de nouveaux traitements et pour la production, l'achat et la distribution de vaccins dans l'ensemble de l'UE.
L'UE propose aujourd'hui d'utiliser tous les fonds restants disponibles du budget de l'UE pour cette année pour contribuer à répondre aux besoins des systèmes de santé européens.
3 milliards d'euros seront affectés à l'instrument d'aide d'urgence, dont 300 millions d'euros alloués à RescEU pour alimenter la réserve commune de matériel. La priorité première consisterait à gérer la crise de santé publique et à se procurer des équipements et des fournitures essentiels: ventilateurs, équipements de protection individuelle, mais aussi équipes médicales mobiles et assistance médicale pour les plus vulnérables, y compris dans les camps de réfugiés. La deuxième priorité serait de permettre une intensification des efforts en matière de tests. La proposition permettrait également à la Commission de procéder à des achats directs pour le compte des États membres.
Suite des propositions
À mesure que la situation évoluera, la Commission présentera des propositions supplémentaires et collaborera avec les autres institutions de l'UE afin de progresser le plus rapidement possible.

10/03/2020

Les Coronavirus ne sont pas Les extraterrestres d'Orson Wells

Pour les vétérinaires, ce sont des ennemis bien connus de nos animaux.

Chez les oiseaux, ils s’attaquent plus souvent aux voies respiratoires.
Chez les mammifères, leur impact est généralement digestif. Parfois bénins, parfois graves, les symptômes d’une coronavirose sont inconstants. Ils peuvent aller d’un simple rhume à une diarrhée mortelle, comme dans le cas quasi-unique d’un coronavirus mutant responsable de la Péritonite Infectieuse Féline (PIF).

Il faut d’abord souligner que les coronavirus fatals pour les animaux sont sans effet pour l’homme.

Pour autant, nous avons des contacts fort étroits avec nos animaux domestiques qui peuvent être les porteurs apparemment sains de germes pathogènes pour les humains.
Mais la faune sauvage, dont nous n’avons qu’un contrôle épisodique, représente un danger non mesurable. Pour ces animaux aussi, des compétences existent, encore faut-il les connaître et les reconnaître.

L’épidémie actuelle de Covid-19 souligne des principes niés par les réseaux sociaux:

La science médicale, tant décriée par des rumeurs criminelles (voyons l’effet désastreux des campagnes contre la vaccination contre la rougeole), est le pivot de la santé publique.
Il ne faut pas manger n’importe quoi ; les vétérinaires hygiénistes nous dérangent mais nous protègent.
La Terre et ses habitants sont un espace fini : toute perturbation incontrôlée (mais lesquelles sont contrôlées?) de l’environnement nous met en danger ; EBOLA, influenza aviaire, Covid-19, … et demain, avec les changements de climat, paludisme, maladies à tiques, West Nile Fever,…

70 % des maladies émergentes sont des zoonoses (maladies animales affectant les humains).

Nous ne disposons que d’un seul monde, dont le trafic international étrique les distances et dont les perturbations engendrées par des intérêts économiques menacent l’économie, selon le principe bien connu par les ruraux du « bac qui se renverse sur le cochon ».
Actuellement, les performances des transports commerciaux et de personnes sont telles que leurs durées sont plus courtes que le temps d’incubation de la grande majorité des maladies infectieuses.

Pour autant, mettre 60 millions de personnes en quarantaine se justifie-t-il? Et la ruée sur les masques sanitaires a-t-elle un sens?
Pour nous, cela signifie surtout une panique de certaines autorités et d’une certaine population Facebookée suite à leur inconstance vis-à-vis des questions de santé.

Le vétérinaire sera de plus en plus l’interface entre l’environnement, les animaux et les humains au niveau local et international. Il peut et veut être une sentinelle de la santé humaine, animale et environnementale selon le principe « one world, one health » (un seul monde, une seule santé) soutenu par la Commission Européenne.

Un maillage sanitaire de praticiens de terrain est le bouclier de première ligne contre les zoonoses et les vétérinaires sont prêts. 7 jours sur 7 et 24 heures sur 24.


Le vétérinaire est plus qu’un docteur pour les animaux…

09/01/2020

On va tous mourir ! Du danger de la présence des pesticides dans l'air

Décidémment, on devine du trio des "Stéphane" (Foucart, Horel, Mandard) qu'ils entrent en excitation dès qu'ils entendent ou lisent le mot "pesticide". Leur réflexe semble alors de ne pas perdre l'occasion d'alarmer les lecteurs du quotidien dans lequel ils officient et qui se voudrait de référence. Dernier exemple en date, une page quasi-entière titrée en caractères gras sur 6 colonnes "Des dizaines de pesticides détectés dans l'air" (rubrique "Planète", page 6 de l'édition datée 19 décembre). Stéphane Mandard (SM) souligne l'ubiquité des pesticides détectés dans l'air (dont certains interdits depuis des années, et d'autres catalogués cancérigènes, mutagènes, reprotoxiques, perturbateurs endocriniens, etc., bref, le mantra habituel).

