Morgane Vanden Broeck - Gardienne et Comportementaliste Canin et Félin

03/07/2025

Avec un peu de re**rd, je célèbre mes amis du printemps 2025 ! 🌸☘️

J'ai revu beaucoup d'habitués, et je suis reconnaissante à chacun de continuer de faire appel à moi ! 🥰
Puis, j'ai rencontré Sparky que je retrouve bientôt 😊, un amour de chien 🐾.

Vous reconnaîtrez peut-être Will qui a fait sa première promenade depuis le bilan que nous avons effectué, et mes stars June et Mandela 😍, car oui, le service s'étend aussi aux promenades de vos chiens !

Encore un immense merci à tous de m'offrir l'opportunité de créer ma vie rêvée ! 😊🐾

On se retrouve à la fin de l'été pour la suite de mes aventures, quatre saisons à vos côtés, et bientôt la cinquième ! 🌸

30/05/2025

Le chien perçoit nos émotions :

Le chien, en tant qu’espèce domestiquée depuis des millénaires, a développé une hypersensibilité aux signaux humains.

Il lit nos émotions à travers :

La voix :

• Ton aigu et joyeux → excitation, encouragement.

• Ton grave, tendu → avertissement, stress.

• Même sans comprendre les mots, le timbre émotionnel est perçu.

La posture et le langage corporel :

• Corps détendu = sécurité.

• Corps rigide, gestes brusques = tension ou menace.

• Le chien capte même des micro-mouvements (regards, haussement d’épaules, respiration).

La tension corporelle ou émotionnelle :

• Nos émotions internes modifient notre odeur corporelle, nos hormones, notre gestuelle.

• Le chien peut « sentir » la colère, la peur, ou la joie, souvent avant même que nous en ayons pleinement conscience.

Quel rôle joue son cerveau ?

Le système limbique du chien (comme chez l’humain) est fait pour analyser les signaux émotionnels très rapidement. Le système limbique est un ensemble de structures cérébrales profondément ancrées dans le cerveau.
Il comprend notamment :
• L’amygdale : impliquée dans les émotions comme la peur, l’agressivité, et l’attachement.
• L’hippocampe : lié à la mémoire et à l’apprentissage.
• L’hypothalamus : régule les émotions, les comportements instinctifs et les réponses physiologiques (stress, faim, soif).
• Le septum et d’autres structures : impliqués dans la motivation, le plaisir, le lien social.

Il ne “réfléchit” pas à nos émotions — il y réagit.
C’est inconscient, instinctif, immédiat.

Vous êtes stressé avant une balade →
Votre chien capte votre nervosité →
Il devient plus tendu, plus réactif aux stimuli →
Vous interprétez cela comme un “mauvais comportement” →
Tension renforcée → Cercle émotionnel négatif.

À l’inverse, si vous êtes détendu, joyeux, rassurant, il se calmera plus facilement.
Les chiens sont comme des éponges émotionnelles.

Le chien ressent nos émotions et y réagit sans filtre rationnel.

C’est à nous d’apprendre à maîtriser notre énergie, notre corps et notre voix pour lui offrir des repères stables.

L’éducation canine moderne, c’est d’abord apprendre à se réguler soi-même.

21/05/2025

Dimanche dans les Honnelles, c'était la journée du chien. Organisée par le docteur Céline Del Piero , vétérinaire à Meaurin, pour sensibiliser les maitres de chiens à tout un tas d'éléments à prendre en compte pour le bien être de leurs toutous.

18/05/2025

Petit résumé de la journée du chien organisée par Vétérinaire Del Piero Céline . De nombreux invités étaient présents pour donner une voix aux chiens, permettant ainsi à beaucoup de personnes de mieux les comprendre et de rendre leur avenir meilleur 🐾

Je suis ravie d'avoir pu rencontrer de nouveaux passionnés et d'en avoir revus par la même occasion !

Il est temps pour moi de découvrir l'ouvrage de ma collègue de formation pour pouvoir mieux le conseiller autour de moi 🌟

15/05/2025

L’opération est entièrement prise en charge par l’Arche de Noé. Mais ce dont a besoin Boston, c’est de calme pour récupérer. L’association souhaite lui trouver un foyer où se reposer au calme pendant six semaines.

02/05/2025

21/04/2025

06/04/2025

L’immersion, aussi appelée "flooding", est une technique encore trop utilisée, pour traiter les peurs et phobies chez le chien. Elle consiste à exposer l’animal à sa peur de manière intense et prolongée, en espérant qu’il finisse par « s’y habituer ». Cette méthode est non seulement inefficace, mais elle est aussi extrêmement traumatisante pour le chien et peut aggraver considérablement son état émotionnel.

- Emmener son chiot au marché le dimanche matin, c’est de l’immersion
- Obliger un chien sensible à suivre des cours dans un club canin, c’est de l’immersion
- Adopter un chiot qui a peur de la foule, et le faire vivre en centre ville, c’est de l’immersion
- Forcer un chien phobique congénéres a rester immobile, en présence d’autres chiens, c’est de l’immersion …

🐶 Pourquoi l’immersion est dangereuse ?

Lorsqu’un chien est confronté à une situation qui lui fait peur, il peut adopter plusieurs stratégies naturelles pour tenter de s’en sortir :
🔹 La fuite : il cherche à s’éloigner du danger.
🔹 Le combat : il réagit par des comportements agressifs pour se défendre.
🔹 L’évitement : il détourne son attention ou tente de ne pas interagir avec la source de stress.
🔹 L’inhibition : il se fige, devient silencieux et semble « supporter » la situation.

L’immersion force le chien à rester face à ce qui l’effraie, sans échappatoire possible. À un moment donné, lorsqu’il comprend qu’aucune de ses stratégies naturelles ne fonctionne, il sombre dans un état d’inhibition totale : il ne bouge plus, ne réagit plus et semble "calme" en apparence.

Mais en réalité, à l’intérieur, son stress est à son paroxysme. C’est ce que l’on appelle l’état de résignation acquise, un phénomène bien connu en psychologie : l’individu abandonne toute tentative de réponse, car il sait que cela ne changera rien à son sort.

🐶 Un chien silencieux ne va pas forcément mieux !

L’un des plus grands dangers de l’immersion est qu’elle peut donner l’illusion d’une amélioration. Un chien qui ne réagit plus face à sa peur ne signifie pas qu’il l’a surmontée. Il a simplement appris qu’exprimer son inconfort ne servait à rien. Ce silence émotionnel est en réalité un signe de profonde détresse.

Cela peut avoir des conséquences lourdes :
❌ Agrandissement du traumatisme : la peur ne disparaît pas, elle s’ancre plus profondément.
❌ Diminution de la confiance en l’humain : le chien ne se sent pas compris ni protégé.
❌ Comportements imprévisibles : après une phase d’inhibition, il peut exploser en agressivité ou adopter des comportements compulsifs.
❌ Altération du lien humain-chien : il peut se refermer sur lui-même et ne plus chercher à interagir.

🐶 Quelles alternatives respectueuses pour aider un chien phobique ?

Au lieu de forcer un chien à affronter brutalement sa peur, on peut utiliser des méthodes progressives et bienveillantes pour l’aider à s’y habituer en douceur :
✅ La désensibilisation progressive : exposer le chien à sa peur à un niveau très faible, puis augmenter progressivement selon son rythme.
✅ Le contre-conditionnement : associer l’élément effrayant à quelque chose de positif (friandises, jeux, caresses).
✅ Le respect de la distance de confort : toujours laisser au chien la possibilité de s’éloigner.
✅ La patience et l’écoute : observer ses signaux et s’adapter à son niveau de tolérance.

Aider un chien à surmonter ses peurs prend du temps et demande de la compréhension. L’objectif n’est pas de le forcer, mais de l’accompagner vers un mieux-être, à son rythme et en respectant ses émotions.

Laurence ROUX -
Éducatrice Comportementaliste Canin
Coaching en présentiel et à distance
www.comportementaliste-canin78.fr

21/03/2025

Le printemps est arrivé, la météo est belle et pour fêter ça, voici un récapitulatif des gardes de l'hiver 🥰

Vous reconnaîtrez Romy, Jasmine, Hécate, Lilith, Oxy, Guiness et ma Lilith !