Les résultats des analyses rassemblés dans la base de données Phytatmo sont au demeurant assez logiques : on trouve des antifongiques dans l'air des zones viticoles en été, et des herbicides dans l'air des zones céréalières en fin d'automne. Autrement dit, on trouve des produits là où on les a mis. Reconnaissons quand même à SM le mérite d'avoir fourni, ce qui est assez exceptionnel, des informations d'ordre quantitatif sur cette "pollution généralisée". D'après les graphiques qui illustrent l'article, la concentration en pesticides totaux moyennée sur une année ne dépasserait pas 2,5 nanogrammes /m3 d'air. Dommage quand même qu'on n'ait pas eu cette information sous une forme un peu plus parlante, par exemple en termes de quantités inhalées par les humains exposés à cet air empoisonné. Un individu inhale environ 12 m3 d'air par jour. Il aura donc absorbé quotidiennement 2,5 x 12 = 30 nanogrammes de pesticides totaux. Au long d'une vie de 90 ans (soyons généreux : grâce aux pesticides, l'accès à une alimentation saine, abordable et variée est un facteur de longévité accrue !) soit 33000 jours, cela fait 30 x 33000 = 990 000 nanogrammes. Enorme? Non, pas vraiment : cela ne fait qu'à peine 1 milligramme de pesticides totaux inhalés au cours d'une vie !

Un milligramme ! Ce n'est pas beaucoup, tellement peu qu'on commence à avoir du mal à concrétiser mentalement. C'est par exemple un comprimé de paracétamol partagé par mille personnes, ou un demi-verre de vin partagé entre les 80 000 spectateurs d'un stade de France bien rempli, ou la quantité d'insecticides libérée par un pschitt de deux secondes sur une bombe aérosol antimoustiques…C'est aussi, pour un individu de 65 kg, une dose de 0,015 mg/kg de poids corporel. C'est l'ordre de grandeur de la DJA (Dose Journalière Acceptable) établie pour chaque pesticide avec un luxe de précautions et de marges de sécurité. Autrement dit, la respiration de l'air "contaminé par des dizaines de pesticides" se traduit par l'ingestion, au terme d'une longue vie, d'une quantité totale de pesticides de l'ordre d'une DJA, la dose qu'on peut ingérer quotidiennement, la vie durant, sans qu'il en résulte un quelconque effet.

13/12/2019

Est-ce le système électoral anglais qui fait cela ?
Toujours est-il que à l’inverse de 2017, la large victoire des conservateurs a été sous-estimée.
Juste avant les premiers sondages à la sorte des urnes, les conservateurs devaient atteindre une majorité de 8 à 12 sièges
Ils obtiennent une majorité de 38 sièges avec pour l’instant 364 sièges soit un gain de 47 sièges.
C’est une victoire magistrale le meilleur score depuis Tatcher
Le parti travailliste est le grand perdant il perd 59 siège il recule en Angleterre mais aussi en Ecosse semble-t-il
où le parti nationaliste gagne 13 siège soit 48 au total (on le donnait gagnant à 55 siège hier à 11 heures)
Irlande : le parti DUP unioniste perd 2 siège soit Belfast Sud et Belfast Nord (tenu par le port parole du parti) au profit du Sinn Fein,
c’est une terrible défaite il leur reste 8 siège le Sinn Fein indépendantiste irlandais atteigne 7 siège.
Le DUP perd ainsi son rôle de faiseur de roi et d’obstacle au trade deal convenu avec l’Europe.
Le Brexit avec le frontière en Mer d’Irlande peut donc être signé le 31 janvier.
Boris Johnson a vraiment les coudées franches

Cette victoire est due aussi au fait que des millions de britannique vivant depuis plus de 10 ans
en Europe n’ont pas eu droit au vote.
Que les millions d’européens vivant depuis plus de 15 ans au Royaume-Unis n’ont pu participer
au vote soit plus ou moins 15 millions de personne.

C’est d’autant plus déroutant que les conservateurs recueillent
13,905 millions de vote
les travaillistes 10,282 millions de vote
Le snp écossais 1,242 millions de vote
le parti libéral 3,662 millions de vote.

Le taux de participation ou « turnover » est de 67.3 % soit en léger recul sur 2017.