Les petits nouveaux sont Cannelle, Locky, Bill et Mistrale 🐾

Merci pour la confiance de mes clients et de me permettre de vivre une si belle aventure ❤️

27/02/2025

16/02/2025

« Mon cher Léon, je te demande pardon.

Tu étais si petit quand tu es arrivé chez nous… Un petit être fragile avec des yeux grands comme le monde. Tu nous regardais comme si nous étions ton univers. Et c’est ce qu’on était, au début. On riait de tes maladresses, on s’extasiait devant chaque battement de ta petite queue, chaque bond maladroit, chaque regard tendre.

Et puis… je ne sais pas ce qui s’est passé. La vie, peut-être. Ou notre égoïsme. On s’est lassés. Lassés des poils et des traces de pattes au sol. Lassés de t’emmener promener. Lassés de ces petites bêtises qui au début nous faisaient tant rire.

Alors, on t’a laissé dehors, derrière notre porte fermée, pensant que tu n’en souffrirais pas, que tu t’habituerais. Après tout, tu étais un chien, Léon. Mais tu n’as pas compris. Comment aurais-tu pu ? Ton cœur de chien ne savait pas que l’amour pouvait s'effriter.

Alors tu as aboyé.
Pas par caprice.
Par solitude. Par peur. Par espoir.

Mais la porte ne s’est jamais rouverte. Tu avais de la nourriture, de l’eau et un beau jardin. N’était-ce pas de quoi rendre heureux n’importe quel chien ?

Alors, tu t’es mis à fuguer. Tu es parti chercher ailleurs ce qu’on ne te donnait plus ici : un peu d’aventure, un peu de vie, un peu d’attention, fuir ces journées qui s’étiraient sans fin. Courir, creuser, explorer… c’était ta façon de remplir ce vide qu’on avait laissé grandir en toi.

Au lieu de chercher à te comprendre, au lieu de combler ce vide par notre présence, nous avons construit un chenil. Un espace clôturé, des barreaux pour t’empêcher de t’échapper. On s’est dit que c’était pour ta sécurité. Mais au fond, c’était surtout pour notre confort.

Et là, enfermé, tu as continué d’aboyer.
Contre l’incompréhension. Contre le vide. Contre la solitude. Contre l’ennui. Contre la peur. Contre le désespoir.

Ca ne nous dérangeait pas vraiment. Après tout, un chien… ça aboie. Mais les voisins se sont plaints. Alors, nous t’avons mis ce collier.

Au début, tu as continué à aboyer, même si c’était à présent des jappements aigus. Puis le temps a passé. Tu es devenu un vieux chien.
Tu as cessé d’aboyer.
Tu n’as plus cherché à t’enfuir.
Tu n’as plus rien demandé.

Ce n'était pas parce que tu n’avais plus besoin d’amour, mais parce que tu avais compris que ça ne viendrait plus. Tu t’es résigné, Léon. Tes yeux, autrefois pleins de lumière, sont devenus silencieux, éteints, fatigués. Pas de vieillesse, non. Mais de tristesse. Tu es devenu invisible, même en étant là, juste devant nous. Et nous, trop aveuglés par notre indifférence, nous n’avons pas vu à quel point ton silence était plus douloureux que tous tes aboiements réunis.

Je ne sais pas si le pardon existe pour ce genre de choses. Mais si un cœur de chien peut pardonner l’incompréhensible, alors je te demande pardon, Léon. Pour le silence, pour l’indifférence, pour la douleur. Pour le chenil. Pour le collier. Pour tout ce qu’on n’a pas su te donner.

Tu méritais mieux. Tu méritais tout l’amour du monde.
Et moi, je n’ai pas su le voir. Pas assez tôt.

Pardon, Léon.

Ce n'était pas ta faute. »

Mon cœur saigne pour tous ces chiens qui ne connaissent que l’indifférence. Ces chiens « de garde ». Ces chiens « cadeau de Noël ». Ces chiens "faire-valoir". Ces chiens laissés pour compte.
Dans l’espoir que cette lettre fictive puisse éveiller certaines consciences.

© Charlotte Warrant – WAF the f*ck - 2025