C’est une défaite pour l’Europe, le parti libéral qui s’était positionné pour le statu quo ou « remain » perd un siège celui de sa présidente.
Au niveau économique le Royaume-Uni a importé 301,3 milliards d’€ de marchandise en provenance de l’Union Européenne
le pays a exporté 132 milliards d’€ à destination des 27 Etats Membres. Le solde exportateur pour l’Union Européenne dégagé avec le
Royaume-Uni a été de 169,3 milliards d’€
C’est donc le deuxième partenaire commercial pour les exportations de l’Union Européenne derrière les Etats-Unis (406.5 milliards d’€ en 2018)
Mais le PREMIER en terme d’excédent commercial. Les Etats-Unis comptant pour 137.8 milliards d’€

Je me suis laissé dire que Thérésa May avait conclu un accord qui avait l’étiquette du Brexit mais qui était le mois « Brexit » possible.
Boris Johnson aurait lui-même réalisé de nouvelles concessions, notamment concernant la pêche, les eaux britanniques restant accessibles au
Pêcheurs européens, de l’autre côté les produits de la pêche britannique pouvant accéder libre de droit le marché européen.

J’ai aussi lu que le volet irlandais de l’accord serait un piège pour l’Europe. Le contrôle des marchandises entrant sur le marché irlandais ne sera
jamais vraiment effectué, car il demande aux douaniers de réaliser des tâches qu’ils ne font jamais.

27/11/2019
Un tweet sur la Russie repris par un site russe !
16/07/2019

Un tweet sur la Russie repris par un site russe !

16/07/2019

USA 78% du blé de printemps est épié c'est une progression de 22% sur la semaine c'est un recul de -13 % sur l'année dernière c'est un re**rd de -9 % sur la moyenne

16/07/2019

USA 57% du blé d'hiver est récolté c'est une progression de 10% sur la semaine c'est un recul de -15 % sur l'année dernière c'est un re**rd de -14 % sur la moyenne

13/06/2019

Adoption d'un nouveau règlement relatif à la transparence des études scientifiques sur la sécurité des aliments.

05/06/2019
Tout savoir sur le gluten !
17/04/2019

Tout savoir sur le gluten !

Notre initiative Pourquoi Initiative Gluten ? La thématique du gluten est devenue un véritable phénomène de société et sa consommation soulève de nombreuses […] +

15/03/2019

Depuis vingt-ans, les OGM (organismes génétiquement modifiés) destinés à l’alimentation sont très controversés. Au milieu d’un débat public exacerbé, marqué par la passion, la suspicion et la confusion, le réalisateur Scott Hamilton Kennedy, nommé aux Oscars, explore cette contestation sociétale et la diabolisation des OGM dans nos assiettes. Raconté par l’un des plus grands scientifiques de notre époque, Neil deGrasse Tyson, ce film nous amène au cœur de la polémique des fruits génétiquement modifiés, des défis alimentaires du continent africain et des cultures tolérantes au glyphosate. Sollicitant des militants anti-OGM, des experts, des agriculteurs et des scientifiques du monde entier, FOOD EVOLUTION nous démontre avec quelle facilité, la désinformation et la peur peuvent étouffer la vérité.

Au milieu d’un débat marqué par la passion, la suspicion et la confusion, le film FOOD EVOLUTION explore la controverse entourant l’utilisation des OGM dans nos assiettes.

12/03/2019

Ecolo-Groen trouve une majorité pour faire interdire les 'tueurs d'abeilles'
La proposition de loi d'Ecolo-Groen visant à interdire les néonicotinoïdes, ces pesticides 'tueurs d'abeilles' vient d'être votée à la Chambre. Une avancée qui réjouit bien sûr la députée fédérale Ecolo Sarah Schlitz : « Ce texte est un étape très importante pour la protection de notre environnement et de notre santé. En effet, ces produits chimiques néfastes, qui subsistent dans l'eau et les sols, seront interdits. Le vote d'aujourd'hui place la Belgique parmi les pays européens précurseurs en la matière. Aujourd'hui est un bon jour pour la planète », commente Sarah Schlitz.
Les néonicotinoïdes sont des produits principalement utilisés dans l'agriculture intensive. Ils provoquent des dégâts importants, notamment pour les abeilles. La disparition de ces dernières est extrêmement préoccupante. Or, les abeilles sont un élément essentiel de la biodiversité et de la production alimentaire. « Le fait que notre pays verrouille désormais l'usage de ces produits dangereux et favorise les alternatives est un bon signal pour contrer les lacunes qui subsistent encore au niveau des législations européennes », poursuit Sarah Schlitz.
Ce projet de loi s'inscrit dans une transition plus large de notre modèle agricole et prévoit également un accompagnement des agriculteurs qui s'inscrivent dans la transition. « La transition agro-écologique est en effet la voie vers une agriculture durable, ancrée chez nous, respectueuse de ses professionnels et de la nature dans son ensemble. Il n'y a pas d'opposition entre l'environnement et l'agriculture. Cette dernière doit s'appuyer sur la nature, travailler avec elle et non contre elle. Les agriculteurs disposent d'alternatives à ces pesticides dangereux. C'est ensemble que nous pourrons mieux protéger nos sols, l'eau, les abeilles et notre santé », conclut Sarah Schlitz.

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